L'hôpital de Rennes répare les femmes excisées
Depuis environ 2 ans, le CHRU de Rennes propose une fois par mois une consultation médicale dédiée aux femmes victimes de mutilations. C'est unique en Bretagne.
Ces femmes, originaires d'Afrique de l'Est ou de l'Ouest peuvent bénéficier d'un suivi gynécologique, mais aussi psychologique.
© France 3 Bretagne Opération de réparation de l'excision en cours au CHRU de Rennes
Chaque année, 2 à 3 millions de fillettes et de jeunes femmes subissent une mutilation génitale: excision, infibulation. En France, on estime entre 45 000 et 60 000 le nombre de femmes et de fillettes mutilées ou menacées de l'être.
Depuis environ 2 ans, le CHRU de Rennes propose une fois par mois une consultation médicale dédiée aux femmes victimes de mutilations. C'est unique en Bretagne. Ces femmes, originaires d'Afrique de l'Est ou de l'Ouest peuvent bénéficier d'un suivi gynécologique, mais aussi psychologique.
La moitié d'entre-elles opte pour une chirurgie réparatrice de l'excision. Hélène Pédech et Christophe Rousseau ont rencontré Naïma, une jeune femme excisée. Née en France, elle n'oubliera jamais son premier voyage en Gambie. C'est là-bas, dans le village paternel, qu'elle et 2 de ses soeurs ont été excisées. Naïma avait alors 11 ans. Aujourd'hui, elle a choisi de faire réparer cette mutilation.
Unique en Bretagne
Depuis environ 2 ans, le CHRU de Rennes propose une fois par mois une consultation médicale dédiée aux femmes victimes de mutilations. C'est unique en Bretagne. Ces femmes, originaires d'Afrique de l'Est ou de l'Ouest peuvent bénéficier d'un suivi gynécologique, mais aussi psychologique. La moitié d'entre-elles opte pour une chirurgie réparatrice de l'excision. Hélène Pédech et Christophe Rousseau ont rencontré Naïma, une jeune femme excisée. Née en France, elle n'oubliera jamais son premier voyage en Gambie. C'est là-bas, dans le village paternel, qu'elle et 2 de ses soeurs ont été excisées. Naïma avait alors 11 ans. Aujourd'hui, elle a choisi de faire réparer cette mutilation.
Réparation de l'excision au CHRU de Rennes
Une association lutte contre l'excision à Rennes, c'est l'ACZA qui a choisi de mener des actions en Côte d'Ivoire pour enrayer cette pratique. Une association créée par Martha Diomandé, Ivoirienne, fille et petite-fille d'exciseuses.
source et publication: http://bretagne.france3.fr/2013/12/17/l-hopital-de-rennes-repare-les-femmes-excisees-379185.html#xtor=EPR-4-[bretagne]-20131217-[info-titre3]