Meeting du FN à Rennes : la contre-manifestation dégénère
Alors que la salle de la Cité à Rennes accueillait ce samedi soir le meeting du candidat FN, Gérard de Mellon, aux prochaines municipales, réunissant une centaine de militants et de sympathisants, la contre-manifestation a dégénéré en guérilla urbaine.
© Gilles Le Morvan - France 3 Bretagne Les opposants au meeting du FN à Rennes
Vitrines brisées, jets de pierres, voiture incendiée, la manifestation contre la tenue d'un meeting du Front National hier soir Salle de la Cité à Rennes, a dégénéré dans la soirée par des échauffourées avec les forces de l'ordre, se transformant même en véritable guérilla urbaine, dans les rues de la ville. En face la police a utilisé gaz lacrymogène et canons à eau. Les opposants au meeting étaient près de 700 au plus fort de la manifestation.
Contre la tenue du meeting du FN salle de la Cité
La ville de Rennes avait mis à disposition du Front National, la salle de la Cité ce samedi, pour le meeting de son candidat aux municipales, Gérard de Mellon. Le parti avait demandé à la préfecture une protection policière. Du côté des syndicats et de nombreux partis de gauche et d'extrême gauche, rassemblés hier soir place de la mairie, mais aussi place des Lices, il y avait de l'incompréhension. Ils remettaient en cause l'attribution de cette salle, considérée comme la "Maison du peuple, et dont la symbolique est, selon eux opposée aux valeurs du Front National. Selon une source policière ces manifestants "officiels" n'étaient qu'une centaine. La location de cette salle municipale au FN a fortement ému mais "une autre décision aurait permis au FN de se présenter en victime des règles qui président à la démocratie locale. Nous ne voulons pas leur faire ce cadeau", a expliqué le PS d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué de soutien à la municipalité socialiste avant la tenue du meeting.
Jets de pierres, vitrines brisées, voiture incendiée
Au cours de la soirée, les manifestants ont tenté d'investir les permanences du PS et du FN mais ont été repoussés par les forces de l'ordre. Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting. Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d'un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir. Deux vitrines d'agences bancaires, une d'une agence immobilière ainsi que celle d'un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu'ils ont retournée avant de l'incendier.
Lors de ces heurts il n'y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés. Les manifestants se sont dispersés vers 21h20, selon le préfet.
Interviews :
- Hugo, manifestant anti-front national
- Gilles Pennelle, FN 35
Contre la tenue du meeting du FN salle de la Cité
La ville de Rennes avait mis à disposition du Front National, la salle de la Cité ce samedi, pour le meeting de son candidat aux municipales, Gérard de Mellon. Le parti avait demandé à la préfecture une protection policière. Du côté des syndicats et de nombreux partis de gauche et d'extrême gauche, rassemblés hier soir place de la mairie, mais aussi place des Lices, il y avait de l'incompréhension. Ils remettaient en cause l'attribution de cette salle, considérée comme la "Maison du peuple, et dont la symbolique est, selon eux opposée aux valeurs du Front National. Selon une source policière ces manifestants "officiels" n'étaient qu'une centaine. La location de cette salle municipale au FN a fortement ému mais "une autre décision aurait permis au FN de se présenter en victime des règles qui président à la démocratie locale. Nous ne voulons pas leur faire ce cadeau", a expliqué le PS d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué de soutien à la municipalité socialiste avant la tenue du meeting.
Jets de pierres, vitrines brisées, voiture incendiée
Au cours de la soirée, les manifestants ont tenté d'investir les permanences du PS et du FN mais ont été repoussés par les forces de l'ordre. Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting. Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d'un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir. Deux vitrines d'agences bancaires, une d'une agence immobilière ainsi que celle d'un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu'ils ont retournée avant de l'incendier.
Lors de ces heurts il n'y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés. Les manifestants se sont dispersés vers 21h20, selon le préfet.
Le reportage à Rennes (35) hier soir de Gilles Le Morvan et Bruno Van Wassenhove
Voir la vidéomanifestation anti FN Rennes
- Hugo, manifestant anti-front national
- Gilles Pennelle, FN 35
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