Voici une traduction de cet excellent article paru sur le site américain Capitalism

institute.

Une des accusations les plus courantes que j’ai pu entendre – pour ainsi dire des milliers de

fois – est que je dois détester les noirs puisque je n’aime pas Obama.

Le fait que Bush m’agaçait à cause de ses dépenses, ses taxes et ses destructions ne doit pas

déranger ces accusateurs.

Cela ne doit pas les déranger non plus que je ne supportais pas la vue de Clinton.

Non, ces gens ne se préoccupent pas de cela. Ils pensent que je suis raciste parce que je

n’aime pas un président noir. Ça en perturbe certains, d’autres pensent qu’il s’agit juste

d’une tactique faible, mais peu comprennent ce qu’il se passe réellement.

La véritable raison pour laquelle les collectivistes nous accusent de racisme est qu’ils

sont des collectivistes – tout ce qu’ils voient sont des groupes, pas des individus ou des

concepts. Voilà pourquoi ils sont si incohérents, voilà pourquoi ils n’essaient pas de

comprendre l’économie, et voilà pourquoi ils accusent sans arrêt autrui d’être intolérant. Ils

ne sont pas équipés pour faire quoi que ce soit d’autre.

Le collectivisme est un poison philosophique

Le collectivisme est la cause principale de la tyrannie, car il déshumanise l’individu et

concentre l’attention sur les « groupes ». Ignorant l’individu afin de « servir » le groupe est

un contre-sens total, car le groupe est juste une somme d’individus.

Les pères fondateurs [américains, ndt] l’avaient compris, voilà pourquoi l’individualisme

fait partie intégrante de la Constitution, de la Déclaration d’indépendance, et de la plupart

des écrits de cette époque. Comme l’a écrit John Stuart Mill dans « On Liberty » : Tout ce

qui piétine l’individualité est despotique, qu’il s’agisse de mettre en œuvre la volonté de

Dieu ou celle des hommes.

L’individu est la fondation de la liberté. Le collectivisme n’a pas de sens, et permet

essentiellement aux gens de s’engager dans un piège logique de « la partie pour le tout ».

Cela permet de punir tous les détenteurs d’armes à cause des crimes d’une poignée.

permet de haïr toute une classe économique à cause des crimes d’une poignée.

Cela permet le racisme, le sexisme, et tous types de sectarismes et intolérances.

Au final, l’intolérance n’est qu’une conséquence du problème de fond : le collectivisme lui-même

.

Racisme, sexisme et intolérance de gauche

Maintenant que nous comprenons que l’intolérance ne se produit que quand on est

collectiviste, la politique est plus logique. A chaque fois qu’une personne est raciste, cherchez

bien, vous trouverez un collectivisme caché ou pas si caché que cela.

la racine du problème.

Les gauchistes et les étatistes en général sont quasiment toujours des collectivistes.

Voilà pourquoi ils ne supportent pas les noirs libéraux ou conservateurs – cela brouille

leur vision collectiviste de ce « qu’un noir est supposé penser ou croire ».

Voilà pourquoi les gauchistes semblent penser que nous sommes racistes parce que nous

remettons Obama en cause. Ils ne voient pas la même personne que je vois – ils voient

simplement un homme noir représentant les noirs. Moi je vois un homme représentant

des idées fausses. Je me fiche de la couleur de la peau… Pas eux.

Et oui, c’est du racisme.

Au final, l’obsession de la gauche avec le mot « racisme » n’a rien à voir avec le fait

de stopper l’intolérance, le collectivisme, ou de se focaliser sur le mérite.

C’est seulement la projection de leur propre vues intolérantes, collectivistes et racistes.

Et voilà pourquoi les adorateurs de l’Etat usent et abusent de la carte du racisme.

Ne vous attendez pas à trouver cette explication dans les médias de masse, quiconque

parle de cela sera étiqueté « raciste » et serait ignoré.

Cela serait drôle si ce n’était si grave

source et publication:    http://www.enquete-debat.fr/archives/pourquoi-les-adorateurs-de-letat-usent-et-abusent-de-la-carte-du-racisme-73065