La judéomanie : un livre censuré depuis 7 ans
Quand les grands médias et les intellectuels oseront-ils parler d’un livre sorti il y a 7 ans, censuré bien que toujours d’actualité, à savoir La judéomanie, elle nuit aux juifs, elle nuit à la République ?
Le seul livre (avec sa suite de 600 pages, L’État de la judéomanie) qui fasse un point précis et exhaustif sur cette source de l’antisémitisme a été lu par beaucoup de monde, y compris des journalistes et intellectuels importants, pourtant rien n’a jamais filtré dans les grands médias, premiers complices de cette judéomanie.
Je définissais ainsi la judéomanie dans mon livre éponyme en 2006 : “Admiration outrée pour tout ce qui touche à la communauté juive, et qui génère par effet boomerang un antisémitisme de ressentiment.”
Je n’ai pas une ligne à changer à cette définition, 7 ans plus tard, même si j’ai eu l’occasion de l’étoffer de bien des manières.
A l’époque, je traitais de certaines lois d’exception pour les juifs : la loi Gayssot, l’indemnisation des orphelins de déportés avec discrimination raciale en faveur des juifs inscrite dans la loi, notamment.
Je parlais de déclarations politiques comme celle de Jacques Chirac le 16 juillet 1995 au Vel D’Hiv, un couplet repris depuis par François Hollande. Le fameux dîner annuel du CRIF, qui n’a pas d’équivalent, auquel se rend le gouvernement depuis 1985 et parfois même le président de la République, et qui a encouragé le CRAN, le CFCM, et le communautarisme plus généralement.
Et la surmédiatisation des actes antisémites et/ou prétendus tel, qui ne s’est pas démentie depuis avec Ilan Halimi par exemple, surmédiatisé alors que William Modolo (non-juif) est resté un parfait inconnu bien qu’ayant subi les mêmes sévices que lui quasiment au même moment.
Aujourd’hui la plus grosse affaire judéomane semble être l’affaire Elie Wiesel, et nous sommes en pointe de cette affaire alors qu’aucun média non-antisémite n’en parle.
Et nous irons jusqu’au bout, afin de connaître la vérité, seule preuve de respect de la mémoire de la Shoah et des 5,1 millions de victimes juives de la 2nde guerre mondiale.
Un cas d’école de la censure
Le plus intéressant est de constater le phénomène de censure, car dans le cas de La judéomanie il est clair comme de l’eau de roche. Je venais d’être très médiatisé pour mon enquête sur le plagiat d’Ardisson puis mon livre Ils ont tué la télé publique, comme chacun peut le vérifier (ici et là).
En publiant la judéomanie quelques mois plus tard seulement, à la rentrée 2006, j’ai naturellement envoyé mon livre à tous ces médias qui m’avaient gentiment reçu, et à d’autres. Aucun ne me répondit, sauf un (une radio juive) qui me menaça gravement sous pseudo, avant que je ne découvre son identité…
Et depuis, le sujet reste explosif, alors que des faits sont avérés et restent fondamentaux dans le débat public français.
Pour prendre l’exemple de l’indemnisation des orphelins de déportés, traité en détail ici, il est clair qu’1 milliard d’euros d’indemnisations sur quelques années (dont 360 millions pour les orphelins de déportés juifs) doit forcément ouvrir un débat national et médiatique dans le pays. D’autres indemnisations ou subventions sont très médiatisés pour quelques millions ou dizaines de millions d’euros seulement…
Mais le pire, c’est que la discrimination raciale fut inscrite noir sur blanc dans la loi française, entre 2000 et 2004, une première depuis la 2ème Guerre Mondiale, sans jamais que cela fut reconnu par le pouvoir, les médias ou naturellement les associations dites antiracistes. La Halde, saisie par mes soins, me renvoya un courrier m’expliquant qu’il ne s’agissait nullement d’une discrimination.
Je suis à ce jour le seul journaliste à avoir traité en détail de ce sujet, pour avoir dans ma propre famille un grand-père orphelin de déporté qui m’a mis au courant au départ.
Sinon je n’aurais jamais su ce qu’il en était.
Plus généralement, il n’y a jamais eu de débat sur cette source absolument indéniable d’antisémitisme qu’est la judéomanie, et l’on peut sans souci parler de censure, alors que le livre n’a jamais été poursuivi par aucune association antiraciste, qui ont pourtant le procès facile, si je puis dire. Mais tout dans le livre est factuel, sourcé, indéniable et inattaquable.
Médias, intellectuels, politiques, tous se taisent
Le plus surprenant dans toute cette affaire, qui est la seconde à m’avoir fait m’intéresser à la censure (après le refus par une trentaine d’éditeurs de mon livre Ils ont tué la télé publique), c’est qu’aucun esprit libre ne se soit manifesté sur cette question parmi les médias, intellectuels, et politiques de ce pays.
A part deux : Alain Soral et Raymond Barre. Le premier parce qu’il est antisémite, le second parce qu’il était proche de la mort. C’est terrible, mais c’est ainsi.
Pour citer Finkielkraut, qui a lu le livre sans jamais le citer (de même qu’Eric Zemmour, Elisabeth Lévy, Robert Ménard, Daniel Schneidermann et bien d’autres – ce qui explique en partie mon animosité envers ces gens-là), et qui l’avait trouvé “un peu violent” comme il me l’avait dit, les médias, intellectuels et politiques ont fait le cadeau du réel aux antisémites, qui se pavanent aujourd’hui sur des canapés rouges ou ailleurs pour fustiger les juifs en se basant sur des faits dont les médias, intellectuels et politiques ne parlent pas.
Qu’ils osent venir se plaindre de la montée de l’antisémitisme ensuite !
Ma démarche est opposée à celle-là, je me retrouve donc ennemi des deux camps à la fois : les antisémites, puisque je lutte contre l’antisémitisme, et les médias, intellectuels et politiques, puisque je dénonce leur judéomanie qui génère de l’antisémitisme et du communautarisme. Même Julien Landfried, qui avait consacré un dossier à mon livre sur son Observatoire du communautarisme, a retiré les pages de son site (ici et là), heureusement j’avais tout sauvegardé.
Cet homme s’est présenté récemment contre Patrick Devedjian à la députation des Hauts-de-Seine et a donc dû montrer patte blanche en éliminant tout dossier potentiellement compromettant. Risible.
La vérité ne peut être longuement tue, et chaque Français sait bien qu’un traitement de faveur est réservé aux juifs dans ce pays, ce qui se retourne in fine contre eux sous la forme d’antisémitisme.
C’est une méthode moderne acceptée de faire monter l’antisémitisme, tout comme le fait de faire construire des mosquées et de contribuer à l’islamisation, alors que l’islam est intrinsèquement antisémite.
Combien de temps ce cirque va-t-il encore durer ? Les juifs de la base sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que cette politique les dessert, et ne peut pas continuer. Le propre de la judéomanie est son insincérité, comme me l’avait très bien expliqué Maurice G. Dantec quand je l’avais rencontré, en 2007 je crois.
Je n’avais pas réalisé cela à l’époque, mais depuis c’est clair comme de l’eau de roche. Notre classe dirigeante est profondément antisémite, mais comme elle ne peut pas l’exprimer ainsi, elle le fait différemment, et le résultat est le même, ce sont les juifs qui trinquent.
Aujourd’hui je me targue d’être le seul journaliste à combattre frontalement Alain Soral et tenter de limiter son influence grandissante auprès des jeunes de ce pays. De même, j’enquête sur l’affaire Wiesel pour ne pas laisser le moindre doute sur la mémoire de l’Holocauste, ni laisser les antisémites et négationnistes tirer les marrons du feu. Mais des journalistes, politiques et intellectuels qui ne font rien pour lutter efficacement contre l’antisémitisme, et qui au contraire l’alimentent par judéomanie et islamisation viennent me faire la leçon, ou me traiter de facho, ce qui ne manque pas de me faire rire.
Un renversement certain et prochain
Cette hypocrisie ne durera plus longtemps, car les choses changent, et rapidement, comme nous l’avons déjà expliqué ici, notamment du fait de l’accélération due à Internet et à la crise
. Des Français déterminés, éduqués, ont bien compris et décrypté les mécanismes de l’oligarchie actuelle, et de lafausse opposition (qui est marxiste, islamophile et souvent antisémite, comme l’oligarchie) et ne s’y laissent plus prendre.
Le changement viendra donc d’une affaire, peut-être l’affaire Wiesel, peut-être une autre, et plus rien ne sera jamais pareil.
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Source et publication: http://www.enquete-debat.fr/archives/la-judeomanie-un-livre-censure-depuis-7-ans-29848