Le ministre français de l’intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré qu’environ 700 islamistes français sont partis faire le jihad en Syrie aux coté de l’Etat islamique.
Et il a précisé que les services du renseignement intérieur les surveillent pour éviter qu’ils se livrent, sur le sol français, à des actes de barbarie, en bon musulmans terroristes.
Et c’est exactement ce que Mohammed Merah et Mehdi Nemmouche ont fait, et la DCRI n’a rien vu.
Aussi je pose la question puisqu’au journaliste ne veut faire son métier :
- Combien, parmi les 700 islamistes, sont déjàrentrés, à l’instar de Merah et Nemmouche ?
- La Police le sait-elle ?
- Sont-ils « aussi bien » surveillés que Nemmouche et Merah ? Ou pas du tout ?
… Ou si mal que Nemmouche a pu, après son retour de Syrie :
• trouver le financement de l’opération,
• acheter des armes,
• se rendre en Belgique commettre ses crimes,
• se cacher toute une semaine,
• fuir vers l’Algérie, où il a été attrapé non pas par les équipes en charge de le surveiller, mais lors d’un contrôle de routine. Et s’il n’avait pas fait l’erreur de transporter avec lui dans un sac les armes et les vêtements utilisés au musée de Bruxelles, il serait probablement en Algérie en train de savourer en héros avec ses amis l’élimination des juifs assassinés.
La population n’est elle pas en droit de savoir ?
Les services de renseignement connaissent-ils leurs adresses, suivent-ils leurs allers et venues, leurs faits et gestes, ou sont-ils dans le brouillard total comme pour Merah et Nemmouche qui ont pu acquérir les armes de leurs crimes sans difficulté ?
Je vais même plus loin…
Existe-t-il vraiment, en France, une cellule anti-islamistes opérationnelle à la mesure du danger ?
Si je dis cela, c’est qu’en prenant connaissance des commentaires du journaliste et ex-otage Nicolas Hénin sur Mehdi Nemmouche, je me dis que le politiquement correct commence à coûter cher en vies humaines.
Nemmouche a violé une femme, l’a égorgée, et a décapité son bébé
Nous avons un Mehdi Nemmouche, islamiste radical, qui a violé une femme, l’a égorgée, et a décapité son bébé. Il a « pris un « plaisir pervers à torturer » les prisonniers syriens. « On entendait les prisonniers hurler toute la nuit, jusqu’à l’heure de la prière, sous ses tortures » diront les ex-otages.
De retour en France, il monte un attentat et abat de sang froid, calmement, professionnellement, quatre innocents au musée juif de Bruxelles, pour tuer des Juifs. Et selon les témoignages des otages, il avait planifié un attentat majeur en France « cinq fois pire » que la tuerie de Toulouse de Mohammed Merah en 2012, qui a fait sept morts juifs, dont cinq enfants en bas âge (le procureur de Paris a depuis démenti cette information, en affirmant que les services de police n’avaient « aucune information sur un plan d’attaque terroriste le 14 juillet à Paris » – mais on notera, pas plus rassurés, qu’ils n’avaient aucune information non plus sur la tuerie de Toulouse et de Bruxelles…)
Surtout gardez bien tout cela à l’esprit et lisez maintenant ce qu’en dit de lui Nicolas Hénin, son otage, qui visiblement a une compréhension très romantique, très islamophile de l’islam :
Nemmouche, qui était connu sous le pseudonyme d' »Abou Omar le cogneur », est un « égocentrique et affabulateur pour qui le jihad n’est finalement qu’un prétexte pour assouvir sa soif maladive de notoriété. Un jeune homme paumé et pervers ». « Il n’était probablement pas parti en Syrie pour se battre pour un quelconque idéal mais, avant tout, sans doute par manque de reconnaissance, pour se réaliser, pour réaliser une sorte de cavalcade meurtrière dont il avait fomenté le dessein »
Un jeune un peu paumé en sorte… mais surtout pas un islamiste qui applique le coran à la lettre, comme les terroristes d’Ei, d’al Qaïda, de Boko Haram, du Hamas et du Hezbollah…
Et Hénin ajoute :
« C’est alors que j’ai compris qu’il n’avait aucune envie de mourir en martyr (…) Il ne voulait qu’un beau procès. Faire la une, à l’image d’un Merah qu’il citait souvent en exemple. Et, pourquoi pas, couronnement suprême, faire lui aussi l’objet d’un ‘Faites entrer l’accusé’… »
Ca ne fait aucune doute, Hénin est un spécialiste de la psychologie des criminels…
Aussi je pose une nouvelle fois la question : les autorités françaises ont-elles vraiment pris la mesure du danger islamiste, ont-ils le contrôle sur 100% des terroristes ?
(On voit ce qui arrive lorsqu’un seul d’entre eux n’est pas surveillé), où la peur de l’islamophobie règne dans les services au point que le danger est minimisé, marginalisé, voire partiellement nié ?
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