Avec sa famille, Simone voyageait régulièrement en Gambie dans sa jeunesse.
Elle avait fini par trouver l’amour, comme on le lui avait appris à la télé.
Devant sa famille, venue directement du Lancashire en Angleterre pour l’occasion, elle s’était mariée avec Mohammed lors d’une romantique cérémonie sur la plage le jour de la Saint-Valentin.
Devenue Simone Jabakhanji, elle habitait avec son mari en Gambie.
Après quelques mois de difficile vie commune, elle n’était toujours pas tombée enceinte ; un médecin la diagnostiqua stérile.
Ce n’était pas du goût de Mohammed.
Après plusieurs jours de colère (et alors qu’il la battait avant régulièrement), la situation était telle que Simone dit à sa mère qu’elle craignait pour sa vie. Mohammed (qui se faisait appeler Carlos par la famille) a fini par la tuer en la pendant.
Peu avant le meurtre, Simone avait téléphoné à sa mère pour lui dire qu’elle s’était apprêtée spécialement pour le soir, avec sa plus belle robe, en espérant revenir dans les bonnes grâces de son mari.
La police gambienne n’a pas enquêté, n’a réalisé aucune autopsie et le corps embaumé de la victime des promesses radieuses du multiculturalisme a été renvoyé en Angleterre.
Malgré les demandes au plus haut niveau des autorités britanniques, d’Interpol, du ministère des Affaires étrangères, les autorités gambiennes refusent de coopérer à l’enquête.
Source http://www.thomasjoly.fr/