L’extraordinaire acteur Robin Williams, drogué, alcoolique, s’est suicidé
Aux Etats Unis, les médias ont parlé et rendu hommage à Robin Williams toute la soirée d’hier sur toutes les télés et radios.
J’aimais bien cet acteur, beaucoup même, comme tout le monde en fait, mais je ne comprends pas – je refuse même, cette forme d’idolâtrie pour célébrer une personne dont le métier était de ne pas être lui-même – avec grand talent.
Ce n’est pas Williams qui a été honoré, mais les personnages qu’il incarnait, ses rôles. Nous sommes dans un monde qui honore le fictif et méprise le réel.
Il a certes apporté des moments de détente aux personnes qui ont vu ses films, mais de là à rendre autant d’honneurs à des moments de détente, non.
Il n’a pas sauvé l’humanité, ni son pays, ni son voisin, il n’a pas apporté à la race humaine la moindre contribution, et les films dans lesquels il a joué ne sont même pas de lui, il ne peut même pas en recevoir le crédit. Et d’ailleurs quel crédit ?
De plus, vivant comme un drogué et un alcoolique, sa vie est un contre exemplaire. Un modèle à ne pas suivre, et encore moins admirer.
Cet homage démesuré, c’est la médiocrité criminelle de la race humaine qui pense avoir évolué depuis la barbarie du moyen âge, c’est la superficialité progressiste qui envahit le monde occidental comme une fièvre, précisément quand l’islam tue des milliers dans l’indifférence totale de ceux qui se sont émus de la mort de Williams, hier soir.
Je compatis et présente mes condoléances à sa femme et ses proches, qui ont perdu un proche.
Le reste est aussi trivial que la bonne conscience que se donne le monde avec l’existence de l’ONU qui jette des milliards à enrichir ses cyniques fonctionnaires corrompus, ne sauve aucune population de la mort, et s’acharne contre les juifs, scandalisée qu’ils ne soient plus possible de les maltraiter.
Les simagrées pour Robin Williams, avec ce qui se passe en ce moment dans le monde, en plein acharnement des occidentaux hystériques de constater qu’Israël se défend contre les terroristes, je ne les digère pas.
L’homme mérite le respect du aux hommes. Mais les hommes ne sont plus respectés.
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