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LU, VU ET ENTENDU ! REVUE DE PRESSE !

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Posted: 28 May 2015 09:59 AM PDT

 
 
L'administration municipale de Téhéran a lancé dimanche 24 mai un concours international de caricatures consacré aux crimes commis par l'organisation terroriste «Etat islamique» (EI ou Daech) en Irak et en Syrie, rapporte le quotidien britannique The Independent.
 
«De nos jours, tout le monde sur cette planète connait le parasite qu'est l'État islamique et les crimes qu'ils ont commis contre l'humanité, contre l'art et la culture. Les artistes ont désormais le devoir de sensibiliser le grand public en participant à des événements comme celui-ci», a indiqué Mohammad Habibi, secrétaire exécutif du concours, à la chaîne iranienne Press TV.
 
D'après The Independent, les organisateurs du concours ont retenu 280 des 800 caricatures provenant de plus de 40 pays dont l'Australie, le Brésil, l'Indonésie et la Malaisie. Les dessins seront exposés dans quatre centres culturels de Téhéran.
La compétition se déroule à la Maison iranienne de la bande dessinée à Téhéran jusqu'au 31 mai.
Selon M.Habibi, «de nombreux artistes sont attendus à la compétition mais nombre d'entre eux ont été obligés de se présenter sous pseudonymes pour des raisons de sécurité».
La Maison de la bande dessinée de Téhéran a déjà organisé des concours de dessins en 2006 et en 2015 en réponse aux publications de caricatures du Prophète Mohammed par le quotidien danois Jyllands-Posten et l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo.

Une nouvelle forme de guerre contre les peuples de la région

Posted: 28 May 2015 09:56 AM PDT

Les crimes perpétrés par «Daech» et les groupes et régimes terroristes et takfiri sont ceux que les Américains et leurs alliés n'ont pas pu perpétrer suite aux défaites qu'ils ont encaissées dans la région ces dernières années. Une preuve supplémentaire sur la nécessité, pour les peuples de la région, de s'unir dans une lutte défensive contre l'agression sous toutes ses formes. 
 
La ville syrienne de Tadmur (Palmyre) qui a été récemment ravagée par les hordes de «Daech» est habitée exclusivement par des citoyens sunnites. Pourtant, des centaines de ses habitants y ont été égorgés rien que parce que leurs opinions religieuses ne sont pas totalement conformes à celles de «Daech». Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres qui concrétisent les crimes commis par «Daech» et les autres groupesterroristes et takfiri à l'encontre des Sunnites en Irak, en Syrie et dans beaucoup d'autres pays arabes et musulmans.
 
Ce qui se passe n'a donc rien à voir avec la discorde confessionnelle même si des efforts effrénés sont déployés afin de pousser la situation dans ce sens. Et même si, dans certaines situations, ces efforts sont couronnés de succès. 
Une guerre immorale
 
Il s'agit plutôt d'une nouvelle forme de guerre que mènent les forces hégémoniques contre les peuples de la région. Elle est l'expression de l'intention d'éviter davantage de défaites militaires après celles encaissées par ces forces ces dernières années, surtout au Liban et à Gaza. 
 
La caractéristique principale de ces guerres est qu'à l'instar des agences de sécurité –genre Blackwater ou des légions étrangères, les forces hégémoniques s'y emploient sans en porter la responsabilité morale devant leurs peuples et les peuples du monde, au recrutement de combattants auxquels on assigne le rôle que jouent habituellement les missiles de croisière, les bombardiers B-52 et les armes interdites par la loi internationale dont l'arme nucléaire qui, selon «Daech», va lui être prochainement livrée par la Pakistan.
 
En plus des massacres -et des massacres horribles- et des tueries collectives avec lesquels ces guerres s'apparentent aux guerres d'extermination, ces guerres atteignent d'autres buts: Elles répandent la haine et l'obsession revancharde parmi les constituantes de la même nation. Elles mettent en relief une laide image des croyances des peuples visés, c'est-à-dire de l'Islam au nom duquel les groupes terroristes et takfiri commettent leurs crimes. 
 
La question qui se pose obstinément porte sur les moyens grâce auxquels les forces hégémoniques en arrivent à faire de ces groupes des êtres d'autant plus proches des monstres que des humains: Egorgement, engloutissement de cœurs et de foies, jet des suppliciés du haut d'un immeuble, exécution de sang-froid des enfants, des femmes et des vieillards, mutilation des cadavres et tant d'autres pratiques condamnées à la fois par la loi islamique et les lois positives. 
 
La réponse requiert d'intenses efforts de la part des religieux, de psychologues, des sociologues, des philosophes et des historiens. Pourtant, et avant toute étude approfondie, on a à portée de la main certains éléments éparses qui permettent d'avancer des explications rudimentaires de ces pratiques criminelles. 
 
Les Takfiri se réfèrent à certains points noirs que représentent les projections sur les textes fondateurs de l'Islam, aussi bien que certains épisodes sombres de l'histoire telle qu'elle est imposée à l'Islam par les empires des «monarques enragés».
 
Il y a aussi la frustration et la haine qui, suite à la tyrannie de la culture de consommation et à l'incapacité de consommer chez beaucoup de jeunes en chômage désespérés qui n'hésitent pas de se vendre à un vilain prix dans l'espoir de s'affirmer et d'avoir le sentiment d'exister.
 
Syndrome morbide
 
Il y a également le syndrome morbide qui est né des défaites arabes face à l'ennemi israélien et qui a jeté les fondements d'une culture défaitiste avant d'empirer –au lieu de disparaitre- lorsque, malgré ses modestes moyens en matière d'effectifs humains, la Résistance a prouvé sa capacité de remporter la victoire et lorsque, assiégé et visé par des guerres parmi les plus dures, l'Iran a prouvé sa capacité de résister, de progresser et d'atteindre un niveau comparable à celui des grandes puissances sur tous les plans économiques, culturels, scientifiques et politiques. Le tout alors que les richissimes régimes arabes dilapidaient leurs richesses d'une manière honteuse sous tous les critères sociaux et politiques. Ce syndrome est notamment le rejeton de la jalousie qui a dévoré l'âme du Diable devant les bienfaits dont Dieu a comblé Adam au début de la genèse.
 
A cela s'ajoute les techniques avec lesquelles des monstres, des machines à tuer sont fabriqués par les cercles hégémoniques. On sait à ce propos qu'on fabrique à partir du métal ou du plastique des robots de deux sexes pour les utiliser dans divers domaines. Mais beaucoup de monde ne sont pas au courant du fait que des hommes et des femmes en chair et en os sont façonnés par des experts en psychologie au moyen des techniques de conditionnement pour en faire de véritables machines à utiliser pour accomplir certaines missions. Et on sait que les missions que les cercles hégémoniques cherchent à accomplir ne peuvent qu'être du genre diabolique: Des milliers de prisonniers à Guantanamo ont été conditionnés et envoyés dans la région sous la forme d'armées pour cette nouvelle forme de guerres que mènent les Etats-Unis, l'entité sioniste et leurs vassaux arabes. Cependant, ces méthodes ne parviendront jamais à inverser l'équation irréversible: L'ère des défaites est terminée, l'ère des victoires a commencé.

Irak, Syrie, démembrement ?

Posted: 28 May 2015 09:39 AM PDT

Les derniers développements sur les champs de bataille dévoilent un nouvel aspect des politiques des pays hostiles : démembrer l’Irak et la Syrie et créer une crise d’usure pour leur système politique.
Il est vrai que les événements en Irak et en Syrie sont liés les uns aux autres. Daech utilise ces deux territoires en tant que champ d'attaques et d'activités terroristes. C’était après l’échec du Front al-Nosra au Qalamoun en Syrie, que ce groupe s’est attelé à élargir sa zone d'influence d’où l’expédition depuis la Turquie de 12.000 nouveaux effectifs vers ces régions dans le but de renforcer sa présence physique en Irak et en Syrie. Investissant Al-Anbar et Ramadi, les daechistes se sont ensuite tournés vers la Syrie où ils ont occupé Palmyre. L’occupation de ces deux zones importantes est jugée comme un prélude au démembrement simultané, de l’Irak et de la Syrie. N’oublions pas que plus de 95.000 km², soit la moitié du territoire syrien est occupée par Daech tandis que la plus grande et plus importante province de l’Irak est entre les mains de ce groupe terroriste. Le foyer des activités militaires de Daech est la Turquie qui a joué le plus grand rôle dans l’entraînement et l’équipement militaire de ce groupe. C’est justement la Turquie, qui sur ordre de l’Otan et de Washington, et aidée par les officiers du Mossad et de la CIA, procède depuis longtemps à former les daechistes et qui a fourni des équipements militaires à ces terroristes, c’est encore elle qui a, récemment, expédié 12.000 de renfort en Syrie. En effet, depuis sa formation, Daech reçoit des armes et équipements militaires de la Turquie, en tant que membre de l’Otan. 
N’oublions pas en passant l’autre facteur important qui a aidé à l’extension du champ d’influence de Daech : l’agression saoudienne contre le Yémen. L’intervention militaire de l’Arabie au Yémen a eu lieu au moment où les terroristes de Daech se préparer à pénétrer la Syrie via les frontières turques. Or, les bombardements répétitifs de l’Arabie contre le peuple yéménite ont fait détourner l’attention de l’opinion publique mondiale de ce qui se passait en Irak et en Syrie vers le Yémen. N’oublions pas en passant toutes les aides financières colossales (estimées à 36 milliards de dollars) qu’ont apporté l’Arabie et le Qatar à Daech, au Front al-Nosra et à l’Armée syrienne libre (ASL). A cela s’ajoute le rôle considérable qu’ont joué les acteurs régionaux tels que le régime sioniste, la Jordanie, la Turquie, et l’Arabie et le Qatar, sans aucun doute, en fournissant des renseignements militaires au Front al-Nosra. Il est vrai que le plan du démembrement du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est le projet des Etats-Unis et de quelques pays européens dont la France et la Grande-Bretagne. Selon le plan américain, connu au sein du Congrès comme le « plan de Bernard Lewis », l’Irak et la Syrie doivent être divisés en de petits pays. Or, Daech, selon la boussole politique américaine, a étendu son champ d’influence depuis le nord de la Syrie jusqu’à l’ouest de l’Irak, cherchant, à l’heure actuelle, à se rapprocher de Bagdad et de Karbala en Irak et de Damas et sa banlieue en Syrie.

La paix et la sécurité : deux axes de la diplomatie régionale de l’Iran

Posted: 28 May 2015 09:37 AM PDT

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, a participé mercredi à la 42e réunion ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Koweït city. Le ministre iranien a insisté sur les deux axes de la diplomatie régionale de l’Iran : la paix et la sécurité.
Au seuil de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, et simultanément à ses voyages successifs à Oman et au Koweït, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a émis un message de salutation aux pays voisins. Dans ce message, M. Zarif a déclaré : « Personne ne peut espérer la géographie de son voisinage en procédant à des politiques qui créeraient des tensions et des crises chez les voisins. Or, la coopération et l’entente sont les clé d’un avenir meilleur chez soi et chez les voisins ». Dans son message adressé aux pays voisins de l’Iran, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que la diplomatie iranienne n’a d’autre objectif que de renforcer la paix et l’amitié dans son environnement régional et dans le monde. Il a ajouté que comme dans le passé, l’Iran estime que les affinités religieuses, historiques et culturelles, le principe de coexistence pacifique et de bon voisinage sont les appuis les plus solides qui existent pour établir la paix et la sécurité dans la région. Zarif a ajouté que l’Iran est prêt à dialogue avec tous les voisins pour trouver des solutions appropriées pour les crises régionales et pour renforcer et approfondir ses relations avec les pays musulmans, surtout ses voisins arabes au Moyen-Orient. Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligner la nécessité de l’établissement des contacts selon les principes et les normes des relations internationales, en respectant aussi la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique des pays, en évitant d’agresser les frontières nationales et d’intervenir dans les affaires intérieures des voisins. L’importance de cette rhétorique se révèle quand on se souvient de la gravité des crises actuelles dans la région du Moyen-Orient qui est le théâtre des activités des courants extrémistes au nom de la religion.
L’extrémisme est devenu une menace commune pour tous les pays du Moyen-Orient, ce qui nécessite une action commune contre le terrorisme et la violence, après l’identification réaliste de tous ses aspects et de ses origines. Il faut surtout identifier les puissances qui soutiennent, dans les coulisses, les organisations terroristes. 
Ce qui est surtout regrettable c’est que le complot de l’Occident et du sionisme international est basé sur l’idée de détruire l’Islam et les pays musulmans par le biais des activités des organisations fanatiques et violents comme Daesh. Or, la division et la divergence qui règne dans la région ont amené les Etats musulmans à perdre leurs ressources et leurs moyens dans une querelle inutile et destructrice, au lieu de se mobiliser contre leur vrai ennemi, c’est-à-dire le régime sioniste. 
Aujourd’hui, les peuples syrien, irakien, libyen et yéménite brûlent dans le feu de cette politique divisionniste, soutenue malheureusement par certains pays arabes qui se servent des richesses de leurs peuples pour détruire les nations musulmanes et massacrer les innocents. La poursuite de ce processus infernal empêche les Musulmans, Chiites ou Sunnites, de résoudre leurs problèmes. C’est dans ce contexte dangereux de la région que la diplomatie iranienne se mobilise. Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Iyad Madani, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que le terrorisme et l’extrémisme sont des dangers communs qui menacent tous les pays. Il a demandé à l’OCI d’agir avec sérieux pour aider les pays membres à s’unir contre ces deux grands dangers.

Les Etats-Unis prétendent lutter contre le terrorisme, de la parole à l’action

Posted: 28 May 2015 09:35 AM PDT

"La RII ne coopère pas avec les Etats-Unis, dans la lutte contre le terrorisme", a écrit John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, dans une lettre, à l’adresse du Congrès.
 
"L'Iran, l'Érythrée, la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela ne coopèrent pas avec les Etats-Unis, dans la lutte contre le terrorisme", a précisé, mercredi, le secrétaire d’Etat américain, dans une lettre, à l’adresse du Congrès.
 
Ces déclarations de John Kerry ne sont pas chose nouvelle, les responsables de la RII ont, à maintes reprises, affirmé que Téhéran ne coopère pas avec Washington, dans la lutte contre le terrorisme. 
 
Tenant compte des prises de position claires de l’Iran envers le lutte contre le terrorisme, la lettre de Kerry ne signifie pas que l’Iran ne lutte pas contre le terrorisme, mais que, plutôt, Téhéran n’est pas, en principe, d’accord avec l’approche et la politique de Washington envers cette lutte.
L’Iran condamne toute forme de terrorisme et rejette toute qualification de bon et mauvais terrorisme. La RII, en tant que principale victime du terrorisme, et avec 17.000 martyrs, applique une politique claire envers la lutte contre le terrorisme.
 
Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, la politique de Téhéran n’est pas compatible avec celle de Washington. L’Iran n’accepte pas l’approche des Etats-Unis envers la lutte contre ce phénomène néfaste, et ne participe pas, avec ce pays, aux opérations de lutte contre le terrorisme. La RII a, toujours, été le protecteur de la paix et de la sécurité mondiale. L’instrumentalisation des groupes terroristes n’a aucune place dans la politique étrangère de l’Iran. Ce pays est prêt à coopérer, dans le cadre d’une diplomatie régionale et extrarégionale active, avec les différents pays, en matière de lutte contre le terrorisme.
 
L’approche de l’Iran envers les crises, en Syrie et en Irak, est un exemple manifeste de la compatibilité de sa politique pratiquée, avec celle déclarée envers les groupes terroristes. 
 
A la suite du déclenchement des agissements des terroristes, notamment, le terrorisme daeshiste, en Syrie, et, ensuite, en Irak, la RII a annoncé que l’adoption d’une politique claire et des coopérations constructives entre les pays est nécessaire, pour une lutte sérieuse contre le terrorisme. Les comportements sélectifs, face à ce phénomène néfaste, ne sont pas du tout dans l’intérêt des peuples et de la sécurité, dans la région.
 
Les comportements politiques et diplomatiques de l’Iran et les conseils qu’il a fournis à la Syrie et à l’Irak, après la montée en puissance des terroristes, dans ces pays, prouvent que Téhéran souhaite la paix et la sécurité, pour tout le monde, et qu’il ne cherche pas à assurer ses intérêts, via les groupes terroristes destructeurs.
 
La politique «la parole et l’action», de l’Iran envers la lutte contre le terrorisme, dans la région, n’a rien de commun avec celle des Etats-Unis envers la guerre contre ce phénomène néfaste, et c’est pour cette raison que John Kerry a annoncé, au Congrès, que Téhéran ne coopère pas avec Washington, dans la lutte contre le terrorisme.
 
La politique déclarée des Etats-Unis ne s’accorde avec la politique qu’ils pratiquent (de la parole à l’action). Ce que disent les Américains diffèrent beaucoup de ce qu’ils font. 
 

Dans le cadre de sa politique déclarée, les Etats-Unis prétendent lutter contre le terrorisme, mais ce dont nous sommes témoins, dans la pratique, c’est la classification du terrorisme, en 2 catégories, le bon et le mauvais terrorisme.

 

Source:  Le National Émancipé


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