SECOND TOUR : PUNITION HISTORIQUE POUR LE POUVOIR SOCIALISTE
Mais la solution passe par les européennes
Raoul Fougax
le 31/03/2014
modifié le 31/03/2014 à 12:55h
Les leçons du second tour des municipales confirment celles du premier. Le rejet du président et de son gouvernement, c’est du jamais vu dans une élection locale devenue nationale. Le vote sanction a été aussi un vote contre le parti socialiste d’Harlem Désir soutenant la politique de l’exécutif.
Copé donne à l’Ump une grande victoire par défaut dont Juppé se présente comme un potentiel récupérateur. Le Fn fait mieux que prévu et confirme une implantation qui le libère du souci des signatures de la présidentielle.
Bon d’accord ! Mais après ?
Nous pensons que la solution de l’honneur serait celle de la dissolution. A un tel niveau d’humiliation et de désaveu on ne remanie pas, on dissout. La dissolution permettrait au président, en cramant à Matignon pendant plus de deux ans un premier ministre de droite, de se refaire une santé à la Mitterrand.
Il y aura cependant remaniement et inflexion de la politique aux marges pour satisfaire la gauche de la gauche et les écolos. Mais pour le pays ce ne sera pas la solution. La solution consiste en un changement de politique nationale accepté par une Europe refondée. Nous en sommes à un tel point que les européennes apparaissent comme la solution à la soumission de nos gouvernants à des technocrates mondialistes. C’est une vague nationale populiste qui demeure sur le plan électoral la meilleure chance de la France de sortir d’un système mortifère imposé par Bruxelles.
De ces municipales il faut retenir une image
C’est Fréjus sur BFM TV. Le porte-micro de la chaine est devant la permanence de l’élu du peuple, assiégée par une jeunesse immigrée qui ne peut même pas se féliciter de sa victoire. Le journaliste n’ose rien dire, il est tétanisé mais complice. A ses côtés des arabes- français ou non occupent l’espace physiquement. Ils écoutent, sont menaçants et arrogants dans le plus pur style « racailles » pour bien s’assurer qu’aucun commentaire ne leur déplaise.
Leur attitude est claire, cette ville serait à eux, peu importe pour qui les Français ont voté. Ils ne reconnaissent pas la loi de la démocratie mais veulent imposer leur loi de la rue et le font par une intimidation physique qui n’est même pas dénoncée par une presse aussi complaisante politiquement que lâche dans le comportement…. car même ceux qui étaient en studio n’ont rien dit.
C’est cela qu’il faut changer et cela ne passe pas seulement par des changements de maires à droite ou même par quelques villes conquises par le Fn.
C’est une reprise en main de notre destin assumée comme un héritage historique qui passe par nos patries charnelles, nos villes, nos communes, nos régions mais aussi et surtout par la fin de la domination des partis de l’Europe mondialiste à Bruxelles.
Source et publication: http://metamag.fr/metamag-1932-Second-tour---punition-historique-pour-le-pouvoir-socialiste-Mais-la-solution-passe-par-les-europeennes.html