C' ÉTAIT UN SAMEDI PLUVIEUX ! RAPPEL ET COMMENTAIRES !

Où est Charlie l’Amiral ?

L’après-midi a mal commencé. Arrivé à l’avance afin de faire le tour du quartier des Invalides pour repérer le pré-positionnement des véhicules des Gardes Mobiles, la pluie commence à tomber. Je repère les fourgons avenue de Ségur et avenue de Tourville.

Un peu plus tard, au fur et à mesure, des fourgons d’unités de la Police nationale arrivent et stationnent place Vauban et dans les abords immédiats.

Les effectifs en civils ne brillent pas par leur discrétion, ils sont en nombre et aisément repérables à leur dégaine vestimentaire commune qui passerait plus inaperçue dans une émeute de banlieue que dans une manifestation de catholiques.

Sans être démentielle, la débauche de fonctionnaires de police en tenue d’intervention est très importante, trop en regard de la nature de la manifestation.

On regrette que Manu Militari ne fasse pas preuve du même zèle lorsque la racaille s’invite à une manifestation festive dans la capitale. Il est vrai que les catholiques sont certainement plus subversifs, au final, que les mutins de panurge des quartiers sensibles qui à défaut d’avoir intégré les codes de notre société, ont en revanche parfaitement intégrés ceux de la société de consommation, sans oublier ceux de cette république inepte qui semble ne vouloir entendre que ceux qui cassent, brûlent, agressent.

La pluie tombe de plus en plus fort, les parapluies sortent et ceux qui ne peuvent pas profiter d’une capuche, d’un chapeau cherchent un refuge.

Le ciel se dégage enfin et quelques instants plus tard la place Vauban commence à se remplir. Je croise quelques têtes familières, dont celle de l’abbé Pagès.

Des drapeaux tricolores flottent au vent, ainsi que des drapeaux vendéens frappés du Sacré-Cœur de Jésus, j’aperçois même un drapeau arborant les grandes armes du royaume.

Nous sommes quelques milliers à avoir répondu à l’appel de l’AGRIF pour protester contre l’impunité dont jouissent les Femen et demander aux pouvoirs publics la dissolution de ce groupe d’activistes ou à tout le moins de manifester à leur endroit la même sévérité dont ils font preuve à l’encontre des manifestants de La Manif Pour Tous, du Printemps français,…

Les orateurs se succèdent à la tribune. Il n’y a aucune haine dans les discours, juste la détermination marquée de ne plus subir profanations, agressions, etc. sous le regard indifférent de cette république qui pourtant ne cesse de radoter à propos du respect, du vivre-ensemble, de la dignité, de la tolérance.

On rappelle également la convergence idéologique qui existe entre ce groupuscule activiste, certains médias, le pouvoir socialiste, la mansuétude dont elles jouissent de la part des forces de l’ordre sans parler de la justice qui ne semble pas pressée d’entendre Éloïse Bouton pour sa profanation du 20 décembre dernier sur l’autel de l’église de la Madeleine.

On rappelle qu’Inna Shevchenko est entrée en France avec un visa touristique valable trois mois et qu’elle est restée dans notre pays pour se soustraire aux poursuites engagées contre elle en Ukraine pour le tronçonnage de la croix de Kiev.

Qu’elle n’a fait une demande d’asile politique plusieurs mois après l’expiration de ce visa, et que malgré le fait qu’elle soit en situation illégale l’OFPRA lui accordé la possibilité de rester en France et de bénéficier de la protection judiciaire et administrative. Un document valant passeport lui a été même donné, lui permettant pour deux ans de voyager en toute impunité.

On rappelle également qu’une Femen et une ex font partie d’EELV et du Parti Socialiste. 

On rappelle également les agressions dont ont été victimes Monseigneur Léonard et Monseigneur Rouco. Il n’y a pas de colère, juste de la détermination mais aussi de la compassion pour ces femmes manipulées par des oligarques qui sous couvert de féminisme les poussent à s’avilir.

Tous ceux qui diront qu’il s’agissait d’une manifestation de haine, d’intolérance, ne seront que des menteurs.

Alain Escada, Secrétaire général de l’Institut Civitas

Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français

Bernard Antony, président de l’AGRIF

Carl Lang, président du Parti de la France

Daniel Hamiche, rédacteur en chef de Riposte-catholique

Maître Frédéric Pichon, président du Collectif des avocats contre la répression policière et idéologique

Guillaume de Thieulloy, directeur de publication de Nouvelles de France et de L’Observatoire de la christianophobie.

Jeanne Smits, directrice de Présent

Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique

Martial Bild, rédacteur en chef de TV Libertés

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants

Vivien Hoch, doctorant en philosophie

Maître Jérôme Triomphe