PRISON AVEC SURSIS ET RELAXE POUR LES ÉMEUTIERS DE BARBÈS!( ANNE-SOPHIE LECLÈRE: 9 MOIS FERME!!!!)
Quatre personnes ont été jugées en comparution immédiate lundi 21 juillet après avoir été interpellées lors des manifestations (interdites) pro palestiniennes à Paris qui s’étaient traduites par des scènes de guerre civile en plein Paris.
Alors que sept personnes sont toujours placées en garde à vue, en attente de leur jugement en comparution immédiate qui devrait avoir lieu aujourd’hui, les premières sanctions viennent d’être prononcées.
Le procès s’est tenu devant la chambre 23-1 du tribunal correctionnel.
La peine la plus lourde : 10 mois de sursis. La peine ne sera pas inscrite au casier judiciaire
Un homme de 33 ans, qualifié de « meneur » par le procureur de la République a été condamné à 10 mois de prison avec sursis.
Reconnu coupable de rébellion et de participation à un attroupement malgré les sommations de se disperser, le procureur avait initialement requis une peine de six mois ferme et un mandat de dépôt. Finalement, il sortira libre. Et son casier judiciaire restera vierge.
Quatre à six mois de sursis pour les autres prévenus
Un homme de 33 ans et une femme de 31 ans comparaissaient également lundi 21 juillet. Le procureur avait requis une peine de quatre mois ferme ainsi qu’un mandat de dépôt contre le premier qui avait blessé un policier.
Finalement, il écopera de quatre mois de sursis et d’une indemnité de 1150 euros à verser au policier blessé. Il ressort libre. La femme quant à elle, accusée de violences contre les forces de l’ordre - elle avait jeté une bombe lacrymogène contre les policiers – a été condamnée à six mois de sursis et à 105 heures de travaux d’intérêt général. Elle sort libre.
Rébellion contre les policiers : la relaxe
Une dernière personne qui comparaissait devant le tribunal correctionnel pour rébellion contre les forces de l’ordre, a quant à elle été tout simplement relaxée. Cette personne est libre.
Le deux poids, deux mesures de la justice de Taubira
Aucune des personnes interpellées n’ira en prison.
Alors que Christiane Taubira vient de faire adopter sa loi de réforme pénale, visant à vider les prisons, et ainsi à laisser davantage de voyous en liberté, les sanctions prononcées contre les islamistes qui ont attaqué les forces de l’ordre ce weekend dans le quartier de Barbès à Paris sont sans commune mesure avec les peines qui avaient été prononcées contre les manifestants pacifiques de La Manif Pour Tous.
L’an dernier, Nicolas Bernard Buss, le prisonnier politique de La Manif Pour Tous qui s’était confié dans Valeurs actuelles, avait été condamné à six mois de prison ferme alors qu’il ne s’était pris à aucun moment aux forces de l’ordre.
Sa condamnation avait suscité un tollé. On parlait à l’époque d’un « procès politique ». Malheureusement, les faits sont là.
Des islamistes qui attaquent les forces de l’ordre sont laissés en liberté. Les manifestants pacifiques sont mis en prison.
Lu sur Valeurs actuelles
Site : http://jean-marielebraud.hautetfort.com/