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GAZA : LE CYNISME DU HAMAS ......

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REVUE DE PRESSE 


16/11/2012

Le cynisme du Hamas: tirer à côté de jeux infantiles ou de mosquées

Vieille technique connue mais que le grand public ne sait pas forcément: la stratégie du Hamas (comme d'autres mouvements islamistes) est de provoquer en réaction des frappes sur des zones apportant médiatiquement commisération et légitimité pour la poursuite des tirs.

Cette image révélée hier par l'armée israelienne montre que des tirs de roquette Fajr-5 sont effectuées depuis des zones civiles tels des terrains de jeu ou des mosquées. (source WND)

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ET AUSSI

 

Gaza: un 2 ème avion israélien abattu, les colonies sous le feu des roquettes
L’équipe du site

Un cinquième Dome de fer déployé à Tel-AvivAu quatrième jour de l’agression israélienne contre Gaza, la résistance tient toujours bon.

 Malgré les raids intensifs contre Gaza, le lancement des roquettes contre les territoires occupés n’a pas connu de répit. Plus de 700 roquettes de différents calibres ont frappé de plein fouet les colonies du Néguev, d’Ashdod, de Shaar Hanéguev, de Sdot, d’Ofakim, de Beersheva, d’Ashkol de Sofa, de  Gutsh Etzion et autres.

Les tirs de la résistance ont également visé ce samedi des soldats près de la frontière avec Gaza, blessant trois d’entre eux, a rapporté l’AFP.

Un deuxième avion abattu

Vendredi soir, les brigades AlQassam ont abattu un avion de guerre israélien avec un missile sol-air. Les résistants étaient à la recherche des débris à l'ouest du centre de Gaza.

Plus tard, la direction de l'armée d'occupation israélienne a officiellement annoncé la perte de contact avec les deux pilotes de l'avion visé. Une information relayée par la deuxième chaine de télévision israélienne.

Il est à noter qu’il s’agit du deuxième avion israélien abattu à Gaza en moins de 48 heures.

Invasion de Gaza et Menaces du Jihad

Des soldats israéliens à la frontière avec GazaVu l’échec des raids israéliens à mettre fin aux tirs palestiniens, l’armée d’occupation s’apprête à envahir la bande de Gaza, ont déclaré des officiers israéliens.

Des officiers israéliens ont assuré au site Ynet que leur  entrée à Gaza va couter cher et d’ajouter : Nos pertes seront lourdes. 

En riposte, les brigades d’AlQuds, bras militaire du Jihad islamique, ont mis en garde contre toue invasion, menaçant  de frapper plus loin que Tel Aviv.

Vendredi, une roquette Fajr 5, de fabrication iranienne, est tombée à 200 mètres de l'ambassade américaine à Tel Aviv.         

Les brigades d’AlQuds ont également annoncé le déploiement de l'unité Fajr 5 tout au long de la frontière de la Bande de Gaza pour contrer toute invasion israélienne.

Les brigades d’AlQuds ont également menacer les officiers israéliens : Gaza sera un cimetière pour vos soldats et Tel-Aviv une boule de feu.

 Gaza : 39 martyrs, le siège du gouvernement Hamas détruit

Une mère pleurant sa fillette tué suite à un raid israélienEntre-temps, des bombardements israéliens intensifs sur la bande de Gaza ont fait samedi neuf martyrs et détruit le siège du gouvernement du Hamas.

Depuis le lancement mercredi de l'offensive "Colonne de fumée", 39 Palestiniens sont tombés en martyre dont neuf enfants et 345 ont été blessés dans les raids aériens israéliens, selon des sources médicales palestiniennes.

Les frappes aériennes se poursuivaient à un rythme soutenu à la mi-journée, selon les journalistes de l'AFP. Quelque 180 raids aériens ont été effectués dans la nuit de vendredi à samedi, selon un décompte de la télévision israélienne.

 

 

Les colons du sud de la Palestine occupée loue l’offensive contre Gaza
 

Les colons de Kiryat Malachi fuient les roquettes palestiniennes"Il était temps de réagir", disent les habitants du sud d'Israël exposés aux roquettes de Gaza en se félicitant des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, malgré les ripostes et trois morts jeudi à Kiryat Malachi.
   
"Même si les tirs se poursuivent, l'opération militaire doit continuer jusqu'à ce qu'on ait le calme ici", opine Gaby Peretz, un collègue de l'un des civils israéliens tués en début de matinée à Kiriat Malachi, une ville populaire de 20.000 habitants à 30 km de la bande de Gaza.
   
Le député israélien David Ben Ari "Les Palestiniens doivent payer le prix fort", martèle-t-il, aux côtés du  député d'extrême droite Michaël Ben Ari venu "soutenir les habitants du quartier".
  "Israël doit cesser d'utiliser des pincettes. Gaza doit être rouge du sang des terroristes", assène le parlementaire, applaudi, qui comme ses collègues de la Knesset (Parlement) est en campagne électorale avant le scrutin du 22 janvier.
   
Le ministre de l'intérieur israélien Eli IshaïLes visites de ministres se succèdent dans l'immeuble dévasté de la rue Chabad à Kiryat Malachi, chacun renchérissant sur la nécessité de l'offensive contre Gaza malgré la situation d'insécurité pour les habitants.
   "Nous n'avons pas d'autre choix que de poursuivre l'opération", plaide le ministre de l'Intérieur Elie Yishaï.
   
Les ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne sont venus visiter Kiryat Malachi, condamnant les tirs de roquettes de Gaza et demandant que "les populations civiles israéliennes comme palestiniennes soient épargnées".
   
"Nous sommes à bout de nerfs depuis des années à cause de ces tirs de roquettes, il est temps de ramener le calme", affirme Israël Bitane, 49 ans, originaire de Netivot, petite ville proche de Gaza.
  

Appartement détruit à Kiryat MalachiIl a passé la nuit avec sa femme, ses six enfants, sa mère nonagénaire et une quarantaine de personnes dans un abri public de crainte des représailles palestiniennes à l'élimination mercredi par l'armée israélienne du chef militaire du Hamas à Gaza, Ahmad Jaabari.
   
La moitié des occupants de l'abri sont des enfants qui jouent en pyjama tandis que les adultes suivent l'évolution de la situation sur un écran de télévision.
  

"Bravo, Bibi!"

   Les trois colons tués à Kiryat Malachi"Demain, on part passer quelques jours chez la famille dans le nord du pays", confie Yaniv Alon, père de trois enfants qui évoque "un sentiment d'impuissance ces derniers jours". "Chaque alerte est un moment d'angoisse, je ne peux plus vivre dans cette situation", ajoute-t-il.
 Sa fille Liel, 14 ans, raconte "la maison qui tremble, la peur d'aller à l'école le matin, la course la nuit vers l'abri quand l'alerte retentit".
   
Maison détruite à Netivot en septembre dernierDans ce quartier modeste de Netivot, on applaudit l'opération militaire israélienne lancée mercredi.
   "On ne veut pas vivre avec la question permanente de savoir où se réfugier, et cette opération nous rassure car elle peut mettre fin aux attaques palestiniennes sur tout le sud du pays", assure Israël Bitane.
   Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, surnommé Bibi, "a compris que sans attaque sur Gaza maintenant, on n'aurait pas voté pour lui", ajoute ce camionneur qui toute sa vie a voté pour le Likoud, le parti de droite de M. Netanyahu.
  

"Bravo Bibi! On est avec toi!", commentent les voisins quand le bruit des explosions de roquettes couvre les conversations.
   
la rabbin Elie KlingLa menace des tirs n'a pas fait changer le programme des élèves de Hemdat Hadarom, un institut religieux de formation d'enseignantes.
   Près de 40 filles se sont rassemblées pour fêter l'anniversaire de l'une d'elles. Leurs dortoirs sont équipés d'abris où elles se réfugient à chaque alerte.
  

Pour le rabbin Elie Kling, qui dirige le département français de l'institut, "on continue la vie normalement tant que les autorités ne nous demandent pas d'évacuer nos élèves".
   "Nous attendons depuis longtemps cette riposte, et nous félicitons les autorités d'avoir pris enfin la bonne décision. Même si on nous demande de rester un mois dans les abris, on le fera avec joie", assure David Bouskila, le maire de Sdérot, une autre ville du Sud.
  

 

Source: AFP

 

Source et publication:  http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=85411&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=20&s1=1

 
 

Cette galaxie islamo-djihadiste qui menace Israël

 

Par Georges MalbrunotMis à jour le 16/11/2012 à 21:40 | publié le 16/11/2012 à 18:26  
 

INFOGRAPHE - Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, est débordé par des ultras soutenus par l'Iran.

Plusieurs factions gazaouies sponsorisées par des pays musulmans rivalisent dans l'escalade militaire contre Israël.

• Le Hamas

Issu de la confrérie des Frères musulmans, le parti gère la bande de Gaza depuis qu'il en a ravi le contrôle par la force, en 2007, à l'Autorité palestinienne.

Ces derniers mois, l'Iran lui a coupé son aide financière (500 millions de dollars versés chaque année) en riposte aux critiques des dirigeants du Hamas en exil à Damas, opposés à la répression des opposants menée par Bachar el-Assad.

Pour boucler ses fins de mois, il doit désormais se retourner vers ses sponsors égyptien et surtout qatarien. Mais depuis la dernière opération israélienne à Gaza, en janvier 2009, sa branche militaire a largement renouvelé ses stocks. Grâce à l'Iran, la portée et la sophistication des missiles du Hamas se sont considérablement renforcées au point d'atteindre désormais Tel-Aviv.

Outre des roquettes Katioucha, l'arsenal du Hamas compte des missiles Grad et Fajr, ainsi que la version irano-chinoise de la Katioucha (à plus longue portée).

Pour se préparer à une guerre souterraine, comme celle que mena le Hezbollah à Tsahal en 2006 au Liban, ses unités combattantes ont été équipées d'un système de communication sophistiqué et leurs missiles d'un système de guidage fourni par l'Iran. Le Hamas dispose également de cadres formés aux engins explosifs improvisés, qui provoquent de lourds dégâts contre des convois militaires.

Avant sa rupture avec Téhéran et Damas, le Hamas envoyait chaque année en formation des dizaines, voire des centaines, d'activistes en Syrie et en Iran.

Ses combattants suivraient également des instructions au Soudan, pays que Tsahal visa à plusieurs reprises, ces dernières années. Fin 2011, les renseignements nigérians interceptèrent treize conteneurs d'armes iraniennes destinées au Hamas, camouflées en matériaux de construction.

Les pièces détachées de missiles sont acheminées à Gaza via les tunnels de contrebande qui s'ouvrent sur le Sinaï égyptien.

• Le Djihad islamique

C'est lui qui a revendiqué le tir de missiles Fajr 5 de fabrication iranienne qui, pour la première fois jeudi, a atteint Tel-Aviv.

Le Djihad est la formation palestinienne la plus proche de l'Iran, mais sa capacité de nuisance est beaucoup plus faible que celle du Hamas. Il n'a rompu ni avec l'Iran ni avec la Syrie. Sévèrement touché par les sanctions internationales, Téhéran lui a toutefois restreint son aide financière depuis 2009. Il n'a plus revendiqué d'attentat contre Israël depuis 2008, concentrant ses efforts sur des tirs de roquettes contre l'État hébreu.

Ce qui contraignit le Hamas à agir contre lui, entraînant ces derniers mois une nette détérioration de leurs relations.

Poussé par Téhéran et Damas, le Djihad compte profiter de la crise pour durcir sa posture face au Hamas, afin d'apparaître comme le fer de lance de la guerre contre «l'ennemi israélien».

• La mouvance djihadiste

Elle a prospéré après la lutte fratricide à laquelle se sont livrés le Hamas et l'Autorité palestinienne, après 2007.

 

Une demi-douzaine de groupuscules (Armée de l'islam, Compagnons d'Allah) rassemble quelques centaines de membres. Ils recrutent à partir des déçus du Hamas, devenu gestionnaire de la bande de Gaza, et marginalement auprès d'étrangers qui y pénètrent, via les tunnels.

Ces groupes se réclament d'al-Qaida, mais aucun d'entre eux n'a encore été adoubé par son chef, Ayman al-Zawahiri. Ils auraient acquis des roquettes parvenues à Gaza après les razzias effectuées dans les stocks de Kadhafi, l'an dernier, après sa chute. Ils reprochent au Hamas de les freiner dans leurs tirs contre Israël.

L'Iran est accusé d'avoir profité du relâchement de la surveillance de l'armée égyptienne sur le Sinaï pour y aider des groupes djihadistes ayant des relais dans certains camps de réfugiés de la bande de Gaza.

LIRE AUSSI:

» «Le Hamas s'est soigneusement préparé»

» Gaza: «Une mèche allumée par les djihadistes»

 

source et publication:          http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/16/01003-20121116ARTFIG00615-cette-galaxie-islamo-djihadiste-qui-menace-israel.php?m_i=s7rsWX12NFW3RIFloOPK39S6RljyN_oeeiY087_LuMqRNCRYY


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