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QUID ! DES TRANSFUGES ! ILS ONT ESSAYÉ ET L'ON QUITTÉ ???

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Ils ont essayé le Front national, mais ils l'ont quitté, atterrés

Deux transfuges de l'UMP et du Front de gauche ont finalement décidé de quitter le parti.

 Par Francetv info 

Mis à jour le 25/11/2013 | 14:12 , publié le 25/11/2013 | 11:46

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Ils se disent déçus du Front national.

Après Arnaud Cléré dimanche, Nadia Portheaultou Benoît Girard, c'est au tour d'une autre candidate du Rassemblement Bleu Marine (RBM), le parti satellite du FN pour les municipales, de claquer la porte.

Dans une interview à Libération (article abonnés), lundi 25 novembre, Anna Rosso-Roig explique pourquoi elle ne se présentera pas à Marseille (Bouches-du-Rhône) sous l'étiquette RBM.

Qu'ils soient transfuges d'un autre parti ou simples citoyens à l'origine, ils expliquent avoir découvert un parti différent de ce qu'ils imaginaient. "Quand on voit Marine Le Pen à la télévision, on ne peut pas imaginer à quoi ressemble l'arrière-boutique", explique Arnaud Cléré à Rue89.

Un parti "non républicain" et "dictateur"

Militant UMP, Arnaud Cléré décide en mai 2013 de nouer une alliance avec le FN

pour les municipales à Gamaches (Somme) et d'adhérer au parti Souveraineté indépendance et liberté, associé au Front national.

Six mois plus tard, il s'en mord les doigts. "J'ai commis l'erreur de m'allier avec un parti non républicain, sectaire et dictateur qu'est le FN", explique-t-il.

Pour appuyer ses propos, il raconte une réunion, mi-octobre, à Hénin-Beaumont

(Pas-de-Calais), avec les têtes de liste et quelques colistiers du nord de la France. "J'ai vu des tatouages de croix gammées sur deux ou trois personnes", assure-t-il. Mais le FN dément et promet des poursuites judiciaires.

De son côté, Anna Rosso-Roig décrit elle un FN marseillais "beaucoup plus radical que Marine Le Pen". "Monsieur Ravier [tête de liste du FN à Marseille] et beaucoup

de responsables estiment que le Rassemblement Bleu Marine est trop doux, accuse

-t-elle. Ils pensent qu'il faut utiliser la méthode forte".

Un parti "xénophobe" et "homophobe"

Les deux transfuges ont surtout été choqués par l'ambiance et le vocabulaire des militants FN.

 "Ici, ils sont contre des gens, pas pour un projet", explique Anne Rosso-Roig, qui rapporte qu'à chaque règlement de comptes, ses anciens camarades se

réjouissaient d'"un chômeur de moins"

"Ils sont aussi obsédés par le cosmopolitisme, ajoute-t-elle. Dans une ville comme Marseille, ce n'est pas possible.

On ne peut pas se présenter contre toute une partie de la population !" Elle précise

au passage que Stéphane Ravier définit le viol comme un "rapport amoureux qu'une partie des deux souhaite. La deuxième pourrait faire un effort".

Arnaud Cléré dit lui avoir "été choqué par les propos homophobes et xénophobes

des militants". Et d'ajouter : "Ils parlent sans arrêt de 'pédé', de 'pédé', de 'pédé', ça me fait froid dans le dos." Début novembre, Nadia Portheault dénonçait déjà une "arrière-boutique spécialisée dans les blagues vaseuses sur les Arabes et les homos"

. Un responsable de la fédération de Haute-Garonne lui aurait même glissé, selon

elle :"Toi et tes enfants, vous êtes bons pour le four."

Deux fois candidat dans les Ardennes, Benoît Girard regrettait lui le poids de ce discours xénophobe par rapport aux thématiques sociales. 

"Le vote FN [procède] beaucoup plus d'un réflexe 'anti-immigré' que d'une aspiration collective à sortir d'un système socio-économique vécu par beaucoup comme une donnée imperméable au questionnement", expliquait-il à L'Union.

Source et publication:  http://www.francetvinfo.fr/elections/municipales/ces-candidats-aux-municipales-qui-claquent-la-porte-du-fn_466844.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20131126-[lespluscommentes/titre1]-[]


ET AUSSI


Le 26 novembre 2013
Ces ex-néo-marinistes effarouchés ont cru trouver dans le RBM un tremplin pour occuper des places...

Ce dimanche, Jean-François Copé confirma une rumeur qui bruissait : l’énième défection d’un candidat Bleu Marine ayant rallié l’UMP… d’où il avait été exclu, en mai dernier, pour avoir fait alliance avec le Front national, en couchant sur sa liste des membres de ce parti.

L’intéressé, Arnaud Cléré, éleveur de chèvres, tête de liste aux municipales dans la Somme, dont le parcours politique « témoigne d’un comportement erratique » (successivement membre du RPR puis du MPF qu’il quitta pour l’UMP, avant d’en être exclu pour rejoindre le SIEL en mai 2013, puis du FN auquel il a adhéré il y a trois semaines), selon Paul-Marie Coûteaux qui vient de le suspendre du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés, membre avec le FN du Rassemblement Bleu Marine), se justifie de façon assez grotesque, ayant découvert, horresco referens, que le FN était, tout uniment,« non républicain, sectaire, dictateur, homophobe », choqué d’avoir prétendument vu deux personnes « avec des croix nazies sur le bras ».

Le même n’avait pas ces pudeurs de pucelle lorsqu’il affirmait, il y a quelques mois, que les gens du FN « n’ont ni la lèpre, ni la gale ».

Le même avait encore confié à votre serviteur la joie de retrouver au sein du SIEL l’esprit gaulliste des origines dévoyé par une UMP ambivalente, mondialisée et électoraliste.

Un tel esprit de constance laisse pantois. L’homme a des convictions. Mais lesquelles ?

Il n’est d’ailleurs pas seul à trahir de tous côtés. Nadia Portheault, candidate à la mairie de Saint-Alban rapporte à son tour avoir été témoin de propos racistes et homophobes. Transfuge du Front de gauche, Anna Rosso-Roig, à Marseille, a déserté, elle aussi, le navire frontiste, jugé « trop radical ».

D’aucunes de ses innocentes victimes objecteront, en aparté, qu’elles ont subi des pressions de leur ancien parti.

La chose n’est pas inenvisageable, quand on sait que l’ancêtre de l’UMP recrutait chez les nervis du SAC (Service d’Action Civique) et que le PS a toujours laissé les sales boulots de l’ombre à ses alliés d’extrême gauche.

La vérité est que ces ex-néo-marinistes effarouchés ont cru trouver dans le RBM un tremplin inespéré pour occuper rapidement des places sans même adopter la posture humble du catéchumène faisant patiemment ses preuves et, surtout, sans attendre avec confiance le verdict – forcément honorable – du suffrage universel.

L’ascension de Marine Le Pen, la dédiabolisation de son parti, la défiance générale à l’égard du syndic de faillite UMPS, tout cela a tourné la tête de ces néophytes enfiévrés qui, aux romans initiatique des Chevaliers de la Table ronde, ont préféré l’enivrante essence des parvenus qu’exhalait Madame Sans-Gène.

La différence, c’est qu’une blanchisseuse, même ayant convolé avec un maréchal d’Empire, demeurait fidèle à Napoléon. C’est un travers de nos temps actuels où la durée est trop facilement sacrifiée au mouvement perpétuel qui s’apparente à ce que Pierre-André Taguieff dénommait le « bougisme ».

 

http://www.bvoltaire.fr/aristideleucate/le-quart-dheure-warholien-des-felons,42629?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=217b355536-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-217b355536-30403221


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