Quelques éléments de réflexion sur l’affrontement avec les islamistes.
Il me semble que la plupart des consultants et journalistes auto proclamés spécialistes ès Afrique ou ès stratégie tournent beaucoup en rond.
Peu nombreux sont ceux qui nous rappellent que nos ennemis ont une mentalité qui n’a rien à voir avec la nôtre.
Que pour eux la vie humaine et la vérité ne comptent pas.
Ainsi…
- Au Nord du Mali, une forte troupe d’islamistes puissamment armés décide d’attaquer une patrouille de reconnaissance Française.
- Bien qu’elle dispose de l’avantage de l’attaquant (terrain favorable, etc…) et de l’effet de surprise, son bilan est lamentable : 1 soldat Français tué, une trentaine d’islamistes abattus.
Pour les soldats Français, qui honoreront leur camarade comme il le mérite, ce n’est pas une défaite.
Les journalistes, eux, insisteront davantage sur la perte de ce soldat, certes tragique, 2ème mort au Mali, etc…
Certains mêmes insinueront un peu perfidement que si nous avons mis hors de combat une vingtaine d’ennemis (chiffre réduit on se demande pourquoi) c’est grâce aux hélicoptères et à l’aviation.
Et alors, une roquette contre un nid de mitrailleuses ou un dépôt de munitions serait-elle moins propre qu’une bombe en ville ?
Les journalistes préfèreraient-ils déloger les mitrailleuses au corps à corps, comme en 14-18 ?
Quant aux islamistes qui se moquent de leurs pertes (ce sont des martyrs en route pour leur paradis), ils crient victoire…
Un légionnaire tué, ça va se fêter dans les foyers où le héros n’est pas le soldat Français mais l’assassin Mérah.
- En Somalie les Forces Spéciales Françaises interviennent pour libérer un otage : elles vont se heurter à une force dont le volume, la rapidité et la violence de la réaction laissent supposer qu’elle avait été alertée… L’otage est assassiné, 2 soldats Français seront tués et une vingtaine de djihadistes éliminés.
Pour les soldats Français c’est un échec, parce que la mission, qui était de libérer l’otage, n’a pu être menée à bien.
Les commentateurs eux, parleront d’échec, de catastrophe, mentionneront à peine la vingtaine de terroristes tués et ne se demanderont pas pourquoi ce pauvre otage était aussi bien gardé, par des gens aussi bien armés et en alerte maximale, sans que nos forces s’en doutent : ont-ils eu peur de ce qu’ils pourraient découvrir ?
Pour les islamistes, ce seront des hurlements de victoire (c’est pour cela sans doute, qu’alertés, ils n’ont pas fui comme le firent naguère Kadhafi à Tripoli devant les Américains ou le hezbollah à Baalbec devant les Français, espérant causer de lourdes pertes aux Français), de nouveaux martyrs et des you-you dans les chaumières.
Alors, me direz-vous, que faire ?
1° ouvrir les yeux et admettre une bonne fois pour toutes que les islamistes ont déclaré la guerre à l’occident, avec la France en première ligne.
- Se persuader que cette guerre ne se fera pas sans mort, sans prise d’otages et autres attentats,
- qu’elle se fera aussi chez nous et donc qu’il faudra nous montrer plus vigilant et moins vulnérable y compris émotionnellement.
- Savoir que notre ennemi trouvera parmi nous des sympathisants et des complices dans tous les milieux et en plus grand nombre que ce ne fut le cas pour le FLN.
2° Cesser de reculer devant les exigences toujours plus grandes de ces extrémistes et de leurs complices, qui, en affaiblissant notre culture et en imposant la leur, cherchent surtout à tester et à saper notre esprit de résistance.
3° Agir en portant le fer là où apparaît un furoncle:
- une immigration débridée qui rend insolubles les problèmes du logement, du chômage, de la dépense publique, ça se contrôle
- des barbus, des imams ou des rappeurs qui appellent à la guerre sainte, à la haine et au crime, ça se sanctionne,
- des quartiers qui caillassent les représentants de l’état, qui rackettent les artisans, ça se neutralise,
- de discrètes écoles coraniques qui forment les djihadistes de demain, ça se ferme,
- des clandestins, çà s’expulse, surtout les délinquants,
- des subventions à toutes ces associations qui font leur beurre dans l’anti-France, ça se supprime,
- et …
- on revoit nos programmes d’histoire, on jette la repentance aux orties, on laisse la transparence aux vitriers…etc…etc
Et ne me dites pas qu’il s’agit là de racisme, de fascisme ou d’extrême droite ! Il s’agit de légitime défense et de résistance dans le respect de la loi, ni plus, ni moins !
Vous pensez sans doute que ce n’est pas demain la veille…
Je crois néanmoins que, sans un sursaut, le pays de la douceur de vivre, le plus beau pays du monde, risque fort de disparaître dans d’atroces soubresauts ou dans une coupable et morne résignation, pour être remplacé par un autre que certains, et pas des moindres, semblent appeler de leurs vœux , on se demande pourquoi, et qui commence à faire peur..
Mais je me trompe peut-être… J’aimerais tellement avoir tort…
Enfin, réfléchissez, ne soyez ni sourds, ni aveugles, ni muets !
NB : Je sais que ce genre de texte va faire hurler à gauche mais je pense qu’il est important que des voix calmes et autorisées s’élèvent contre le politiquement correct qui, au nom de la non-stigmatiqation de l’islam, interdit la critique ou simplement la réflexion sur les dangers de l’islamisme.
Source : http://www.citoyens-et-francais.fr/article-le-general-antoine-roch-albaladejo-a-propos-des-islamistes-121090434.html