ISLAM : UN ÉCHEC DES MÉDIAS
Overdose de l’opinion sur le matraquage médiatique.
Raoul Fougax
le 27/10/2012
La conclusion du dernier sondage du Figaro est sans appel. L’image de l’islam se dégrade fortement en France: une influence et une visibilité « trop importantes ».
On doit s’arracher les cheveux dans certaines rédactions.
En fait, les français ne sont pas dupes.
Le matraquage permanent sur « les beautés de l’islam qui enrichissent notre diversité », cette chance pour la France grâce à l’immigration a saturé le public.
Il faut dire que les médias, confondant information et communication, mises en perspective et propagande, en font des tonnes.
L’islam est mieux traité dans les médias que les autres religions et les musulmans toujours valorisées.
Dés qu’un incident met en cause des « craignant dieu » aussitôt la parole est donnée à des musulmans rassurants dans leurs discours de tolérance et de « vivre ensemble ».
Chaque fête du calendrier musulman est expliqué et valorisé, le ramadan, le pèlerinage, la fête du mouton, tout est admirable car l’islam il est beau, l’islam il est gentil comme aurait pu dire le regretté Jean Yanne.
C’est le problème des médias. Ils en font trop dans les infos mais aussi dans les magazines d’actualités ou de reportages sans parler des séries télévisées toujours très « islamiquement » correctes.
On n’est pas loin d’un prosélytisme médiatique.
Trop c’est trop. Ils portent tort à la cause qu’ils veulent servir. Le sondage du Figaro du 25 octobre dernier est un sondage dans une forte actualité religieuse.
un sondage dans une forte actualité religieuse.
La communauté musulmane de France s'apprête à fêter sa plus grande fête de l'année, Aïd-el-Kébir, également dénommée Aïd-el-Adha, fête du sacrifice. Elle intervient au lendemain du rassemblement de millions de pèlerins sur le mont Arafat près de La Mecque. Cette fête commémore l'acte de sacrifice, interrompu par l'ange, du fils d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive). Elle voit donc les familles musulmanes immoler, après le sermon de l'aïd, un mouton ou un bélier, parfois un bovin ou une chèvre, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque.
Un sondage intéressant
L’analyse du sondage par le Figaro qui ne porte pas de jugement est intéressante. «Notre sondage,explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, démontre une évolution qui va dans le sens d'un durcissement supplémentaire des Français vis-à-vis de cette religion et d'une perception négative renforcée de l'islam. Même si une proportion non négligeable de Français, 40 %, continue à se dire indifférente à la question de la présence de l'islam en France.»
Ce qui explique, à ses yeux, un tel durcissement - 43 % des sondés considèrent l'islam comme une «menace» - est lié à une «visibilité» fortement accrue de l'islam sur la scène publique et médiatique. «Ces dernières années, il n'est pas une semaine sans que l'islam, pour des questions sociétales, (voile, nourriture halal(, ou pour une actualité dramatique, (attentats, ou géopolitique(, n'ait été au cœur de l'actualité.» D'où cette autre impression: 60 % pensent que cette religion a désormais «trop d'importance». Ils étaient 55 % il y a seulement deux ans. Ceux qui se disaient indifférents à cette question passent de 41 à 35 %.
«De ce point de vue, ajoute Jérôme Fourquet, la polémique sur le fast-food halal à Roubaix - certes largement instrumentalisée politiquement - ou certaines publicités halal, ont eu plus d'effets que n'importe quel discours politique. Elles confirment dans l'opinion l'irréversibilité de l'enracinement de l'islam en France, qui n'est plus perçu comme un problème passager. Voilà une clé d'interprétation de ce sondage: cette caisse de résonance permanente conduit à une prise de conscience très forte qui n'a peut-être jamais été atteinte à ce point.»
Une analyse qui apparaît du reste très nettement quand les questions sont posées sur le voile islamique ou sur la construction des mosquées. En 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Ils ne sont plus que 18 %. Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 %. Et les indifférents ont quasiment fondu de moitié pour n'être que 28 %. Quant au voile à l'école, le feu rouge écarlate s'allume puisque l'on passe sur la même période de 75 % opposés à 89 %! Les indifférents chutant de 17 % à 6 %… «
Tout se passe comme si les marqueurs du communautarisme étaient devenus insupportables aux français, qui ne voient, au passage, aucun effet des «actions ou des budgets des pouvoirs publics» pour l'intégration, conclut le journal.
Jugeant lui aussi les musulmans responsables de leur mauvaise image, le Front national (Fn) exhorte dans un communiqué «l’islam à s’adapter à la République» et les musulmans à «s’assimiler». Une approche qui bien sûr inquiète Libération qui tente de prendre en compte les résultats de ce sondage.
« Le sociologue Raphaël Liogier, auteur du « Mythe de l’islamisation » et professeur à Sciences Po-Aix, s’est dit très préoccupé par le sondage qui, selon lui, reflète une «situation explosive».
Le «plus grave», dit-il, est la statistique suivante : « 68% des sondés attribuent les problèmes d’intégration des musulmans à leur «refus de s’intégrer. En disant cela, les Français supposent une intention maligne et négligent les facteurs économiques et sociaux», estime le chercheur. «On est dans la définition clinique de la paranoïa : on a peur de choses que l’on ne voit même plus, que l’on suppose exister.»
« C’est très dangereux, car cela peut entraîner des personnes fragiles à se prendre pour des «héros isolés» de la «civilisation européenne» et à verser dans la violence », dit-il.
L’occupation de la Mosquée de Poitiers samedi par le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire relève, selon lui, de cette logique.
Mais «le pire est encore devant nous», ajoute l’expert en estimant possible l'émergence en France d’un tueur comme Anders Behring Breivik, qui a assassiné 77 personnes en Norvège le 22 juillet 2011 au nom de la lutte contre le multiculturalisme.
Un amalgame cousu de fil blanc
Il n’en reste pas moins que l’apologie médiatique permanente de l'islam ça ne marche pas et que cela aurait même un effet repoussoir.
Les journalistes concernés en tireront-ils les conséquences? Non bien sûr! Tout simplement parce qu’ils en sont incapables.
Incapables de relativiser leurs opinions par rapport aux faits. Ils veulent imposer leur vision de l’islam pour aider l’idéologie immigrationiste et antiraciste dont ils se réclament.
C’est leur droit, mais le problème c’est qu’ils pensent au fond d’eux-mêmes que c’est même leur devoir.
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