Agression manquée contre Richard Roudier, président de la Ligue du Midi
A l’angle de la rue Jean Moulin, je tombais nez à nez avec un groupe de 15 à 20 individus dits “anti-fascistes” tous porteurs de masques ou de cagoules et vêtus de noir, qui tentèrent de me tomber dessus aux cris de “C’est Roudier”.
Heureusement que la culture de la défense étant pour nous une pratique spontanée, nous nous mîmes en ligne, le dos à la devanture d’un magasin et nous fîmes face à nos agresseurs qui, après une première tentative manquée, se mirent à refluer en désordre.
Il faut reconnaitre que les forces de police, stationnées à proximité, sont intervenues avec promptitude et efficacité, mais nous devons dénoncer la mansuétude de la justice pour les agresseurs clairement identifiés dans ce genre de violences.
Signalons que parmi les agresseurs, j’ai reconnu un voyou qui avait déjà tenté de m’agresser en 2010 avec un complice.
Je tiens également à évoquer la condamnation à une peine ridicule de 15 jours de prison avec sursis du coordinateur départemental des Jeunesses Communistes de l’Hérault, Jean Sanchez dit Yahya, pour des violences à agent lors d’une attaque contre les Veilleurs.
Gageons que cette condamnation minime aura eu un effet direct sur le sentiment d’impunité de ses camarades et que l’agression que je viens de subir n’en est que la première illustration.
Nous demandons la dissolution des groupes armés d’extrême gauche qui jouissent d’une impunité quasi absolue.
Nous demandons la fermeture de tous les squats politiques en France qui sont des zones de non-droit et des bases arrières pour tous les marginaux et les éléments les plus incontrôlables de cette mouvance.
Sur Montpellier même, nous demandons qu’une véritable enquête soit diligentée pour constitution de groupe armé ainsi que la dissolution du Collectif Antifasciste 34 et celle de tous les groupes en faisant partie.
Richard Roudier