Crise bretonne. Le discret travail des Renseignements généraux
Depuis le début de la crise bretonne, les agents de la sous-direction de l’information générale (SDIG), les ex-RG, sont en alerte 24h/24h.
Leur patron, de passage incognito à Quimper, parle d’« exemple » au niveau national.
Discrets, mais toujours présents. Doux, Gad, Marine Harvest, les Bonnets rouges, Alkopharma, sapeurs-pompiers, producteurs de lait, agriculteurs, depuis plus d’un an, ils travaillent non-stop.
Sur le terrain, leur nombre est officiellement classé secret défense.
En réalité, ils seraient une vingtaine.
Chaque nuit, chaque jour, chaque week-end et, dès qu’il le faut, ils sont là où ça craque.
"Le renseignement est fiable"
Sur le terrain comment ces agents travaillent-ils depuis des mois. Écoutes téléphoniques ? Filatures ? Contacts ? Planques ?
Selon le député de Quimper Jean-Jacques Urvoas, « ils utilisent des méthodes classiques, type contacts avec les interlocuteurs. Ils ne sont pas allés jusqu’aux écoutes. »
Le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, spécialiste du renseignement, qui rencontrait hier soir à Paris le directeur du FBI (renseignements américains) se réjouit : « dans le Finistère, on a redonné une exigence aux renseignements. Les gens se parlent.
Entre la police et la gendarmerie, les choses fonctionnent.
Depuis le début de la crise bretonne, le renseignement est fiable. »
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