Déstabilisation américano-israélienne : attaque islamiste à Grozny
L’attaque a démarré, selon les autorités, lorqu’un groupe de rebelles voyageant dans trois véhicules ont tués trois agents de la circulation qui avaient essayé de les intercepter à un barrage à Grozny.
Les assaillants ont ensuite poursuivi les combats contre les forces de l’ordre dans une école et dans un immeuble en flammes abritant des médias locaux.
Les assaillants se sont réclamés du principal mouvement islamiste de l’Emirat du Caucase, affirmant agir sous les ordres de son nouveau dirigeant, le cheikh Ali Abou Mouhammad.
Une attaque qui coïncide avec le 20e anniversaire de la 1ère guerre de Tchétchénie
L’attaque, qui a eu lieu à quelques heures d’un discours très attendu au Parlement du président russe Vladimir Poutine, dont l’arrivée au pouvoir il y a quinze avait été préparée par la seconde guerre de Tchétchénie. Elle constitue un revers pour son protégé Ramzan Kadyrov, qui dirige depuis 2007 d’une main de fer la Tchétchénie.
Elle intervient aussi deux mois après la mort de cinq policiers à Grozny, alors qu’ils empêchaient un jeune kamikaze de se faire exploser à l’entrée d’une salle de concert bondée.
Sept rebelles et deux policiers avaient aussi été tués dans des affrontements dans la république voisine du Daguestan début octobre.
Ces violences répétées ravivent les craintes d’un nouveau cycle de violences en Tchétchénie, à quelques jours du vingtième anniversaire du début de la première guerre russo-tchétchène, de décembre 1994 à août 1996, lancée pour étouffer les velléités indépendantistes de la république.