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LA CHRONIQUE D' YVAN RIOUFOL !

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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/10/laurence-parisot-presidente-du.html

 

La gauche atteinte par le "grand bordel intellectuel"

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Laurence Parisot, présidente du Medef, dénonce, ce lundi dans un entretien auFigaro, "le grand bordel intellectuel" causé, selon elle, par l’ignorance économique dans laquelle les Français sont maintenus depuis des années. L’expression me semble bien vue, à observer les anachroniques décisions du gouvernement, dont aucun de ses membres n’a jamais mis les pieds dans une entreprise sauf pour en critiquer la gestion en guettant les applaudissements des syndicats. Les entrepreneurs ont tout à craindre de ces technocrates, militants, idéologues qui savent distribuer les richesses mais sont incapables d’en produire ou d’en favoriser la création. Toutefois ce grand bordel intellectuel me parait être, plus généralement, au cœur même d’une partie de la gauche française, qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut. Je suis surpris, par exemple, par l’incapacité que montrent de plus en plus de "progressistes" (blogueurs, twitteurs, animateurs audiovisuels, journalistes, etc) à débattre  sans déraper dans l’injure, la caricature, la dérision : des procédés qui laissent voir le vide ou la fragilité des idées.

Le radotage fait partie de cette régression intellectuelle qui gagne la gauche (la droite n’est pas épargnée mais je remarque qu’elle fait davantage d’efforts pour se corriger). C’est ainsi que, pour la énième fois, Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale, a cru utile à son tour, ce week-end, de remettre sur le tapis le débat sur la dépénalisation du cannabis, sujet qui revient comme les saisons au même titre que les rythmes scolaires, l’euthanasie, le droit de vote des étrangers, le mariage homosexuel et j’en passe.Voici donc la gauche ratiocineuse, qui mouline les mêmes thèmes depuis des lustres sans se rendre compte que la société a aussi d’autres préoccupations dont la paupérisation, la déculturation, l’insécurité ne sont probablement pas des moindres. Peillon, qui se dit l’héritier de l’austère et exigentFernand Buisson,  n’a-t-il rien de mieux à faire que de dédramatiser l’usage de la drogue, qui fait déjà des ravages chez les jeunes ?Ce lundi matin, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a vite clos le dossier.Mais la gauche a bien d’autres réserves. Croit-elle toujours amuser la galerie avec ses vieux chiffons
COMMENTAIREPierre AUCO | 15 octobre 2012 16h36 | Ce n'est peut être pas le grand bordel intellectuel, mais la révolution intellectuelle qui est en marche.Les réformes dans l'enseignement menées par le sieur PEILLON,n'ont qu'un seul but , destabiliser les structures de l'enseignement, afin que les élèves soient bien conditionnés et tous du même niveau. Les socialistes n'aiment ni les riches , ni les élites. Pourtant certains ministres demeurent dans le 16eme arrondissement de Paris, et occupent de grands appartement de standing. Dans tous les cas ils apprécient le confort.....Quant à la réaction de Mr JF COPé au sujet de la dépénalisation du cannabis pronée par Mr Peillon, elle est très saine. L'idée de lancer une campagne de pétition aussi, mais il faut aller beaucoup plus loin pour stopper les révolutionnaires de gauche qui veulent changer la société.Dépénalisation du cannabis, mariage homosexuel et adoption par ces mêmes couples, sans se soucier du devenir de ces enfants, vote des immigrès, suppression des devoirs scolaires, suppression des notes par les professeurs, interdiction aux professeurs ou proviseurs d'infliger des sanctions collectives, et enfin la poursuite de la lutte des classes, tous ces éléments réunis laissent bien apparaître la détermination des socialistes de mener à son terme durant le quinquenat, la révolution de la société Française .Les différentes pétitions organisées ne les impressionnent guère, il faut organiser des manifefstations sur la voie Publique , comme ce fut le cas en 1982 lorsque Mr Mitterand et Mr Savary son ministre de l' Education Nationale, avaient envisagé de supprimer les écoles libres ou privées en les privant de subventions. Le slogan de ces manifestations serait de réclamer haut et fort l' établissement d'un référendum posant une question pour chaque sujet, comme celà se fait en Suisse, petit pays véritablement démocratique où le peuple est écouté et non bafoué par un parlement qui ne représente plus le peuple, vu le nombre d' abstentions...

Oui, la France est dans une pétaudière inimaginable, un bordel intellectuel sans nom, tant sur les sujets économiques que sur les sujets sociétaux avec en trame de fond l'insécurité qui enfle et l'islamisme qui déborde.

Au risque également de radoter, je constate que le candidat Hollande répétait pour que cela rentre bien dans nos crânes, que lui, Président, il rassemblerait les français, il serait normal et cohérent. Rassemblement et cohérence. Depuis 6 mois, c'est tout le contraire qui se passe.

Premièrement, lui-même et son 1er Ministre sont de piètres managers. Leurs équipes, sans doute au nom du grand principe de liberté tant adulé chez les socialistes, prennent la parole sans concertation préalable, lancent des pistes idéologiques à la cantonade, ce qui donne l'impression au citoyen lambda de cacophonie et d'incohérence dans la gouvernance et démontre bien que toute équipe a besoin d'un vrai chef.

Deuxièmement : il est tout de même à souligner que nos camarades si prolixes à critiquer jusqu'à l'extrême l'action du Président Sarkozy, et, dans l'opposition depuis 10 ans, semblent à notre grand regret, n'avoir pas réfléchi à un ensemble de mesures pour sortir le pays de l'ornière et de la faillite où il se trouve, préférant distiller leurs visions passéistes.

Troisièmement : Ce Président qui n'a parlé que d'intégrité dans la vie politique pendant la campagne se retrouve ridiculisé par des affaires pour le moins gênantes. Affaires qui mettent en exergue avant toute enquête, au moins les copinages, les petits arrangements entre amis, le népotisme au sein même de la majorité.

Côté économique, c'est l'incohérence complète : attentisme et hésitation, avancement et reculade. Et toujours la difficulté de la gauche à reconnaître les patrons comme de vrais interlocuteurs, doutant de leurs difficultés. La compétitivité reste tabou. Ce gouvernement guette l'assentiment et les "applaudissements des syndicats" avant d'essayer de redonner du souffle aux entreprises pour préserver l'emploi. Cela les égratigne tellement nos socialistes, de considérer les patrons, tant ils sont encore empreints du marxisme de base. Ils préfèrent réserver leurs discours encenseurs aux organismes publics, revenant toujours à leurs vieux chiffons comme le dit si bien Ivan Rioufol.
Il y a pourtant urgence à favoriser la reprise économique, au lieu de se disperser sur de sujets clivants et qui vont agraver le déclin des piliers comme la famille ou la Nation, dans une Société déjà sans dessus dessous.

Dans ces domaines sociétaux, après le mariage gay, le vote des étrangers, revoilà la dépénalisation du cannabis. Pour masquer leur incomptétence en matière économique ou bien pour donner des gages à la gauche de la gauche ? Le gros problème c'est que tous les français, loin s'en faut ne sont pas des moutons qui acceptent sans rien dire les idées les plus farfelues. Cela rajoute à leur mal être.

Lorsqu'on regarde les débats télévisés (et en paticulier sur les chaînes publiques, financées par les contribuables) on ne peut que constater le soutien du système médiatique qui frise l'embrigadement.

Exemples :

Vendredi soir l'émission de Bruce Toussaint où interviennent Clémentine AUTAIN, Rockhaya DIALLO, Muriel COUSIN avec en face, et parce qu'il le faut bien, un intervenant de choix mais si marginalisé, Philippe TESSON. Et, ce vendredi, 3 invités pour parler de la presse, des journalistes reconnus à gauche : JF KAHN, Laurent JOFFRIN, Audrey PULVAR.
Le lendemain chez RUQUIER , on constate une nouvelle fois que la nouvelle présentation des "floptaines" est nulle tant il tient à rester gentil avec ses nouveaux amis au pouvoir...(cétait quand même plus drôle lorsqu'il égratignait Sarkozy et l'UMP). Lorsque G.DIDIER de la Droite Forte nous explique que les journalistes de la télé publique sont tous ou presque de gauche, nous voyons même Natacha POLONY faire une pitoyable (elle si brillante) démonstration pour prouver le contraire...toujours cette peur de paraître trop à droite, d'aller à contre courant de la majorité des médias.
Je reste pourtant persuadée que beaucoup d'animateurs ou de journalistes ne sont pas si à gauche ou trouvent en leur for intérieur, la nouvelle équipe gouvernementale médiocre...ils affichent une posture de gauche juste pour la galerie et rester bien vu de leurs pairs.

L'arrêt de l'émission d'Anne Roumanoff pour manque d'audience en est peut-être la simple explication : les français qui en ont marre de ces engagements de gauche par les artistes, allant à contre courant de leur point de vue. Avec la crise, tout parait plus agressif et détestable.


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