La Reconquista de l’Espagne … par l’Etat Islamique
Photo postée sur le compte twitter d’un supporteur de l’Etat islamique, tenant le drapeau noir du djihad devant le palais Aljaferia à Saragosse.
« Soutien d’al-Andalus : quand nous reviendrons en Espagne, il ne sera pas difficile de la reconquérir. »
L’obsessions musulmane: la Reconquista d’al-Andalus, le paradis perdu
« Rappelons ici que le mythe de l’Andalousie tolérante, qui aurait constitué un âge d’or pour les trois religions, a été forgé par l’Europe pour faire accepter l’islam.
Tout ce qui concerne les combats, le statut humiliant du non Musulman, ou dhimmi, a été soigneusement gommé. Il s’agit d’une véritable falsification de l’histoire réelle »
(Anne Marie Delcambre)
Ce mythe de l’âge d’or d’al-Andalus suscite chez les Musulmans la profonde nostalgie d’un paradis perdu. Il est savamment entretenu par les élites intellectuelles, politiques et médiatiques occidentales, au service du néfaste projet Eurabia. Ces dernières n’hésitent pas à utiliser les termes les plus flatteurs, pour nous faire avaler la couleuvre d’un islam doux, raffiné, tolérant et nous vanter toutes les merveilles de l’islam des lumières, sans lequel nous serions toujours plongés, nous les misérables occidentaux, dans un obscurantisme des plus profonds.
L’Etat islamique dévoile aujourd’hui, sans pudeur aucune, la véritable nature de l’islam des « lumières », la nature guerrière de l’islam et le statut cruel déshumanisant de dhimmi, réservé aux non Musulmans.
En outre, ce mythe dédouane l’islam classique, à l’origine de l’idéologie totalitaire islamiste.
Et ce rêve de reconquête des terres perdues de l’islam en Occident hante de plus en plus les esprits tordus des nouveaux djihadistes européens de papier, à qui l’Occident a ouvert généreusement et naïvement ses bras, au nom de nos valeurs démocratiques. Pour nous remercier, ils ne songent qu’à nous soumettre et à détruire nos démocraties.
Nous sommes tous l’Etat islamique
En Espagne, de « pieux » musulmans radicaux ont lancé une campagne via les médias sociaux visant à soutenir le groupe djihadiste de l’Etat islamique (IS).
Des posters reproduisant les photos de sites et monuments célèbres arborent des slogans en arabe : « Nous sommes tous l’Etat islamique », « Longue vie à l’Etat islamique ».
Une affiche montre la photo du palais médiéval islamique d’Aljaferia dans la ville espagnole de Saragosse, sur lequel flotte le drapeau noir associé à l’Etat islamique. Sur une autre, apparaît la photo de la célèbre plage de La Concha, dans la ville basque de San Sébastian. Et sur un poster, représentant une image de la statue de Jésus sur le Mont Urgull à San Sebastian, l’on peur lire, écrit en arabe : « Al-Andalus » au lieu de « Pays Basque ».
Cette campagne d’affiches revendicatives a été organisée après la diffusion, par les djihadistes de l’IS, d’une vidéo dans laquelle ils exprimaient leur vœu de libérer al-Andalus des non Musulmans et de l’annexer à leur nouveau califat islamique.
Al-Andalus est le nom arabe donné aux régions d’Espagne, du Portugal et de France, occupées par les conquérants musulmans, aussi connus sous le nom de Maures, de 711 à 1492. Comme le Pays basque était entouré de montagnes, les Maures ne réussirent jamais à l’occuper.
Dans un vidéo, un djihadiste s’exprimant en espagnol avec un fort accent maghrébin déclarait :
“Je donne un avertissement au monde entier: nous vivons sous la bannière du califat islamique. Nous sommes prêts à mourir pour lui jusqu’à ce que nous libérions toutes les terres occupées, de Jakarta à l’Andalousie et je déclare : L’Espagne est le pays de nos ancêtres et nous allons le reprendre avec la puissance d’Allah. »
Les Musulmans radicaux, tout comme les Musulmans « modérés » sont persuadés, que tous les territoires perdus lors de la Reconquista de l’Espagne par les Chrétiens appartiennent toujours au royaume de l’islam. Ils prétendent que la loi islamique leur donne le droit d’y retourner et de rétablir la domination musulmane.
Il faut avouer que nos gouvernements font tout pour les aider à y parvenir. Une fois une terre occupée par un Musulman, cette terre devient terre musulmane pour l’éternité, selon la croyance islamique.
Depuis ces dernières années, le retour d’al-Andalus – actuellement occupé par des impurs infidèles – dans le giron de l’islam, est devenu une véritable obsession pour tous les Musulmans et les appels à reconquérir al-Andalus deviennent de plus en plus fréquents et virulents.
Commentant la dernière vidéo, le Secrétaire d’Etat à la Sécurité espagnole, F. Martinez, a déclaré que la police espagnole devait rester vigilante face à une grave menace djihadiste.
Les Autorités marocaines ont alerté la police espagnole que plus de 3000 djihadistes marocains, ayant combattu en Syrie et en Irak, commencent à revenir au pays, et qu’un grand nombre d’entre eux va essayer d’infiltrer l’Espagne, via les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.
Le Ministre marocain de l’Intérieur, Mohammed Hassad, a récemment identifié 1.221 marocains qui ont rejoint les groupes djihadistes en Syrie et en Irak, ainsi que 2.000 autres, citoyens de divers pays européens, incluant l’Espagne.
Les services espagnols et marocains du contre-terrorisme ont accru leurs efforts pour détruire les cellules djihadistes, qui prolifèrent dans les deux pays.
Le 14 août dernier, neuf membres d’une cellule de recrutement pour l’Etat islamique furent arrêtés dans le nord du Maroc, pas très loin de Ceuta.
Les arrestations ont eu lieu dans les villes marocaines de Fez, Tétouan et Fnideg, lors d’une opération conjointe entre les forces de police du contre-terrorisme marocaines et espagnoles.
Toutes les personnes arrêtées sont des citoyens marocains. Certains ont effectué plusieurs voyages à Ceuta pour recruter des djihadistes et récolter des fonds pour l’IS.
« Les dihadistes, recrutés par la cellule, recevaient des instructions sur le maniement des armes, l’assemblage et le placement d’engins explosifs et le vol des voitures, afin de participer à des attaques suicides ou à des combats dans les zones de conflit » selon un rapport émis par le Ministre espagnol de l’Intérieur.
« Certaines de ces recrues sont soupçonnées d’avoir participé à des décapitations en Syrie et en Irak. La police examine également des ordinateurs et des dispositifs de stockage de données, afin de déterminer s’il existait des plans pour perpétrer une attaque terroriste sur le sol marocain. »
Le 4 août dernier, une femme espagnole de 19 ans et une adolescente de 14 ans furent arrêtées à Melilla, juste quelques jours avant leur départ pour le djihad en Syrie. Ce sont les premières Espagnoles à avoir été empêchées de suivre la voie du djihad pour la cause d’Allah.
“Les deux jeunes femmes essayaient de traverser la frontière marocaine dans le but de rejoindre le réseau, qui les aurait immédiatement envoyées dans la zone de conflit entre la Syrie et l’Irak » avait déclaré le Ministre de l’Intérieur.
La femme de 19 ans fut relâchée après avoir remis son passeport aux Autorités, l’adolescente de 14 ans – qui selon la police, semblait pleinement convaincue qu’elle faisait le bon choix en devenant une djihadiste – est actuellement détenue dans un centre de détention pour jeunes, sans aucun accès à Internet. Les parents de l’adolescente ont affirmé qu’elle s’était radicalisée en consultant les sites web des djihadistes.
En juin, la police de Madrid avait arrêté 10 individus (huit Marocains, un Algérien et un Bulgare) sur base d’allégations, les dénonçant comme membres d’un réseau international de recrutement de djihadistes pour le Califat islamique.
Le meneur du groupe était un Marocain de 47 ans, Lahcen Ikassrien, qui fut arrêté en Afghanistan en 2001 et relâché après avoir passé trois ans et demi à Guantanamo.
En juillet 2005, le gouvernement américain l’avait remis à l’Espagne, où il devait être poursuivi en justice pour coopération avec al-Qaïda.
En octobre 2006, la Haute Cour espagnole prononça son acquittement, au motif qu’il n’existait pas de preuve véritable, quant à ses liens supposés avec le groupe terroriste.
Ikassrien, qui vit à Madrid, faisait partie d’une cellule dirigée par Abu Dahdah, un Espagnol d’origine syrienne, condamné à 27 ans de prison pour sa participation aux attaques du 11 septembre 2001 et pour être l’un des fondateurs d’al-Qaïda en Espagne.
En février 2006, la Cour suprême espagnole réduisit sa peine à 12 ans, car sa participation à la conspiration du 11 septembre 2001 n’avait pas été prouvée. Il fut relâché en 2013.
La justice espagnole est aussi laxiste qu’ailleurs en Occident.
En mai, la police espagnole élimina une cellule à Melilla, soupçonnée d’avoir recruté 26 djihadistes (24 Marocains et 2 Espagnols) pour des groupes d’al-Qaïda combattant en Libye et au Mali. Les six membres de la cellule sont des citoyens « espagnols ». L’un d’eux, Benaissa Laghmouchi Baghdadi, est le premier djihadiste a être revenu du Mali. La police a déclaré que la cellule utilisait les médias sociaux, comme Sharia4Spain, pour recruter les djihadistes.
En mars, les polices espagnoles et marocaines arrêtèrent 7 présumés djihadistes, qui appartenaient à une cellule opérant dans la ville de Malaga. Quatre des suspects furent arrêtés en Espagne et les trois autres au Maroc. Les Autorités espagnoles ont affirmé que cette cellule, l’une des plus importantes en Europe, était responsable du recrutement du plus grand nombre de djihadistes, plus que n’importe quel autre réseau démantelé en Espagne jusqu’à présent,
L’individu suspecté d’être le leader de la cellule est un espagnol, prisonnier d’un fauteuil roulant, converti à l’islam, qui se fait appeler Mustafa Maya Amaya. Maya, fils d’immigrés espagnols, venus en Belgique dans les années soixante pour y trouver du travail, naquit à Bruxelles il y a 51 ans. Après sa conversion à l’islam, il changea son nom de Raphaël à Mustafa.
Selon la police, Maya, qui maintenait des liens étroits avec des cellules en Belgique, en France, en Indonésie, en Libye, au Mali, au Maroc, en Tunisie, en Turquie et en Syrie, est soupçonné de recruter des douzaines de volontaires djihadistes sur Internet et de les envoyer, après un important travail de sélection, rejoindre des organisations terroristes au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
L’opération d’infiltration fut menée le 14 mars, trois jours après la commémoration du 10ème anniversaire de l’attentat de la gare de Madrid-Latocha en 2004, qui fit 191 victimes et près de 2000 blessés. Depuis lors, plus de 470 suspects ont été arrêtés en Espagne, selon le Ministre de l’Intérieur Jorge Fernandez Diaz.
« Il est clair que l’Espagne fait partie des objectifs de la stratégie du djihad global » a déclaré F. Diaz à le veille du triste anniversaire. « Nous ne sommes pas les seuls, mais nous sommes dans leur ligne de mire. »
Non, vous n’êtes pas les seuls, Monsieur Diaz, tous les pays occidentaux sont dans la ligne de mire des djihadistes, les USA, le Canada et l’Australie font également partie des cibles privilégiées des guerriers d’Allah. C’est la façon islamique de nous remercier de les avoir si généreusement accueillis chez nous … nous les dhimmis.
Les services du contre-terrorisme occidentaux doivent être constamment sur la brèche. Grâce à leur travail de titan, de nombreux attentats islamistes ont été avortés, et nous leur devons une fière chandelle, mais leur tâche va s’avérer de plus en plus ardue, car les terroristes islamistes ont tissé de gigantesques toiles d’araignée partout en Occident, encouragés par le silence des Musulmans dits « modérés ». Une fois détruites, ces toiles se reconstruisent très rapidement.
Et malgré ces menaces, l’Espagne, comme les autres pays européens, continue à accueillir à bras ouverts des milliers de nouveaux musulmans en provenance de pays crachant leur haine de l’Occident.
L’Espagne sera-t-il le premier pays européen à tomber entre les griffes des djihadistes du diable ?
Tandis que les Musulmans s’entretuent dans des guerres intestines pour la domination du monde, les Européens ferment leurs yeux, se bouchent leurs oreilles, par crainte d’être accusés d’islamophobie par les gauchistes au pouvoir, soutenus par ceux qui se voient déjà dans le futur grand califat islamique.
La vidéo du journaliste américain lentement égorgé, puis décapité par un « pieux » Musulman membre du Califat islamique qui prône le retour à l’islam du VIIe siècle, va peut-être servir d’électrochoc à tous les naïfs, qui ne réalisent pas encore la brutalité intrinsèque à l’islam.
L’Etat islamique, malgré sa progression fulgurante, sa virulence et sa barbarie, n’est pas aussi puissant, aussi invincible, que ses récents succès en Irak et en Syrie semblent le faire accroire. Sa force réside dans le fait qu’il s’attaque à des «ennemis » faibles, des soldats mal armés, terrorisés, à des enfants, des femmes, des Chrétiens, des Yézédis, des Turkmènes, des Shabak, tous des civils sans défense.
Sa nuisance continuera de croître aussi longtemps que le monde civilisé évitera d’intervenir. Dès que le monde civilisé se réveillera et l’attaquera, cette organisation satanique sera détruite. Et c’est en bonne voie. Les gouvernements américains et européens semblent enfin avoir compris que la seule riposte appropriée à ces barbares d’une cruauté diabolique, n’est pas la négociation, mais leur destruction.
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Source : « Islamic State : We will take Spain back » by Soeren Kern – Gatestone Institute