Lettre ouverte aux Camarades du Front National
Madrid le 4 avril 2008
Chers Camerades,
Le Front National s´ est décidément engagé sur un terrain sur lequel il risque fort de sombrer...
Le 1er mai, 3 membres de la Phalange Espagnole, dont le Chef National de celle-ci, Manuel Andrino, avaient fait le déplacement jusqu´ à Paris pour soutenir le Mouvement de Jean Marie Le Pen. Alors qu´ ils se trouvaient au pied de la tribune, avec leur drapeau, monsieur Jean-Michel Dubois les a priés de le replier, sous le grotesque prétexte "qu´ il serait une provocation pour la presse". Décidément, avec de tels amis, nous n´ avons pas besoin d´ ennemis. Mais aujourd´ hui, le Front National, ou ce qu´ il en reste, semble surtout soucieux de plaire à ses ennemis. Mais qu´ il ne se fasse pas d´ illusions: il perdra ses amis, et ses ennemis resteront ses ennemis. De plus, cette attitude est une belle manifestation d´ ingratitude envers des hommes qui les ont soutenus pendant une période de l´ Histoire au cours de laquelle ces hommes là se souciaient peu de "la presse". Mais il est vrai, comme le disait le Maréchal, que les Français ont la mémoire courte... Certains membres éminents du F.N., encore parmi nous ou disparus ont été directement accueillis, soutenus et protégés par l´ intervention et la grande bienveillance de nombreux membres de la Phalange Espagnole, le plus éminent d´ entre eux étant notre cher Ramon Serrano Suñer. L´ ingratitude de ces militants du F.N. envers les nôtres, toujours parmi nous ou malheureusement disparus, n´ attendrira pas "la presse", qu´ ils en soient convaincus.
"La doctrine du Mouvement National (ex Phalange) et ses réalisations ne se limitent plus aujourd´ hui au domaine national. Elles s´ offrent comme solution aux problèmes de nombreux pays. Les problèmes de l´ Espagne sont devenus les problèmes du monde entier."
Que les nouveaux maitres du F.N. le méditent et en fassent leur profit: Nous tenons la Doctrine de José-Antonio à leur disposition...
Bruno GOLLNISCH/Alberto TORRESANO
A tous mes anciens camerades du Front National:
je voudrais dire que pour la première fois dans ma vie le drapeau de la phalange m' a été confisqué par le chef du Front aux manifestations un tel Jean Michel Dubois.
Naturelment je fis un sacandale: cela s' est passé an bas de la tribune où je me trouvais avec manuel ANDRINO et Jésus; le type disait que ce drapeau était une provocation pour la presse. Thibeaut de la Tocnaye est descendu de la tribune avec deux autres pous savoir ce qui se passait et moi j' ai dit à tout le monde que c' est honteux pour le Front et pour nous qu' on nous confisque le Drapeau de la Falange... qu' ils on bien profité de notre asile en Espagne à l' époque de l' OAS, et que c' était la Phalange qui les a aidés, etc. etc. et qu' il pouvait se mettre le drapeuau dans son cul...
Je suis très fâché et c' est la dernière fois qu' on vient à Paris.... etc. etc. etc. etc. etc.
"Nous resterons fermement en place, et c´ est de nous que viendront les coups et les mêlées." La Chanson de Roland.
ALBERTO TORRESANO