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POUR LE RTRAIT DU TIMBRE " FEMEN " ! ET LA MANIFESTATION !

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 Vague de mobilisation pour le retrait du timbre «Femen»

 

Le nouveau timbre, présenté à l'Élysée par François Hollande, avait été mis en circulation le 14 juillet 2013.

 

Libres-penseurs et croyants de toutes confessions protestent contre une « atteinte aux valeurs républicaines ».

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Depuis quelques jours, la colère monte contre le timbre «Femen» et la riposte s'organise jusque sur le terrain juridique. Comment la Marianne, illustrée par les traits de Inna Shevchenko, la chef de file des Femen en France, dont le procès s'ouvre le 19 février devant le tribunal correctionnel de Paris, peut-elle symboliser la République laïque et incarner ses valeurs de respect et de tolérance quand «cette militante prône à tous crins une idéologie extrémiste, profère des messages de haine, appelle au désordre social, profane des lieux du patrimoine et commet des actes terroristes?», s'interrogent des opposants au nouveau timbre.

 

Jeudi, une Femen a lancé un cocktail Molotov sur l'ambassade russe à Berlin.

Libres-penseurs défendant d'arrache-pied la laïcité ou croyants de différentes religions, individuellement ou en groupe, des citoyens de toute la France se constituent en bataillons rangés pour faire entendre leur révolte et appeler officiellement au retrait du timbre, validé par François Hollande et mis en circulation le 14 juillet 2013. Après le collectif Ensemble pour le bien commun, issu du mouvement de la Manif pour tous, qui a réclamé son retrait il y a trois jours, c'est aujourd'hui au tour de groupes communautaires sur Facebook de sonner le tocsin.

 

Le 5 février, une page «Pour le retrait du timbre Femen» s'est montée et a recueilli 3 400 «like» en quelques heures.

Si les Veilleurs, les jeunes chrétiens laïcs de la «supplique au pape» ou les sympathisants de la Manif pour tous font largement partie de la contestation, d'autres profils, très différents, rejoignent le mouvement.

«Quand on enlève la mention “République française” qui figurait sur les timbres, ce qui est donc la négation de ses valeurs et de ce qui rassemble les Français, comment voulez-vous que ce ne soit pas le point de départ de toutes les dérives?», s'indigne à propos de l'effigie Femen Jean-Marc Schiappa, historien et président de l'Institut de recherches et d'études de la libre-pensée.

Pour ce militant de la laïcité, «ce que font les Femen est un pur scandale, une dictature que nous condamnons fermement. On ne peut pas défendre la libre-conscience pour soi et entraver celle des autres».

Même son de cloche dans la communauté juive et musulmane, témoigne un sociologue spécialiste du dialogue interreligieux, car «cette atteinte aux valeurs de la République transcende tous les clivages».

Ce timbre avait été validé par François Hollande, après une votation lycéenne, représentant les 30 académies françaises.

Après sa mise en circulation, le dessinateur du timbre, Olivier Ciappa, avait explicitement dit avoir tiré son inspiration de la Femen qui, elle-même s'était félicitée de la symboliser.

Le «timbre jeunesse» devenait le «timbre mariage pour tous», avaient décrié les opposants à loi Taubira.

Aujourd'hui la ligue Femen elle-même ne veut plus figurer la Marianne française, se jugeant «cocue» par la politique de François Hollande.

Dans une apostrophe menaçante adressée au président de la République sur leur page Facebook mercredi, les activistes féministes ont fustigé le recul du gouvernement sur la loi famille, avec le retrait de la PMA et de la GPA, et promis «une tempête qui va s'abattre» sur le chef de l'État.

«Provocation scandaleuse»

Avant que ne naisse cet appel au retrait du timbre, le boycott était déjà pratiqué par beaucoup de citoyens. Marc, 43 ans, professeur d'histoire dans un lycée nantais, a «toujours refusé de l'acheter».

Athée, il dit ne pas pouvoir «supporter une telle irrévérence aux valeurs républicaines, cautionnée qui plus est par le président de la République lui-même».

C'est pour lui «une provocation purement scandaleuse, incompréhensible dans une société qui a tant besoin de messages d'apaisement».

Comme Hélène, Camille, Victor ou encore Isabelle, il «zappe» les machines de La Poste, qui distribuent par défaut les timbres Marianne, et fait la file au guichet pour acheter des timbres illustrés de papillons, paysages et autres dessins prisés des collectionneurs.

Dans un bureau de Poste parisien, la responsable le certifie: «Le timbre à l'effigie de la Femen ne se vend plus.» Si bien qu'elle «n'en commande plus». «Je me débrouille pour trouver des stocks des anciens modèles», explique-t-elle. Ceux-ci sont encore valides dans la mesure où la valeur faciale des timbres n'est plus affichée depuis 1993.

À la direction de La Poste, on n'enregistre pas d'impact sur les ventes du «timbre Femen». «La Marianne se vend normalement: 2,9 milliards d'exemplaires par an, sur un total de 3,5 milliards ventes de timbres, et ces chiffres sont stables pour toutes les Marianne ces dernières décennies», précise une responsable à la direction.

Même s'il y avait une incidence, elle serait peu sensible puisque sur les 14 milliards de plis distribués en 2013, seuls 3 % du volume concernent le courrier de particulier à particulier, le reste étant du courrier d'entreprise, de gestion et d'administration, donc peu concerné par «un affranchissement d'opinion».

La Poste, tout comme l'Élysée semble-t-il, se serait fait duper. On se dit «victime», on parle de «piège». «Au moment du concours et de la votation, selon un processus démocratique et transparent indiscutables, le dessinateur n'a jamais fait mention d'une quelconque inspiration, dit une source administrative. C'est venu après, une fois le timbre mis en circulation, par excès narcissique ou militant peut-être.

Cela nous a complètement échappé.»

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/07/01016-20140207ARTFIG00342-vague-de-mobilisation-pour-le-retrait-du-timbre-femen.php

 

Le 8 février, manifestation nationale pour la dissolution des Femen

L’AGRIF appelle à une grande manifestation nationale, le

samedi 8 février, pour exiger la dissolution du groupuscule

terroriste et raciste anti-chrétien des Femen.

Carl LANG, président du Parti de la France, prendra la parole

lors de cet événement. Les militants, adhérents et sympathisants du PdF sont invités à se joindre à cette manifestation.

Manifestation pour la dissolution des femen aura finalement lieu place Vauban (Paris VIIème) ce samedi à partir de 14h 45

 




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