lundi 29 août 2011
La franc-maçonnerie occultiste et la maîtrise du tellurisme
Héritiers d'une religion archaïque, les initiés le sont aussi d'une science très ancienne. De cette antique connaissance qui ne fut jamais que l'apanage jalousement gardé d'une poignée d'élus, seules quelques bribes ont survécu au naufrage du temps et émergent encore à la surface des eaux sombres de l'histoire. Il y avait ainsi une science de la foudre fort à l'honneur chez les Étrusques entre autres peuples antiques et dont le Frère Benjamin Franklin retrouva quelques principes plus de vingt siècles après. Elle avait servi si l'on en croit les légendes juives, lors de l'érection de la gigantesque statue d'un homme brandissant une épée au sommet de la tour de Babel.
Il y avait une autre science moins spectaculaire dans ses effets visibles mais redoutable par son influence à long terme : la science des veines du dragon, autrement dit l'art de canaliser les énergies magnétiques du sol. Cette science postule l'influence sur les lieux et sur les êtres des souffles cosmiques et telluriques. La Terre et l'Homme sont ainsi soumis en permanence aux influences subtiles, parfois bénéfiques et parfois délétères, des champs électromagnétiques d'origine cosmique mais aussi terrestre. Ces influences, conjuguées, amplifiées canalisées naturellement ou artificiellement s'expriment parfois avec une vigueur toute particulière qui font de certains sites des hauts lieux vénérés ou des terres de désolation. Il est ainsi des lieux où « souffle l'esprit » et d'autres qui semblent abandonnés de Dieu et des hommes. Le génie du lieu va alors imprimer son sceau sur la destinée des êtres qui, pour leur bonheur ou leur malheur, s'établiront là. Toute la science des veines du dragon va consister à corriger, à améliorer, à rétablir, voire même à créer une harmonie entre le lieu et ses habitants.
C'est le principe même de la science millénaire du Feng Shui chinois basé sur la conviction que l'organisme étant en communication constante avec son environnement, toute intervention sur celui-ci aura des répercussions – bonnes ou mauvaises selon le cas – sur celui-là. Aux méridiens d'acupuncture du corps humains se substituent ici des champs cosmo-telluriques dont la manipulation vont provoquer – à toute autre échelle, mais selon des principes similaires – des effets perceptibles sur la faune et la flore. La science occidentale redécouvre que l'homme est un être extrêmement sensible aux champs électromagnétiques, à l'influence desquels il est continuellement soumis. Ainsi une corrélation a été établie entre le nombre de suicides et l'intensité des champs magnétiques. Dans une étude sur les liens éventuels entre les suicides et la proximité de lignes électriques à haute tension, en constata que le taux de suicides était de 40% plus élevé dans la proximité de champs électriques intenses. La «cible» des radiations magnétiques semble être le système de régulation hormonal. Ce que confirme, de façon parfais spectaculaire, l'hypersensibilité au champ magnétique terrestre chez certaine personnes souffrant d'allergie. Ainsi pendant ses périodes de crise d'allergie, le patient est conditionné par l'orientation. S'il fait face au nord, il se sent mieux et même plutôt euphorique. S'il se tourne vers le sud ou s'il s'avance dans cette direction, ses malaises s'aggravent et peuvent aller jusqu'à la perte de conscience.
Il s'agit là, bien sûr, de cas extrêmes. Mais, si de telles conséquences sont possibles chez des individus hypersensibles à une orientation selon un axe nord-sud, on peut aisément imaginer les ravages d'une technologie – ou d'une technologie magique – capable de provoquer les mêmes effets sur une population beaucoup plus vaste, étendue à une ville ou à un pays entier.
La littérature des francs-maçons occultistes foisonnent de « chaînes d'union » et autres rituels magiques sensés provoquer la création de vortex d'égrégores et autres entités psychiques collectives. Une telle connaissance secrète serait à la disposition de sociétés initiatiques. Souvenons-nous de la véritable obsession d'un alignement sur le méridien de Paris dont semblaient souffrir certaines sociétés occultes - tel le Prieuré de Sion.
L'être humain, par la présence de magnétite dans son organisme, est très sensible aux variations – naturelles ou artificielles – des champs magnétiques de son environnement. Aussi, on peut très bien concevoir que la canalisation et l'amplification de champs magnétiques naturels, mais aussi la création délibérée de champs magnétiques artificiels puissent induire des effets perceptibles sur le physique et le psychisme de l'homme. Pour l'instant, attachons-nous – de façon très empirique – à démontrer l'existence d'axes actifs sur le plan de Paris.
Car si l'existence des alignements de monuments à fonction ésotérique est largement conditionnée par des pratiques de théurgie, elle doit aussi beaucoup à leur caractère actif au sens magique du terme. En d'autres termes, les alignements parisiens sont le « montage en série », afin d'en accroître considérablement la «puissance » de monuments à caractère magico-religieux conçus pour générer ou amplifier un champ dont l'influence sur l'esprit humain est jugé indéniable et efficace par ses promoteurs.
Les magiques « montages en série » constituent une extraordinaire « centrale d'énergie » : les axes semblent en effet servir de catalyseur au pouvoir qui ne peut apparemment s'épanouir que dans leur sillage. Systématiquement, tous les centres de décisions politique économique et même culturel sont méthodiquement implantés le long des axes ; et telle une araignée maléfique, le pouvoir central est tapi au centre du dispositif.
On constate avec effarement qu'un triangle presque équilatéral de deux kilomètres de côté et dont les trois angles seraient le palais de l’Élysée, le palais du Louvre et l'Hôtel Matignon englobe la totalité de la réalité du pouvoir en France. Tout ce qui compte vraiment est à l'intérieur de cette figure ou gravite à sa toute proche périphérie.
Dominique Setzefandt.
http://bouddhanar.blogspot.com/2011/08/la-franc-maconnerie-occultiste-et-la.html