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Channel: JEAN-MARIE LEBRAUD
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DAESCH ACCROIT SON EXPANSION GRÂCE AU RACKET ET AU PÉTROLE

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28 mars 2015
Daech, ou l’interventionnisme opportunisteDaech, ou l’interventionnisme opportuniste

État Islamique, Daech ou encore Ad-dawla al-islāmiyya, sous toutes ces nomenclatures se cache le même monstre.

Trouvant sa genèse dans la fusion de différents groupes terroristes irakiens en 2006, je ne vous apprends rien si je dis qu’en toute objectivité, l’origine même des instabilités de la région ayant favorisé la création de ces groupuscules, se trouve dans la politique étrangère menée sur place. NOTRE politique étrangère.

En effet, comme nous avons pu le constater lors du printemps arabe, qui a signé la destitution des dictateurs en faveur des salafistes réprimés pendant le règne de ces premiers, le monde musulman nécessite, du moins encore, la présence de despotes pour contenir les dérives liées à la religion.

Chose à laquelle les USA ne semblent pas avoir pensé lorsqu’ils ont renversé Saddam, dans leur interventionnisme en quête de « démocratie ». Sans Saddam, et Bachar al Assad en position de faiblesse aujourd’hui, il est trivial que la situation géopolitique dans la région est fertile à l’expansion du terrorisme islamique.

Dès lors, il aura fallu une dizaine d’année pour que tout se mette en place. De l’invasion américaine de l’Irak en 2003 à la proclamation officielle de l’état islamique en 2014.

Revenons-en à l’E.I,

Se différenciant d’Al Qaida par sa capacité à avoir su rassembler plusieurs groupes terroristes (tel qu’El Nosra sur certains fronts ainsi que Boko Haram récemment) mais également par une conquête territoriale extrêmement rapide, le groupe est maintenant aux portes de l’Europe. Profitant de la situation catastrophique en Libye causé par notre BHL national et son nain de compagnie Sarkozy, ils n’ont effectivement pas eu de mal à s’y installer. Au grand dam de la Tunisie, seul pays arabe ayant réussi l’après-révolution, en installant une démocratie élective. Et les attentats du Bardo revendiqués par l’EI en témoignent.

N’est-ce pas là un signe, indiquant le moment opportun pour intervenir ?

Aucun des pays colonisés et victimes de l’Etat Islamique aujourd’hui (et pourtant la liste est longue), ne peut à lui seul combattre ce fléau.

Dans le meilleur des cas comme la Tunisie par exemple, ils ont des voisins puissants, dans ce cas-ci l’Algérie, qui ont tout intérêt à ne pas laisser le mal s’attaquer à leurs frontières.

 

Mais dans le pire des cas, comme en Irak, au Nigeria, au Yémen, etc, il leurs est impossible de combattre à eux seuls l’EI.

Il serait donc de bon augure, que l’Occident cesse sa velléité, en espérant résoudre le problème par voie aérienne, qui s’est montrée inutile jusqu’ici.

 

Et encore moins en mettant toutes les forces dans l’empêchement des potentiels candidats au Jihad à partir. Il faut éradiquer le mal à la racine, supprimons l’E.I et il n’y aura plus de Jihad.

Chaque jour de plus dont Daech dispose et ce à travers notre inaction, le groupe s’arme encore plus (notamment grâce aux «erreurs» américaines), accroît son expansion, et s’enrichit grâce à leur racket et aux puits de pétrole.

Il est inéluctable que tôt ou tard nous devrons intervenir, au plus tard lorsque l’Occident lui-même sera menacé sur son sol à travers des actes terroristes signés par l’E.I.

La seule différence est donc dans le moment de l’intervention : combattons David aujourd’hui ou nous combattrons Goliath demain.

Xerxès.

vu sur : http://news360x.fr/daech-ou-linterventionnisme-opportuniste/


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