LE TIREUR DE LIBÉRATION: UN AMI DU JOURNAL
Il voyait des fascistes partout
Raoul Fougax
le 21/11/2013
Ainsi le tireur de type européen est un certain Abdelhakim Dekhar qui s’est présenté, un temps, comme agent des services algériens.
C’est de plus un ancien gauchiste partisan de la lutte armée contre le capitalisme
.
Ce déséquilibré est donc très éloigné du terroriste rêvé des médias.
Le message envoyé était que le climat de haine actuel provoque des passages à l'acte contre les médias, emblèmes de la démocratie et de la liberté.
Il faut dire que la tenue du suspect correspondait au profil d’un méchant extrémiste de droite, fanatique des armes et voulant en découdre avec des médias considérés comme responsable de bien des maux français.
Cela aurait pu être, mais cela n'a pas été. C'est raté.
Car rien ne ressemble plus à un facho en tenue caricaturale qu’un gaucho en mal de terrorisme des années de plomb.
Et Abdelhakim Dekhar est une caricature de ces paumés violents à qui Libération a trouvé tant d'excuses et manifesté tant d’empathie révolutionnaire pendant des années.
Quand à BFMTV, le moins qu’on puisse dire est que son militantisme anti-gauchiste reste très modéré.
Dekhar s’inscrit dans un discours anti-capitaliste.
Un discours assez délirant du tireur qui dénonce un complot, avec l’aide des médias, pour restaurer le fascisme en France. Mais Libération travaillant pour le fascisme, c’est amusant. Encore faudrait -il que le journal soit lu, ce qui n’est pas la même chose que d'être cité de façon privilégiée dans des revues de presse orientées.
L'audience lectorat de Libération est quasi nulle sauf chez quelques bobos parisiens et nostalgiques d’une gauche de combat qui est la drogue intellectuelle quotidienne depuis sa libération – la vraie- de notre Abdelhakim qui se prenait pour un résistant-partisan. Comme quoi le climat actuel provoque des passages à l’acte mais pas toujours du coté espéré.
Agé de 48 ans, l’homme avait déjà été condamné pour avoir fourni une arme dans l’équipée sanglante de Florence Rey et Audry Maupin, qui s’était achevée par la mort de trois policiers, d’un chauffeur de taxi et de Maupin lui-même en octobre 1994.
Le procureur a précisé que le suspect avait laissé plusieurs lettres. Dans une ce ces lettres, Dekhar dénonce « un complot fasciste » et le rôle des médias, payés pour « faire avaler le mensonge à la petite cuillère ».
Ces «raisonnements confus», selon le procureur Molins, «tournent autour d’un complot qui viserait à faire revenir le fascisme à travers l’action des médias, des banques, la gestion des banlieues» et se terminent par «l’évocation du chant des partisans».
Le procureur de la République de Paris a aussi insisté sur les «tendances affabulatrices» de Dekhar, soulignées par les experts-psychiatres lors de l’affaire Rey-Maupin. Voilà donc ce que l'on peut dire sur cet « algérien » de « type européen » qui aurait voulu punir les médias pour leur rôle de défenseur des libertés et de la libre parole.
Comme le dit le président, s’attaquer à la presse, c’est toujours s’attaquer à la liberté et à la démocratie…. Et donc forcément un acte de l’extrême droite ou assimilée.
Et bien pas toujours monsieur le président… quand à Libération, être complice d'un complot fasciste en le dénonçant quotidiennement, ça doit interpeller.
Peut être finalement que ce journal est devenu, en plus d’être illisible, incompréhensible.
Source et publication: http://metamag.fr/metamag-1679-Le-tireur-de-Liberation--un-ami-du-journal-Il-voyait-des-fascistes-partout.html