"Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde", estime Manuel Valls
POLITIQUE – Pas d'objectif chiffré d'expulsions, mais pas de "frontières ouvertes".
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a développé, vendredi 9 novembre sur France Info, les grands axes de sa politique d'immigration. "Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde", estime Manuel Valls, paraphrasant les déclarations de Michel Rocard en 1989. "Même si la France prend sa part dans cet accueil", a-t-il ajouté.
A la question de savoir s'il avait donné à ses services des objectifs chiffrés alors que le nombre des reconduites à la frontière doit battre un record en 2012, le ministre a répondu : "non, je n'ai pas donné d'objectif chiffré, la France est une terre d'accueil généreuse, nous avons besoin d'immigration sur le plan économique, démographique, mais en même temps nous vivons une crise économique et sociale".
"Un peu plus" d'expulsions en 2012 qu'en 2011
"Notre objectif n'est pas plus d'expulsions, ni plus ni moins, ce n'est pas le problème, il faut savoir simplement quelle est notre capacité d'accueil d'étrangers.
La gauche, ce n'est pas régulariser tous les sans-papiers, la gauche ce n'est pas que des frontières ouvertes, la gauche est à la fois généreuse et ferme, c'est l'intérêt du pays", a-t-il ajouté.
Selon le ministère de l'Intérieur, il y aura "un peu plus" de reconduites à la frontière en 2012 qu'en 2011, soit plus que le record de 33 000.
COMMENTAIRE
Manuel.....Stopper l'émigration ! et vérité sur les immigrés !
Immigration "choisie", le terme est sujet à des critiques. Les gauches poussent par avance des cris d'horreur. Après les crimes du colonialisme voilà que le pillage des élites est programmé. La réalité est très différente. Actuellement, nous exportons nos bacs plus cinq et nous importons des populations pauvres qui fuient la misère, les dictatures.
Ces populations démunies sont à la charge des contribuables français, souvent exploitées par des employeurs esclavagistes ou des réseaux mafieux. Avec nos chômeurs, les 180 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme ni formation, le réservoir pour des postes de travail peu qualifiés est suffisant pour les entreprises françaises, cela après une formation de terrain bien sûr.
Plus de 2.100 000 français vivent et travaillent dans le monde après avoir été formés aux frais de la collectivité. Ils font le bonheur des pays d'accueil par leurs talents, leur création de richesse, leurs impôts.
Par exemple : nos docteurs es sciences bac + 9 émigrent pour moitié faute d'emplois.
Avec notre recherche étatique en quenouille et nos universités du 19ème siècle, tout ce beau monde quitte notre belle France pour faire "fortune" sous des cieux fiscalement plus cléments, plus respectueux des libertés, plus admiratifs des succès que la liberté d'entreprendre permet.
Après les très riches, créateurs d'entreprises, artistes, sportifs chassés par ISF, suivent nos professionnels, artisans, boulangers, cuisiniers, infirmiers, etc. De futurs entrepreneurs dégoûtés, poussés à l'expatriation par des contraintes financières, administratives, fiscales, morales………
L'émigration des forces vives françaises, c'est un sujet tabou !
Quant aux polémiques politiciennes sur les immigrés, c'est de l'hypocrisie, droite et gauche savent que nous n'avons pas les moyens d'accueillir dignement ceux qui aspirent à l'eldorado européen !
Faire des problèmes des flux migratoires un enjeu majeur pour la France est un faux débat. L'important, c'est la situation réelle de l'économie française, notre marché du travail atone! Nos entreprises non compétitives.
Avec des réformes indispensables qui tarde à venir.
Les entreprises manquent d'investisseurs car les prélèvements obligatoires servent à financer les frais exorbitants de fonctionnement de notre très cher Etat, Obèse, dilapidateur, mauvais gestionnaire de nos finances, de ses personnels, Beau cadeau pour nos enfants !
Des dettes, un marché du travail atone, le financement de nos retraites à crédit!
Il faut accepter l'économie de marché avec ses aléas, renoncer à nos illusions, nos utopies, pour affronter le monde tel qu'il est et non pas comme on voudrait qu'il soit.
Texte de 2007