Stéphanie Le Menarch, une brune de 25 ans, compagne jusqu’en avril 2010 de l’attaquant international de l’OM André-Pierre Gignac, avec lequel elle a eu deux enfants, a été condamnée pour fraude ou fausse déclaration pour l’obtention du Revenu de solidarité active (RSA) et des allocations familiales entre janvier 2010 et juillet 2012.
Depuis juillet 2010, elle touchait de son ex compagnon, comme elle l’a reconnu lors de l’audience du 13 décembre, des sommes allant de 5000 à 9000 euros par mois, pour un montant total estimé en un an de 73206 euros.
Mais «ce ne sont pas des pensions alimentaires, ce ne sont pas des pensions validées par un juge», avait-t-elle affirmé à la barre, expliquant que pour elle il n’y avait pas lieu de les déclarer aux impôts. «Je lui ai demandé à plusieurs reprises une pension alimentaire, mais je n’ai jamais eu de réponse», a-t-elle expliqué.
La jeune femme s’était défendue à la barre en expliquant qu’elle n’était jamais sûre que l’argent arriverait en raison de ses relations difficiles avec André-Pierre Gignac, avouant n’avoir jamais déclaré ces sommes, tout comme son ex-compagnon.
«On marche sur la tête», avait défendu son avocat, Me Bruno Noinski.
Il a rappelé que sa cliente à quitté le domicile de ses parents à l’âge de 16 ans pour vivre la grande vie avec Gignac, et qu’elle a vécu ainsi sa jeunesse «en dehors de toute réalité», avant d’être «expulsée, on la jette», par le footballeur en avril 2010 à Toulouse alors qu’elle est enceinte de leur deuxième enfant.
Elle réclame alors de l’argent à son ex pour élever les enfants, mais «dans cet univers-là, le footballeur ne réfléchit pas», lâche l’avocat, «les personnes qui vont être en relation avec Stéphanie Le Ménarch ce sont ses agents, c’est avec eux que les discussions vont s’engager pour convenir d’une somme».
Et d’ajouter que «M. Gignac continue de bénéficier des parts de ses deux enfants au niveau fiscal».
Ses revenus officiels se montant à zéro, l’ex-compagne touche alors le RSA, la CMU et la CMU complémentaire sur un compte différent de celui où l’argent de son ex-compagnon tombe chaque mois.
Une situation «particulièrement immorale», avait relevé le ministère public, réclamant la peine maximale, qui ne peut excéder 5000 euros d’amende pour les faits reprochés
. La jeune femme a été finalement condamné à 4000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lorient.
Elle devra également rembourser 3062,92 euros au conseil général du Morbihan pour le RSA indûment perçu.
L’affaire a notamment éclaté quand, à la suite d’un vol au domicile de son ex-compagnon, la jeune femme qui roule en Audi Q5 (dont le crédit est payé par André-Pierre Gignac) va déclarer au commissariat le cambriolage avec force détails sur les biens volés: 10 sacs Vuitton, des montres et bijoux de valeur, le tout pour un montant de plus de 200.000 euros.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/12/20/l-ex-compagne-d-andre-pierre-gignac-condamnee-pour-fraude-au-rsa