Le magazine américain «Foreign Policy», spécialisé en politique étrangère, publie une sorte de classement des pays à risques pour l’année 2014.
classement, basé sur une compilation des informations en circulation dans le monde, donne des résultats surprenants.
Ainsi, la France se retrouve dans les pays à risques, comme l’Irak ou l’Ukraine…
Comment la France se retrouve-t-elle marquée au fer rouge, rejoignant sur la carte du monde des pays à risques comme l’Irak ou l’Afghanistan ?
Selon Foreign Policy (FP), qui publie cette carte, «l’arrivée de la France dans la carte des conflits provient d'une combinaison de querelles intestines, de l'agitation croissante liée à l’immigration, de l'antisémitisme, de la lutte de classe, et du fractionnement de la société.
Mais elle est aussi due à ses interventions militaires étrangères en Afrique, du Mali à la République centrafricaine.»
Bref, pour le magazine américain, la France se retrouve au niveau des pays les plus dangereux de la planète...
Un nouvel exemple de «french bashing», comme l'article de Newsweek qui a provoqué une polémique en France ?
Sans doute pas, mais cela montre les limites des informations provenant de la compilation de données. Ici, le résultat est assez surprenant, mais peut s'expliquer par la méthode choisie.
Le tableau réalisé par le magazine américain est fondé sur le nombre d’informations recensées pour chaque pays.
La base de données qui permet cette analyse («la plus grande base de données d’actualité») enregistre «un quart de milliard de manifestations dans le monde depuis 1979». Des données compilées automatiquement à partir des médias dans le monde entier.
C'est en comparant les données 2012 et 2013 sur les pays qui apparaissent plus ou moins dans l'actualité que l'on peut aboutir à des tendances.