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IRAK- KURDISTAN ! TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

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18Aug

Est-ce que l'islam ne serait-il pas victime de l'islamisme ?

 

Informations Irak - Kurdistan ...

Publié par AL de Bx - 

Les crimes contre l’humanité des extrémistes en Irak doivent être dénoncés comme des actes incompatibles avec la religion sur toutes les tribunes.

 

Depuis le début des exactions des jihadistes en Irak, l’islam est dévalorisé par ceux mêmes qui prétendent le promouvoir.

L'État islamique s’est déclaré sunnite et salafiste, mais il promeut une haine féroce envers ceux qui ne partagent pas ses vues. On y voit un refus de la modernité, de la démocratie, de la laïcité et une profonde misogynie. Ce qui le rend cependant particulièrement inhumain est que ses soldats massacrent et torturent actuellement des civils et plus particulièrement des Yézidis. Partout où ils sont entrés, que ce soit à Shengal, Mossoul, Qaraqosh ou Makhmour, des femmes ont été violées, éventrées et des enfants décapitées. Des amas de cadavres ont été vus dans les rues à la suite d’exécutions de masse. Plusieurs centaines de personnes auraient même été enterrées vivantes et d’autres auraient été vendues comme des animaux. Des individus dépourvus de toute humanité salissent actuellement l’islam pour leur propre profit. Comme cela est arrivé à plusieurs autres religions dans le passé, l’islam est donc actuellement aux prises avec des hommes sans scrupule pour qui la vie humaine n’a aucune valeur. L'Algérie a bien connu la violence islamiste. Les religieux fous y ont fait plus de 100 000 morts et obligé à l'exil des milliers de médecins et d'universitaires. Ceux qui effectuent ces massacres en Irak ne sont malheureusement que les plus visibles d’une imposante cohorte de malfaiteurs. Depuis quelques mois, une poussée djihadiste a touché de nombreux pays. Ces assassins ont en commun de se proclamer d’une religion pacifique pour soumettre et martyriser la population. L'islam est malade de l'islamisme. Ce n’est pas la première fois qu’une religion est trahie par ceux qui disent vouloir la mettre en valeur. Les chrétiens n’ont pas de leçons à donner à ce sujet. Que ce soit pendant l'inquisition, les croisades ou la chasse aux sorcières, les religieux chrétiens ont aussi fait leur lot d’innocentes victimes. L'islam politique comme le christianisme politique est en réaction à la modernité qui a changé l'ordre traditionnel. Les hommes qui s’en prétendent veulent rétablir l’ordre structuré pendant des centaines d’années par la normativité religieuse. Les crimes contre la population ne sont d’ailleurs pas réservés aux fous de Dieu. Que l’on se rappelle l'Allemagne des SS d’Hitler, la Russie des bolcheviques de Staline ou le Cambodge des Khmers rouges de Pol Pot. Les massacres d’innocents semblent être une marque de commerce des fanatiques, mégalomanes et autres individus déséquilibrés qui refusent toute limitation et n'acceptent aucun frein. Ce qu’il y a de particulier avec les islamistes modernes est qu’ils mettent sciemment en avant la face obscure du Coran. S’ils se réclament du verset 29 de la sourate 9 qui demande la mort pour les païens, il passe sous silence le verset 256 de la sourate 2, qui affirme qu’il n’y a pas de contrainte en religion. D’autres versets demandent aussi de discuter pacifiquement avec les personnes qui pratiquent d’autres religions monothéistes. Un verset affirme même que seul Dieu connaît la vérité. Les extrémistes religieux mettent donc de l’avant une interprétation tronquée des principes de l’islam pour justifier des actions qui n’ont rien à voir avec ses véritables valeurs. Les populations des pays où le printemps arabe a eu lieu ont réalisé un peu tard que l’islam politique n’était pas la solution à leurs problèmes socioéconomiques. Des femmes modernes et éduquées ont vu leurs acquis menacés.

En Égypte, les Frères musulmans n'ont pas non plus su trouver comment répondre aux aspirations de ceux qui venaient de chasser le dictateur Moubarak.

La théocratie est peu soluble dans la démocratie et encore moins pertinente pour faire des sociétés développées modernes. La soumission à des percepts archaïques et contraires aux droits de l’homme empêche toute perspective de démocratisation et de progrès social. Les régimes autocratiques islamistes empêchent leurs nations de s’élever au rang de pays émergents. Ces monstres qui prennent le pouvoir un peu partout ne pourraient le faire s’ils n’étaient pas aidés. Dans le cas de l'État islamique, le Qatar est montré du doigt en tant que bailleur de fonds. Celui-ci lui apporterait son soutien financier, matériel et militaire. Des organisations wahhabites et salafistes du Golfe contribueraient aussi à soutenir le califat. Peut-on alors se surprendre que le pétrole soit un enjeu stratégique pour l’État islamique et que l’organisation terroriste contrôle déjà plusieurs gisements en Irak et en Syrie ?

Tant que l'on peut appeler un chat un chat & la charia, la charia... L’islam est une religion pratiquée sur une base individuelle et confinée à l' espace privé. L’islamisme est une doctrine politique qui régit le fonctionnement des structures sociales & politiques en s’appuyant sur les dogmes islamiques

Tant que l'on peut appeler un chat un chat & la charia, la charia... L’islam est une religion pratiquée sur une base individuelle et confinée à l' espace privé. L’islamisme est une doctrine politique qui régit le fonctionnement des structures sociales & politiques en s’appuyant sur les dogmes islamiques

L’État islamique : l’islam malade de l’islamisme

Source, journal ou site Internet : Le marin DZ

Date : 1- août 2014

Auteur : Michel Gourd

 

L'engagement du Royaume-Uni en Irak n'est pas seulement humanitaire et pourrait durer plusieurs mois, a déclaré le ministre britannique de la Défense, selon le quotidien The Guardian qui s'en est fait l'écho lundi. "Nous pourrions très bien dans les semaines et les mois qui viennent avoir besoin de recourir à d'autres moyens pour aider à sauver des vies (...) et nous allons avoir à nouveau besoin de vous et des observations que vous pourrez nous fournir", a dit Michael Fallon à des pilotes et d'autres membres de la Royal Air Force basés à Akrotiri, à Chypre, selon des propos rapportés par le quotidien. "Ce n'est pas simplement une mission humanitaire. Avec d'autres pays en Europe nous sommes déterminés à faire ce que nous pouvons pour aider le gouvernement irakien à combattre cette forme nouvelle et très radicale de terrorisme promue par l'EI (Etat islamique)", a-t-il ajouté.

Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé ces déclarations, soulignant toutefois qu'elles datent de samedi. Dimanche, le Premier ministre britannique David Cameron a estimé dans une tribune que le Royaume-Uni devait employer toutes ses "capacités militaires" pour stopper l'avancée des jihadistes de l'EI, sans pour autant déployer de troupes au sol. Selon le journal The Times, quelques soldats britanniques se sont brièvement rendus dans le Kurdistan irakien (nord) la semaine dernière, dans le but de préparer un éventuel déploiement d'hélicoptères Chinook pour secourir des membres de la communauté yazidie. Six avions de combat Tornado et un drone ont commencé à survoler la zone kurde afin de surveiller les déplacements des jihadistes. Ces informations pourraient aider l'armée irakienne à planifier des attaques, écrit Le Times, qui y voit un pas de plus du Royaume-Uni vers un "rôle direct dans les combats".

L'engagement britannique en Irak pourrait durer des mois

Source, journal ou site Internet : La libre Belgique

Date : 18 août 2014

Le 13 août 2014, un Airbus A340 de l’armée de l’Air a projeté 20 tonnes de matériel de secours pour apporter un soutien humanitaire aux populations civiles déplacées en situation de grave péril au Kurdistan irakien (au nord de l’Irak). C’est la deuxième rotation de fret humanitaire à destination de cette région. En effet, le 10 août 2014, un premier A340 de l’armée de l’air avait acheminé 18 tonnes de médicaments, couvertures et tentes. Pour cette deuxième rotation, 20 tonnes d’équipements de première nécessité ont été conditionnées. En liaison avec le personnel de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, les équipes logistiques du district du transit aérien en région parisienne (DITAP) de l'armée de l'air ont réalisé le chargement du fret à bord de l'avion. Une station de traitement et de distribution d’eau potable de 12,5 tonnes pouvant alimenter en eau 50 000 personnes, 600 kits de cuisine, 60 tentes, et 3,5 tonnes de médicaments ont ainsi été chargés dans la soute de l’A340 sous la surveillance du chef de soute de l’Estérel. Vers 15h30, après son atterrissage à Erbil, l’équipage a ainsi pu remettre la cargaison humanitaire au personnel du centre de crise du ministère des Affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), chargé de le distribuer aux autorités locales et aux représentants des organisations non gouvernementales, comme la Croix-Rouge

. Cinq jours après que le président de la République ait affirmé la volonté de la France de se tenir aux cotés des populations civiles victimes des exactions de l’Etat Islamique (EI) ; la réactivité, l’entraînement et le professionnalisme des militaires ont permis aux armées d’effectuer deux acheminements de fret humanitaire auprès des populations locales en situation de grave péril

 

Kurdistan-Irak : participation des armées aux opérations humanitaires deuxième rotation dun A 340

Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr

Date : 18 août 2014

Auteur : armée de lair

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est prononcé contre « un État indépendant des Kurdes », pour ne pas déstabiliser le pays plus qu'il ne l'est déjà. Les forces kurdes, aidées par l'aviation américaine, ont repris hier le plus grand barrage d'Irak aux jihadistes de l'État islamique (EI) qui sont également sous le feu de l'aviation syrienne de l'autre côté de la frontière. « Le barrage de Mossoul a été complètement libéré », a déclaré Ali Awni, un responsable du principal parti kurde irakien, ajoutant que les combats se déroulaient désormais à Tal Kayf, une localité aux mains des jihadistes à une centaine de kilomètres à l'est du barrage. Les forces kurdes avaient lancé samedi une offensive pour reprendre le contrôle de ce barrage qui fournit de l'eau et de l'électricité à la majeure partie de la région, et dont s'étaient emparés les jihadistes le 7 août. Les États-Unis, qui ont commencé des raids le 8 août contre les positions de l'EI, ont appuyé l'offensive kurde en menant 23 frappes en deux jours qui ont détruit ou endommagé des véhicules militaires et un poste de contrôle de l'EI. De

plus, dans l'ouest de l'Irak, dans la province d'al-Anbar, les jihadistes de l'EI sont confrontés depuis vendredi à une contre-offensive menée par une coalition de plus d'une vingtaine de tribus sunnites, appuyée par les forces de sécurité. Ils contrôlent de nombreux secteurs de cette province majoritairement sunnite.

De son côté, un commandant de la police, Ahmad Sadag, a indiqué que les combattants des tribus et les forces gouvernementales avaient repoussé les jihadistes hors des secteurs qu'ils tenaient à l'ouest de la capitale provinciale Ramadi, et que des combats avaient lieu dans d'autres zones, dont la ville stratégique de Haditha, plus au nord. Vendredi, les jihadistes sont entrés dans le village de Kocho, à plus de 150 km au sud-ouest de Mossoul, et ont tué « environ 80 personnes », en majorité des yazidis, a indiqué le responsable irakien Hoshyar Zebari, dénonçant un « massacre ». Kocho est situé près de la ville de Sinjar, dont les jihadistes s'étaient emparés le 3 août.

Pour rappel, pour tenter de freiner l'avancée de l'EI, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté vendredi une résolution visant à empêcher le recrutement et le financement de jihadistes en Irak et en Syrie. L'Union européenne a, elle, approuvé les livraisons d'armes aux combattants kurdes, déjà lancées par les États-Unis et la France.

« La dernière chance pour l'unité de l'État irakien »

Devant l'avancée de l'EI vers le Kurdistan, la communauté internationale s'est mobilisée pour aider les dizaines de milliers de déplacés vivant dans des camps du nord du pays, souvent dans des conditions déplorables. De son côté, l'Union européenne a, elle, approuvé les livraisons d'armes aux combattants kurdes, déjà lancées par les États-Unis et la France. Toutefois, alors que les Kurdes ont lancé début juillet un projet de référendum d'indépendance, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est prononcé contre « un État indépendant des Kurdes », pour ne pas déstabiliser le pays plus qu'il ne l'est déjà. En effet, de retour de sa visite en Irak samedi, il a estimé que « la formation d'un nouveau gouvernement à Bagdad sous la conduite du nouveau Premier ministre (Haïdar) al-Abadi (...) est peut-être la dernière chance pour l'unité de l'État irakien ».

 

Les Kurdes ont repris aux jihadistes le plus grand barrage d’Irak à Mossoul

Source, journal ou site Internet : LOrient le Jour

Date : 18 août 2014

Est-ce que l'islam ne serait-il pas victime de l'islamisme ? Informations Irak - Kurdistan ...

Certains pays européens ont livré des armes aux terroristes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL ou «Daech») devenu EI (Etat Islamique) sous la supervision de l'Otan, selon World Tribune qui publie cette information. «Des convois d'armes ont été livrés aux extrémistes de l'EI sous la surveillance de l'Otan. il s'agit des convois venus de la Bulgarie, de la Croatie, de la Roumanie et de l'Ukraine et qui contiennent des missiles anti-chars, des roquettes, des gilets pare-balle, des équipements de télécommunication» , écrit ce média, cité par des sites d'information électroniques. Toujours selon ce journal, «les services de renseignement des pays membres de l'Otan ont rendu possible le trafic de ces armes depuis l'Europe vers la Syrie, et ce, sous prétexte «humanitaire». L'EI avait demandé, dès 2013, d'être armé et de recevoir des armements et des équipements de télécommunication. L'organisation terroriste Daech, armée au nom de «la lutte contre le pouvoir de Bachar Al Assad», poursuit ses massacres en Irak et en Syrie. Les terroristes de l'EI, engagés dans la guerre en Syrie, ont tué ces deux dernières semaines, plus de 700 membres d'une tribu dans l'est du pays, selon une ONG (Organisation non gouvernementale), citée par des médias. Les criminels faisant partie de cette organisation terroriste qui sévit en Syrie, multipliant les massacres contre les civils, ont parallèlement lancé, en juin, une offensive d'envergure chez le voisin irakien, où ils se sont emparés de larges pans du territoire, proclamant un califat islamique sur les régions qu'ils contrôlent à cheval entre la Syrie et l'Irak. C'est la même organisation terroriste Daech qui, par la voix de son sanguinaire «émir», Abou Bakr Al Baghdadi auto proclamé «calife», qui a annoncé, pendant l'agression criminelle israélienne contre les habitants de Ghaza, que cette nébuleuse refuse de «faire le djihad» contre Israël, suscitant moult interrogations sur les raisons réelles de la création de cette organisation. Les Etats-Unis d'Amérique qui, est-il utile de rappeler, avaient créé Al Qaïda en Afghanistan, n'ont intervenu en Irak contre Daech que lorsque cette organisation criminelle soit arrivée à Erbil, capitale de la Région autonome du Kurdistan, ce qui a suscité des interrogations parmi les spécialistes de la question sécuritaire au Moyen-Orient.

Selon le World Tribune Certains pays occidentaux ont armé les terroristes de Daech

Source, journal ou site Internet : Le Temps d’Algérie

Date : 17 août 2014

Auteur : M. Abi

En Irak, les conflits religieux rallumés par l’insurrection des djihadistes sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont de forts relents de pétrole. Dans un pays qui puise les neuf dixièmes de sa richesse nationale dans ses réserves d’or noir, le nerf de la guerre – l’argent– passe forcément par le contrôle des puits et des pipelines.

L’Irak est redevenu une grande puissance pétrolière.

Avec des réserves évaluées à plus de 144 milliards de barils contre 265 milliards pour l’Arabie saoudite et 157 milliards pour l’Iran, il est, selon les dernières statistiques de l’Opep, l’un des pays les plus richement dotés du Moyen-Orient. Et la production, qui fut longtemps désorganisée à cause du conflit avec l’Iran, de la première guerre du Golfe au Koweit, des sanctions de l’Onu puis de l’invasion américaine, retrouve ses records d’antan. Après avoir frôlé les 3 millions de barils/jour en moyenne l’an dernier, elle a même atteint 3,6 millions de barils/jour en février 2014, un niveau jamais atteint depuis la fin des années 70.

De sorte que les exportations d’or noir, de l’ordre de 2,4 millions de barils/jour, plaçaient le pays en troisième position parmi les grands pays producteurs de pétrole derrière l’Arabie saoudite et la Russie.

Mais c'était avant l’offensive djihadiste. Et la trajectoire ascendante ne devait pas s’arrêter là, Bagdad prévoyant de pousser la production à 4 millions de barils/jour à la fin de cette année et à 5 millions un an plus tard (et même 8 millions d’ici à 2035 selon l’Agence internationale de l’énergie), le pays assurant à lui seul plus de la moitié de la progression de la production des pays de l’Opep.

Le sud, région stratégique aux mains des chiites

Dans un pays déstabilisé par des décennies de guerre et d’occupation, de telles richesses peuvent se transformer en un baril de poudre lorsque, pour des motifs ethniques ou religieux, une part de la population se les accapare. C’est le cas en Irak, où le pouvoir chiite a monté contre lui la population sunnite, surtout installée dans le centre du pays, et la population kurde du nord. Car les chiites, dans le sud, occupent la région la plus stratégique pour l’industrie pétrolière. C’est là, autour de Bassorah, que sont localiséesles plus grosses réserves d’or noir, et que la production est la plus importante avec 90% de l’extraction. C’est là également que se trouve le plus important terminal pétrolier du pays, par où passent 80% des exportations irakiennes. Et, conséquence logique, c’est là que le réseau de pipelines est le plus dense. En installant à Bagdad un pouvoir chiite après le régime sunnite de l’ex-président déchu Saddam Hussein, les Etats-Unis ont en quelque sorte permis aux anciennes victimes de prendre leur revanche en profitant de la manne pétrolière. Mais l’Etat irakien est aujourd'hui d’autant plus fragilisé que même le camp chiite est divisé, comme en témoigne la mise à l’écart du Premier ministre Nouri-al-Maliki qui, bien que contesté, briguait un troisième mandat. Ce qui ajoute aux incertitudes sur l’avenir du pays.

Au nord, la clé de l’indépendance kurde

Dans le nord, le Kurdistan est moins richement doté. Mais même si cette région autonome ne produit pour l’instant que 10% du total extrait du sous-sol irakien, les gisements autour de Kirkouk et, dans une moindre mesure, de Mossoul, intéressent les Kurdes, regroupés dans leur province autour de leur capitale Erbil. Cette richesse serait un atout pour un état indépendant tel que les Kurdes d’Irak en rêvent. C’est pourquoi, face à l’offensive des djihadistes, les peshmergas se sont portés aux avant-postes des combats pour contenir la percée d’EIIL, et empêcher toute annexion de l’outil pétrolier. Ce qui leur conférerait une certaine légitimité pour revendiquer cet outil à leur tour. D’ailleurs, le Kurdistan a déjà exporté directement du pétrole en s’affranchissant de la tutelle de Bagdad, en passant par le port turc de Ceyhan en Méditerranée. Il a profité par là de l’incapacité de l’Etat irakien à réagir, affaibli qu'il est à la fois par la percée des islamistes et les luttes intestines.

Des sunnites en mal de revanche

On comprend mieux ainsi, avec en toile de fond la carte pétrolière de l’Irak, les motifs de la poussée des djihadistes sunnites et la rapidité de leur progression. Tenus écartés de la manne pétrolière et de toute maîtrise d’outils stratégiques tels que les oléoducs et les terminaux, les populations sunnites du centre du pays n’avaient guère de raison de vouloir s’opposer à la progression de ces islamistes qui ont joué sur leur sentiment de frustration.

En entamant leur offensive sur le nord, où ils ont notamment conquis la ville de Mossoul, les islamistes de l’EIIL ont cherché dans un premier temps à prendre les Kurdes de vitesse avant qu’ils aient le temps de se réarmer, pour les empêcher de mettre la main sur des richesses pétrolières ce qui constituerait le premier pas vers l’indépendance de leur région.

Il s’agissait, pour l'EIIL, d’une première étape avant de déployer son offensive vers Bagdad et le sud du pays. Les djihadistes ont notamment procédé à des actes de sabotage du pipeline historique qui, au nord, relie l’Irak à la Turquie. Mais les islamistes ont montré aussi qu’ils ne cherchaient pas à détruire

systématiquement les installations pétrolières. Quant aux Kurdes, ils ont ouvert une nouvelle voie à travers leur territoire avec l’autorisation obtenue de la Turquie pour exporter le pétrole, allant même jusqu’à affréter des pétroliers en Méditerranée. Ainsi, ils démontrent pouvoir riposter à la percée d’EIIL. Ils défient aussi les autorités chiites de Bagdad, qui considèrent que le pouvoir a seul la haute main pour organiser l’exportation de pétrole, mais en fait n'a plus les moyens de faire respecter cette règle.

Jusqu'à présent, pas d'impact sur le prix du baril

L’attention portée par toutes les parties sur la scène irakienne à tout ce qui touche l’industrie pétrolière et l’intérêt des uns et des autres à conserver des installations en état de fonctionner explique que, malgré les combats, le cours du baril ne cesse de baisser. D’autres facteurs interviennent également pour que le marché reste bien approvisionné, selon le constat de l’AIE. Les capacités de l’Arabie saoudite pour compenser tout éventuel recul de production d’un acteur majeur, l’arrivée des pétroles de schiste d’Amérique du nord et des prévisions de baisse de la demande mondiale justifient l’actuelle sérénité du marché. Les récentes décisions des Etats-Unis et de la France d’envoyer des armes aux combattants peshmergas pour les aider à combattre les djihadistes démontrent que les puissances occidentales ne veulent pas laisser s’installer un pouvoir islamiste radical en Irak, d’autant plus dangereux qu’il disposerait de la manne pétrolière pour se renforcer et porter le djihad au-delà des frontières. Par ailleurs, Téhéran a déjà laissé entendre que l’Iran chiite réagirait si le retour d’un pouvoir sunnite à Bagdad devait se préciser.

Dans ces conditions, rien ne dit que, s’ils se trouvaient acculés, les djihadistes en rébellion ne décideraient pas alors de s’attaquer aux installations pétrolières, aussi bien au niveau de la production que des exportations. Mais les marchés ne semblent pas craindre à ce jour ce genre d’anticipation, une chute des approvisionnements irakiens ne mettant pas en péril la possibilité d’assurer l’équilibre offre-demande par d’autres moyens.

Comment la géopolitique du pétrole explique la crise en Irak

Source, journal ou site Internet : Slate

Date :18 août 2014

Auteur : Gilles Bridier

Depuis des années, les spécialistes et les politiques français n’ont cessé de rappeler que la politique arabe de la France, initiée depuis le début des années 1960, prenait ses sources dans la politique séculaire des rois de France au Levant et en Méditerranée. Certes, déjà dans le passé et depuis les Croisades, les Français ont toujours été présents sur les rives sud de la Méditerranée pour des raisons stratégiques (stratégie de revers de leurs rivaux européens) ou encore économiques (les Capitulations et les Echelles du Levant). Mais, ceux que certains négligent de dire, c’est que cette politique reposait sur un pilier important : celui de la protection des chrétiens d’Orient. Car, que l’on soit d’accord ou non, la France a toujours été considérée, surtout dans cette région, comme la Fille aînée de l’Eglise et les dirigeants français (même sous la très laïque IIIe République) se faisaient un honneur de remplir ce rôle, sincère et sans arrière-pensée, de protecteur comme d’ailleurs l’avait fait Napoléon III en 1860 en sauvant du massacre les chrétiens du Liban. Dans un monde bipolaire issu de la guerre froide, la « nouvelle politique arabe de la France », voulue par de Gaulle, devait garantir l’indépendance de celle-ci, tant sur le plan économique que politique et militaire. Pourtant, avec ses successeurs, cette politique, tout en négligeant le volet concernant la protection des chrétiens d’Orient de la politique multiséculaire dont elle se voulait l’héritière, s’est transformée en une dépendance énergétique et commerciale (pétrole et ventes d’armes) avec les limites et les répercutions diplomatiques et géostratégiques que l’on sait (terrorisme, exclusion de tout processus de paix au Liban comme dans le conflit israélo-arabe...). La guerre civile libanaise de 1975 à 1990 est à cet égard très révélatrice sur le bilan négatif de cette politique : malgré tous ces efforts diplomatiques pour ramener la paix au pays du Cèdre, symbole de son influence passée, et le prix très cher payé (attentats, prises d’otages...), la France n’aura aucun rôle en 1989 lors des accords de Taëf qui mirent fin au conflit. Pire, c’est son image qui fut le plus atteinte.

Lors d’un de mes séjours au Liban en 2012, j’eus une entrevue assez troublante avec une ancienne amie de Yasser Arafat qui était, par ailleurs, durant les années 1970-1980, une responsable de l’OLP à Beyrouth. A la fin de notre entretien, elle me dit : « Vous savez, finalement et avec le recul, la France nous a beaucoup déçus ». A mon grand étonnement, je lui demandais pourquoi ? Elle me rétorqua : « Car "la tendre mère" (nom longtemps donné à la France par les Libanais) n’a pas aidé ses anciens protégés chrétiens et elle les a lamentablement abandonnés ». Toujours très étonné, je lui rappelais alors que si la France avait défendu les chrétiens, il aurait fallu que les forces françaises attaquent, entre autres, les Palestiniens, qu’elles les bombardent... « Oui et alors ! me dit-elle, nous l’aurions très bien compris et on vous aurez alors respecté ! A l’époque, j’étais très heureuse que la France fasse tout ce qu’elle faisait pour nous. Nous étions en guerre et nous étions aveuglés par notre idéal. Mais au fond de moi quelque chose me gêner. Et je pense que beaucoup de dirigeants palestiniens comme Arafat d’ailleurs mais aussi certains soviétiques que j’avais croisés, étaient comme moi. Bien sûr la France jouait pour nous et nous ne crachions pas dans la soupe...mais quelque part, un mépris voire un certain dégoût naissait dans notre esprit et dans notre cœur de par son attitude lamentable envers ses anciens alliés ! » .

Tout était dit !

Aujourd’hui, dans le nord de l’Irak, a surgi un nouveau péril : l’Etat islamique (EI), le Daech, en arabe, d’Abou Bakr al-Baghdadi, connu à présent sous le nom du calife Ibrahim. Face à la résistance du régime syrien et à la déliquescence du pouvoir irakien, les troupes du calife Ibrahim (de 20 000 à 30 000 combattants) ont jeté leur dévolu sur l’Irak et volent, depuis le début de l’été, de victoires en victoires. Mossoul est déjà tombée et Bagdad est en état de siège. Mais, aussi impressionnants et inquiétants qu’ils soient, ces succès ne sont que relatifs et le temps de l’Etat islamique semble déjà compté au regard de la formidable coalition qui est en train de se mettre en place pour lutter contre lui. Car en effet, chose inédite dans l’histoire, l’EI est sur le point de mettre toute la région et les grandes puissances d’accord... pour le combattre : l’Irak (lorsque la crise politique prendra fin et que Nouri al-Maliki quittera ses fonctions sous la pression de ses parrains iraniens), le Kurdistan et ses farouches Peshmergas, l’Iran, la Jordanie, Israël (dont les pétroliers, les instructeurs et le Mossad sont très présents au Kurdistan), les Etats-Unis, la Russie (pourtant en « froid » avec Washington et très « occupée » en Ukraine) et l’Europe. Demain, assurément et aussi incroyable que cela puisse paraître, Assad et même l’Arabie saoudite (qui commence à réaliser les méfaits de jouer aux apprentis sorciers...) rejoindront ce front ! En attendant, après le passage des hordes islamistes de l’EI, ce n’est que massacres et désolation. Les minorités chiites, Yazedis et les sunnites modérés subissent les pires atrocités. Pour les Chrétiens d’Irak, ils n’ont d’autre choix que l’exil ou les crucifixions, les viols et les décapitations ! Il est heureux de voir qu’intellectuels et politiques français, de tous bords, se soient mobilisés pour dénoncer ce véritable génocide. Dans un premier temps, le gouvernement français s’est déclaré prêt à accueillir les chrétiens demandeurs d’asile. Mais comme l’a rappelé le Cardinal Barbarin, ce n’est pas la solution. Car accepter leur exode serait un signe de faiblesse. Les chrétiens d’Orient sont chez eux en Egypte comme en Syrie et en Irak où leur présence remonte à près de deux mille ans, avant même les conquêtes musulmanes du VIIe siècle. Depuis, la position française a encore évolué de manière positive puisque l’Elysée a soutenu les frappes américaines contre l’EI 1 et a annoncé, dernièrement, l’envoi d’armes aux Peshmergas kurdes (seuls garants, pour l’instant, de la sécurité des chrétiens persécutés et qui résistent avec bravoure causant même les premières défaites à l’EI). Mais la France doit aller encore plus loin : être un des leaders de la coalition contre l’EI, se joindre aux raids américains, envoyer des armes mais aussi des forces spéciales pour soutenir le Kurdistan irakien, les troupes régulières irakiennes et protéger les chrétiens. Dans les relations internationales, il faut se méfier et être très critique vis-à-vis des orientations idéologiques archaïques, du droit d’ingérence et de la « diplomatie émotionnelle » qui ont eu souvent des conséquences très néfastes voire catastrophiques (Kosovo, Libye, Syrie...). Il faut aussi se garder d’un « suivisme systématique » à l’égard des Etats-Unis (comme en Ukraine). Au Mali, la France a pris ses responsabilités et a fait ce qu’elle devait faire. Mais si la France a encore besoin d’une véritable « révolution copernicienne » dans sa politique en Méditerranée et au Moyen-Orient (l’arrêt de son alignement stupide et intéressé sur la politique du Qatar, lutte contre le fondamentalisme sur son sol et ailleurs, rapprochement avec la Russie, Israël, l’Algérie, l’Egypte d’Al-Sissi, reprise du dialogue avec le régime syrien...) 2 , c’est en Irak que celle-ci peut réellement commencer. Au-delà de la Realpolitik et de la solidarité civilisationnelle, c’est en montrant son courage et sa force pour défendre les chrétiens d’Irak (et demain le Liban 3 ), que la France pourra de nouveau être respectée et donc écoutée dans cette partie du monde. Plus qu’ailleurs, la diplomatie dans le monde arabe n’est pas qu’une question de parts de marché à conquérir, elle est aussi question de psychologie et d’honneur.

1 Même s’il est vrai qu’au début les Etats-Unis protégèrent avec ces frappes, leurs ressortissants, leurs sociétés et leurs intérêts pétroliers, Washington a aussi très bien compris les dangers géostratégiques que représente le « Califat » pour la stabilité de la région...

2 Roland Lombardi, « Pour en finir avec la politique de gribouille de la France en Méditerranée et au Moyen-Orient », Esprit Corsaire, 9 novembre 2013, http://www.espritcorsaire.com/?ID=186

3 Le Liban est de plus en plus victime d’attaques de groupes djihadistes venant de Syrie comme dernièrement à Ersal...Pour l’instant, Paris a promis des livraisons d’armes à l’armée libanaise...

Chrétiens dIrak : quel rôle pour la France ?

Source, journal ou site Internet : esprit corsaire

Date : 16 août 2014

Auteur : Roland Lombardi

Islam

De Wikiberal
L'islam est une religion : il s'agit chronologiquement du troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques. Apparu en Arabie au VIIe siècle, il s'ajoute au courant judaïque et au courant chrétien desquels il hérite de nombreux éléments. Son livre sacré est le Coran dont le dogme assure qu'il a recueilli les révélations de Dieu au prophète Mahomet par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel.

L'islam de marché est-il un oxymore ?

Timur Kuran, influencé par Friedrich Hayek, est un défenseur de l'économie de libre marché. Il présente une connaissance étendue de l'histoire et de la culture économique dans les pays islamiques[1]. Le chercheur suisse Patrick Haenni (2005), est persuadé du mariage possible entre l'islam et le capitalisme. De nombreux entrepreneurs, de confession musulmane, sont convaincus qu'il n'existe aucune contradiction entre la pratique de leur foi et leurs aspirations professionnelles.

Plusieurs auteurs, malgré l'existence d'un "capitalisme musulman", notent les incompatibilités entre l'islam et le libéralisme :

  • Cette effervescence d'un nouvel esprit du capitalisme musulman qui cultive les valeurs de l'enrichissement et de la réussite individuelle ainsi qu'un imaginaire religieux plutôt "market-friendly" tranche avec bien des idées reçues, car la pauvreté de certains pays musulmans suggère parfois un peu rapidement qu'entre islam et capitalisme, le mariage est impossible. (Anne Feitz[2])
  • Les libertés individuelles sont limitées par l’interdit de l’usure, l’obligation de l’aumône légale, le droit de succession, l’absence de personnalité morale, les terres collectives, le droit éminent de l’État sur la terre, et l’interdiction de s’approprier l’eau et l’herbe. Toutes ces restrictions sont à l’origine d’institutions distinctes des institutions du free market. Toutes ces restrictions empêchent de soutenir que le droit musulman est favorable aux institutions du libre marché. Il est possible que ce droit ait évolué ou qu’il n’ait pas été complètement appliqué, mais il a inventé un idéal économique qui n’est pas l’idéal de la société libre des libéraux. Le droit musulman issu de l’interprétation des textes sacrés de l’islam ne prédisposait donc pas la civilisation musulmane à découvrir les institutions du capitalisme libéral. Elles créaient un esprit non capitaliste défavorable au libre marché. (François Facchini[3])

Le sociologue allemand, Max Weber invoquait plusieurs facteurs d'explications de ce divorce comme l'inflexibilité de la loi islamique, l'absence de formalisation du Droit ou le sultanisme (application d'une justice arbitraire, personnelle et discrétionnaire). Le britannique Lord Cromer, le français Ernest Renan, l'américain Arthur Lewis ou le turc Niyazi Berkes avaient des difficultés à comprendre comment "la soumission à Dieu", littéralement l'Islam, peut favoriser l'épanouissement individuel et la croissance économique.

Mais l'analyse sur une valeur agrégée comme le PIB ou le PNB n'est pas un critère suffisant. Une domination économique, dans une période déterminée de l'histoire de l'humanité, ne signifie certainement pas que les droits individuels soient protégés, et permettent l'assurance de la propriété. L'islam a connu ces périodes de puissance militaire qui ont rejailli dans son extension territorial et économique.

D'autres facteurs que la religion n'expliquent-ils pas le retard de certains pays où la religion islamique est prédominante ? Parmi ces facteurs, l'impérialisme militaire et économique du 19ème siècle a laissé des traces tout comme la paralysie des systèmes économiques mercantilistes basés sur le communisme ou la lutte conflictuelle territoriale dans le Moyen-Orient sont des facteurs plus convaincants de l'explication comparative des systèmes économiques et du non développement économique.

Le fondamentalisme islamique

L'érudit jésuite égyptien Henri Boulad définit le fondamentalisme islamique (frères musulmans, salafistes...) par les trois caractéristiques suivantes[4] :

  • le Coran est considéré comme incréé (donc intouchable) ;
  • les versets médinois (belliqueux et fermés) remplacent les versets mecquois (mystiques et ouverts) ;
  • l'interdiction du libre examen en matière religieuse (fermeture de la porte de l'ijtihâd au Xe siècle)

Selon lui, les islamistes, dans un but de conquête du monde, s'appuient sur la dénonciation de "l'islamophobie" et de la laïcité, en utilisant le mensonge (autorisé en vertu de la "taqîya" quand il permet de faire progresser l'islam).

La différence entre fondamentalistes et musulmans tient au fait que les fondamentalistes souhaitent rétablir la charia (la loi islamique telle qu'elle découle du Coran et de la « tradition du Prophète ») et un État islamique. Ils sont donc clairement ennemis de toute vision libérale de la société.

Plusieurs islamologues[5] ou adversaires de l'islam refusent de distinguer entre islam et islamisme (ils rappellent que le même mot était employé dans les siècles passés) : ils arguent qu'il est impossible à un "musulman modéré" de résister aux menées islamiques, car les fondamentalistes peuvent toujours s'appuyer sur la lettre du Coran pour justifier leur fanatisme et dénoncer les modérés comme de "mauvais musulmans"[6].

Jean-François Revel[7] critique le manque de tolérance propre à l'islam, et le fait que les musulmans "modérés" soient en réalité minoritaires. Il en voit la preuve dans la liesse générale qui aurait régné dans le monde musulman (y compris en France) après les attentats du 11 septembre 2011, et l'absence totale de réaction des "modérés" contre les excès islamiques.

Il existe également un extrémisme fondamentaliste, le takfirisme, doctrine violente et terroriste.

Voir aussi critique de l'islam par Oskar Freysinger.

Les musulmans et la mort

Dans l'Islam, la toilette purificatrice est effectuée suivant un rite très précis. Les soins de conservation sont interdits ou réduits au minimum imposée par la législation locale en cas de rapatriement. Le rituel des funérailles commence dès le décès. Le défunt est pris en charge par sa communauté qui effectue la toilette rituelle. Les membres de la famille peuvent y participer aussi. Après avoir placé le corps dont le visage est dirigé vers la Mecque, le corps est lavé plusieurs fois (en général 3 fois), puis essuyé avant d'être enveloppé dans des pièces de tissu blanc (un linceul sans couture, généralement en coton). Les membres supérieurs du corps sont placés le long du corps. Les paumes sont soit tournées vers le haut, soit croisées sur la poitrine.

Des "sourates" du Coran sont récitées lors de la veillée du corps. Le défunt n'est jamais laissé seul.

Le choix du cercueil est très simple. Bien souvent, le capiton interne n'est pas présent. L'emblème du croissant islamique peut apparaître sur le dessus du cercueil. Le corps est rapidement mis en bière (dans les 48 heures) par les proches en récitant des prières et qui effectuent la levée du corps (sortie du cercueil hors du domicile ou de la chambre funéraire). Dans les pays de tradition musulmane, les morts sont enterrés sans cercueil. Cette pratique est légalement interdite en France. En cas de rapatriement, on utilise un cercueil avec un hublot. Le défunt est positionné de telle façon qu'il soit dirigé dans la direction de La Mecque, lorsqu'il sera enterré. L'inhumation doit avoir lieu le plus tôt possible après le décès. La cérémonie à La Mosquée n'est pas obligatoire, elle peut avoir lieu dans une salle louée à cet effet.

Dans certains cimetières, en France, le maire autorise un aménagement spécial dans un carré musulman. Le passage du défunt à la mosquée n'est pas une obligation. La crémation est interdite. Les hommes sont présents lors de l'inhumation du cercueil en pleine terre et jettent quelques pelletées de terre. Généralement, les femmes et les enfants se tiennent éloignés. Mais, il n'y a pas d'interdiction absolue. En France, il est fréquent que les femmes appartenant à la famille assistent aux funérailles. Lorsque les femmes ne peuvent pas assister aux obsèques, elles viennent les jours suivants au cimetière. La prière funéraire est effectuée par l'Imam autour de la sépulture. Il n'est pas de coutume d'offrir des fleurs mais cela n'est pas interdit. Les sépultures sont, en principe, très simples et sans ornement, parfois un croissant.

Durant les trois premiers jours, la famille reçoit les condoléances. L'ensemble de la communauté soutient la famille et prépare les repas. Le troisième et le quatrième jour sont dédiés à la prière.

La raison d’islam n’a rien à voir avec la raison occidentale : elle est divine et non humaine, elle est soumission à la tyrannie théocratique et non libération des préjugés et de l’injonction obscurantiste religieuse. Elle est unicité et non pluralisme. De plus, fondée sur l’unanimité et la tradition, la certitude de la charia ne peut en aucun cas évoluer, partageant abruptement et superstitieusement le monde entre halal et haram, le pur et l’impur. Il n’y a donc pas de salut libéral à attendre de l’islam.

Thierry Guinhut

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Ce qui dicte la vision du monde des musulmans, c’est que l’humanité entière doit respecter les impératifs de leur religion, alors qu’ils ne doivent eux-mêmes aucun respect aux religions des autres, puisqu’ils deviendraient alors des renégats méritant l’exécution immédiate. La "tolérance" musulmane est à sens unique. Elle est celle que les musulmans exigent pour eux seuls et qu’ils ne déploient jamais envers les autres. Soucieux de se montrer tolérant, le pape a autorisé, encouragé même, l’édification d’une mosquée à Rome, ville où est enterré Saint Pierre. Mais il ne saurait être question de contruire une église à La Mecque, ni nulle part en Arabie Saoudite, sous peine de profaner la terre de Mahomet.

Jean-François Revel, L’Obsession anti-américaine, 2002

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L’islam est une idéologie arabe colonialiste et impériale engagée dans un combat cosmique pour conquérir la planète. Les djihadistes divisent le monde en deux — le monde islamique et le monde non islamique. C’est l'ultime bataille entre ceux qui valorisent la liberté, la paix et l'humanité et ceux qui les combattent, et nous devons triompher à tout prix dans l'intérêt de notre propre survie.

Hossain Salahuddin, ex-musulman

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L'organisation terroriste Hezbollah, basée au Liban du sud menace les habitants d'Israël, de l'occident et du monde entier. Voilà tout ce qu'il faut savoir sur le Hezbollah. Utilisez et partagez cette vidéo pour que le monde connaisse le vrai visage du Hezbollah. FB : https://www.facebook.com/tsahalfr Twitter : https://twitter.com/Tsahal_IDF Site : http://www.tsahal.fr

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Muhammad Nazal, un responsable du bureau politique du Hamas s'exprime sur Al-Quds TV (chaîne du Hamas) salue l'enlèvement des jeunes Israéliens. Pour plus d'informations, visitez http://tsahal.fr/2014/06/15/lenleveme...

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Le problème, ce n’est pas l’islam, ni même son expression politique. Le problème est et reste toujours l’État et sa capacité d’intrusion dans la vie des gens et de coercition, y compris celle d’imposer une religion. La solution n’est donc pas de brimer la religion, mais bien de brider l’État. Et ce d’autant plus que la lutte contre cette menace fantôme qu’est l’islamisme en Occident a surtout servi à l’État de prétexte pour rogner encore plus les libertés de tous.

José López Martínez, 8/8/2013

Parmi les religions du monde, le bolchevisme doit être comparé à l'islam plutôt qu'au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde.

Bertrand Russell, Theory and Practice of Bolshevism, Londres, 1921

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Au risque de choquer, il faut avoir le courage de dire que l'intégrisme n'est pas la maladie de l'Islam. Il est l'intégralité de l'Islam. Il en est la lecture littérale, globale et totale de ses textes fondateurs. L'Islam des intégristes, des islamistes, c'est tout simplement l'Islam juridique qui colle à la norme.

Anne-Marie Delcambre (islamologue, docteur d'État en droit, docteur en civilisation islamique)

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source et publication:     http://www.lumieres-et-liberte.org/2014/08/est-ce-que-l-islam-ne-serait-il-pas-victime-de-l-islamisme-informations-irak-kurdistan.html

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