Islam : la guerre de 1500 ans entre tolérants et fanatiques
Méfie toi de l'homme qui n'a qu’un seul livre. (Saint thomas d’Aquin)
Jean Ansar
le 01/10/2014
modifié le 01/10/2014 à 22:37h
Pour les musulmans nous sommes en l’an 1435. Cette année là, dans notre calendrier, 14 avril : procès de Juifs à Majorque, accusés d’avoir crucifié un Sarrasin le jour du Vendredi saint pour se moquer de la Passion.
Les principaux membres des communautés sont mis à mort, les autres forcés d’accepter le baptême.
Dans toutes les religions monothéistes, la violence fanatique est présente et alterne avec des périodes de tolérance.
Mais pour l’Islam c’est encore plus évident et surtout cela continue en ce moment, hélas, au profit des obscurantistes. Dans Changer l'Islam, le dictionnaire des réformateurs de l’Islam, (Albin Michel) Malek Chebel, une grande voix qui prend des risques permanents, nous présente les figures de cette histoire de la réforme en Islam, aux visages multiformes : en effet, le monde islamique a connu des réformes libérales et modernistes, mais aussi des mouvements de révolutions réactionnaires, de retour vers une « pureté des origines » fantasmée.
L’histoire du Maroc peut être prise en exemple…. Chaque fois qu’une dynastie est devenue un peu libérale, des fondamentalistes sont venus du désert pour prendre le pouvoir et réinstaller un régime rigoriste.
L'histoire du Cid qui n’hésitait pas à mettre son épée invincible au service des musulmans de l'Andalousie est révélatrice. En 1087, il s'empare de Valence et en devient le «protecteur», faisant fi des prétentions du roi de Castille et du comte de Barcelone. Mais en 1092, la ville est conquise par les Almoravides, de redoutables guerriers venus du Maroc. Leur victoire est sans lendemain. Rodrigo impose un nouveau siège à la ville et la reprend deux ans plus tard. Ce premier succès des chrétiens face aux Almoravides a un grand retentissement dans toute la péninsule.
Il y a toujours eu des musulmans voulant faire table rase des connaissances en dehors du Coran. Il est bien beau de vouloir imposer une image d’Islam de tolérance, un Islam qui existe, mais stupide de vouloir cacher l’autre face de cette religion, sa face obscure.
Le second calife successeur de Mahomet Omar ibn al Khattab en est sans doute la meilleure illustration. À partir de 1203, Abdul al-Latif al-Baghdadi, historien arabe puis Ibn al-Kifti imputent la destruction définitive de la bibliothèque d'Alexandrie à Omar ibn al-Khattab qui aurait donné en 642 l'ordre de détruire la bibliothèque à son chef militaire Amr Ibn al-As.
Si cet épisode est parfois mis en doute, sa pensée, elle, est connue : «si ces livres sont conformes au Coran, ils sont inutiles, s’ils ne sont pas conformes ils sont mauvais» Cette politique de la table rase a été pratiquée contre les Bouddhas d Afghanistan récemment par les talibans mais bien avant en Inde et puis encore plus récemment à Tombouctou, en Egypte ou en Libye.
Et bien sûr c’est encore pire avec l'Etat islamique qui s’est emparé de villes antiques qui appartiennent au patrimoine de l'humanité. Saddam Hussein voulait faire revivre la gloire de Babylone pour son image, les islamistes veulent tout raser, on nous pardonnera de préférer Saddam.
Le groupe Etat islamique, qui estime que les statues sont de l'idolâtrie, a ainsi dynamité de nombreuses églises et autres monuments, sanctuaires des patrimoines chrétiens, juifs ou musulmans.
Ainsi, la tombe du prophète Jonas et de nombreuses statues à Mossoul ou encore des palais assyriens dans les zones de l'EI ont été "dynamités ou détruits", ont expliqué le Dr Abdullah Khorseed Qader, directeur de l'Institut irakien pour la conservation des antiquités et du patrimoine à Erbil, et Qais Hussen Rashied, directeur du musée de Bagdad, ancien directeur du patrimoine et des antiquités. «Il y a des mafias internationales qui s'occupent des vestiges et de tout ce qui a trait au patrimoine, qui informent Daesh de ce qui peut être vendu.
Il y a des intermédiaires mafieux», a souligné M. Rashied. «Daesh fait des fouilles pour vendre (des objets) sur les places européennes et asiatiques par l'intermédiaire des pays alentours. Ces montants financent le terrorisme», a-t-il accusé, jugeant impossible de chiffrer l'ampleur de ce trafic ou les pertes pour son pays.
Dans Le Figaro il précise: «On les coupe et on les vend. Des pièces sont inestimables... Certaines ont 2.000 ans, peuvent valoir très cher, mais comme il n'y a pas de marché réel, on ne peut dire combien ça vaut», a-t-il précisé. «On n'a pas encore de statistiques car Daesh est encore là. Pour le moment, c'est du terrain conquis par Daesh, il faut attendre ou tout faire pour reprendre. On ne peut rien faire», a-t-il conclu.
Dans Le Figaro il précise: «On les coupe et on les vend. Des pièces sont inestimables... Certaines ont 2.000 ans, peuvent valoir très cher, mais comme il n'y a pas de marché réel, on ne peut dire combien ça vaut», a-t-il précisé. «On n'a pas encore de statistiques car Daesh est encore là. Pour le moment, c'est du terrain conquis par Daesh, il faut attendre ou tout faire pour reprendre. On ne peut rien faire», a-t-il conclu.
L'Unesco a «partagé les coordonnées et toutes les informations pertinentes avec les états-majors engagés dans des frappes aériennes» pour éviter de bombarder des sites historiques, a également indiqué Mme Bokova.
Les autorités irakiennes en ont fait de même, soulignant qu'EI avait investi de nombreux palais ou sites pour s'en servir de bases.
Voila maintenant le bouclier culturel. Il faut en finir avec ces sauvages religieux et cela ne se fera que par la guerre au sol en les éradiquant.
Oui certains monuments sont plus précieux que les vies qui les menacent! L’homme est grand par ce qu’il créé, il faut l'empêcher de détruire quand cela est nécessaire.
Source et publication: http://metamag.fr/metamag-2303-Islam---la-guerre-de-1500-ans-entre-tolerants-et-fanatiques-Mefie-toi-de-l-homme-qui-n-a-qu%E2%80%99un-seul-livre.-%28Saint-thomas-d%E2%80%99Aquin%29.html