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LA FRANCE VICTIME D' UNE PRISE D' OTAGE NATIONALE !

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Amiens, la France l’éternelle victime d’une prise d’otage nationale

 
14.08.2012, 15:45
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франция флаг

 
Collage : La Voix de la Russie

Alors que nous apprenons de nouveaux incidents en France dans la ville d’Amiens, nous ne pouvons que nous attrister de l’image triste d’une France impuissante, d’une France laxiste et prise en otage régulièrement par quelques bandes de malfrats de bas étage, les fameuses « racailles ».

Et nous voilà devant une énième information de saccages commis par quelques « jeunes » dans une cité de France, cette fois-ci nous nous retrouvons non loin de Paris en Picardie, à Amiens, la célèbre ville de la Cathédrale et du Petit Saint Leu. Depuis des années, les Français regardent impuissant, ses bandes « d’irréductibles et féroces jeunes » semer à l’envie et au hasard de leur mécontentement, la destruction, la violence, le crime, sans que jamais nous ayons vent de condamnations si exemplaires, que le moindre hurluberlu qui s’y risquerait y regarderait à deux fois avant de ravager l’école maternelle du voisinage et de brûler les voitures de leurs concitoyens.

Les assurances paieront probablement et les impôts des Français feront le reste pour combler tant bien que mal une brèche où décidemment, la France s’essouffle, pour ne pas dire se noie sans rémission.

Son laxisme judiciaire, son incapacité notoire à maintenir l’ordre dans de nombreux quartiers de grandes villes cachent le fiasco d’un système, celui qui consiste à relâcher les malfaiteurs faute d’avoir les moyens de les mettre hors d’état de nuire, celui qui consiste à donner raison au « racisme anti flic » contre quelques provocateurs dont le fond du pantalon traîne au sol, celui d’éviter d’injurier quelques-uns de ces malheureux enfants de la République par la présence inopportune d’une Police exécrée et honnie.

Des zones entières de ces villes sont hors de contrôle, la moindre intervention policière risque à tout moment d’être perçu comme une provocation et les réactions violentes déclenchent des émeutes qui tournent vite au pillage, à la casse, au vandalisme pour le vandalisme sans compter les passages à tabac, les insultes aux passants, le refus de toutes les formes d’autorité, les lancers de projectiles, jusqu’à des boules de pétanque sur des camions de pompiers, et même de gros objets du haut d’immeuble, morceaux de métal, vieux frigidaires…

N’importe quel Français que vous interrogerez vous dira son dégoût de politiques promptes à se partager des sièges confortables à l’Assemblée nationale et quelques médailles rutilantes, mais incapables et de fait non intéressés à faire respecter la République dans ses fondements.

L’article X de la déclaration des Droits de l’Homme de 1789 dit : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi ».

 

Nous remarquons que le premier cas est tout à fait respecté en France, que les opinions politiques sont en effet libre, bien que cachées la société étant divisée, mais nous remarquons aussi que la deuxième partie n’est que peu souvent réprimée par la Loi, celle de notre République.

C’est l’impuissance de la République qui depuis longtemps s’affiche au grand jour, et menace les fondements de notre Démocratie et j’ose le dire du pays tout entier. Ce triste exemple d’Amiens se répétera tant que la société française et ses politiques n’auront pas pris le taureau par les cornes.

La France sera-t-elle toujours l’otage de quelques ratés congénitaux qui pour crier leur haine du système et de leur échec ou fainéantise se vengent sur les écoles maternelles, les voitures de quelques étudiants et les poubelles publiques ?

C’est déjà un titre de gloire pour ces parasites de notre France, que de se voir ainsi médiatisés, de belles occasions de rouler des mécaniques, de sortir et montrer quelques armes en appelant au meurtre de policiers et de gendarmes, ou de brûler quelques drapeaux français sous le couvert de vidéos floutées…

Un soir d’un lourd été parisien, un 10 août 1792, un certain Napoleone Buonaparte assistait à la prise des Tuileries et au déversement sur le palais de toute la lie parisienne, la fange de la société. Devant le spectacle de femmes émasculant les cadavres de quelques gardes suisses ou du corps de Louis XVI, il ne put s’empêcher de marmonner « ah les cochons, quelques canons, et ils courraient encore ! ».

Certes nous ne sommes pas au point de souhaiter que les forces de l’ordre tire au canon de 105 sur des émeutiers, mais force est de constater que la démesure est si grande, le laxisme si grand par rapport à ce genre d’événements incontrôlables, que la situation ne fera que s’aggraver, jusqu’à qu’un de ces jours, nous ramassions dans la rue des cadavres, et nous ne serons plus dans la fournaise de la Révolution française. Ici et là des voix pitoyables s’élèveront pour dénoncer le triste sort de ses jeunes sans avenir, sur ses pauvres malheureux oubliés de la société, qui de fait n’ont que faire d’elle, et s’ils avaient un soupçon de courage et de volonté aurait tout de même fait quelque chose de leur vie !

Avons-nous le devoir d’assister chacun d’eux pour leur trouver une place de PDG dans une grande multinationale comme ils le mériteraient tous par leur grande intelligence, leurs initiatives brillantes, leur sens de l’entraide bref toutes ses qualités fantastiques qu’ils démontrent et nous lancent à la face dans les rues ?

Le suffrage universel est une chose, mais il ne doit pas faire oublier, même à un gouvernement de Gauche, que s’ils ont un pouvoir électoral désormais certain, aucune minorité, aucun lobbying (nous dénoncions celui des Opérateurs téléphoniques il y a peu), n’a le droit contre les intérêts de tous, de l’ensemble de la société de prendre en otage la France par la violence, le crime, le vandalisme et l’insulte.

Aucune compromission, aucun dialogue, aucune négociation, aucun laxisme ne résoudront la fracture sociale dans lequel ses gens se prélassent et se complaisent, aucun d’entre eux n’apprendra à respecter son voisin, sa ville, son pays avec des caresses qu’ils prendront comme autant de victoires et d’encouragement à recommencer, Chat échaudé craint l’eau froide dis le dicton…

Pensez-vous vraiment que des gens prêts à détruire une école maternelle méritent la compassion de leurs concitoyens ? Devons-nous subir quelques bonnes âmes qui leur trouveront dix excuses ?

A-t-on vraiment affaire à de pauvres gavroches quémandant leur pain dans la rue, ont-ils plus de droits que d’autres citoyens et l’aval de la communauté tout entière pour détruire par le fait de leur simple mécontentement et de leur haine ? Si chaque Français ayant quelque chose à crier se comportait ainsi la France serait rasée dans l’instant.

En 1999, alors que je me trouvais à Montreuil et que je dinais en compagnie de quelques amis dans un restaurant chinois, nous fûmes agressés à sa sortie par l’un de ses histrions, taillé « comme un sandwich SNCF » comme le dit la chanson.

Nous nous trouvions 4 gaillards face à la haine d’un adolescent de 15 ans, haut d’environ 1 m 65.

La scène aurait vraiment été ridicule si le personnage en question n’avait pas sorti une bouteille de Vodka et dans un français approximatif ne nous avait pas jeté à la face : « si tu me crèves t’ira en prison, mais moi je suis mineur, si je te perce le ventre je serais vite sorti… ».

Désarmé par une telle allégation nous avions poussé l’hystérique et avions passé notre chemin, ils devaient forcément y avoir quelques « grands frères » armés jusqu’aux dents pour nous apprendre à passer dans la rue. Nous sommes en 2012, et j’ai revu malheureusement plusieurs fois ce genre de scènes.

En continuant son laxisme avec des formules truculentes comme celle de Sarkozy en 2007, nous ne ferons que creuser les haines, le racisme et démontrer « aux racailles » qu’ils sont les maîtres et peuvent sans risque tout se permettre.

Et pire encore nous creuserons le lit d’un racisme inversé qui conduira un jour où l’autre au sang, et ce jour-là il sera bien trop tard pour se lamenter sur les cercueils, bien trop tard. /L

 

Source et publication:    http://french.ruvr.ru/2012_08_14/85029818/?fb_comment_id=fbc_10151151871500519_24613283_10151153795100519#f391d11c83f162e


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