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LE BLANCHIMENT DE L' ARGENT DE LA DROGUE ?

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Ce que l'on sait du blanchiment de l'argent de la drogue

Publié le 14/10/2012 | 16:05 , mis à jour le 15/10/2012 | 08:52
Plus d'un million d'euros en espèces ont été saisis dans le cadre de l'enquête.

Plus d'un million d'euros en espèces ont été saisis dans le cadre de l'enquête.

( FRANCE 2) 
 
 

Ce sont 40 millions d'euros issus du trafic de drogue qui auraient été blanchis en sept mois.

Vendredi 12 octobre, un coup de filet dans les milieux du cannabis a permis de saisir entre autres 1,3 million d’euros en petites coupures, une cinquantaine de montres de luxe, des lingots d’or (valant chacun 42 000 euros), et des œuvres d’art de plus d’un million d’euros chacune.

Le week-end qui a suivi, 17 personnes au total ont été mise en examen pour blanchiment en bande organisée, association de malfaiteurs ou trafic de stupéfiants. Mais, fait rare, le réseau mêlerait trafiquants de drogue présumés et notables. FTVi fait le point sur ce système hors du commun.

Qui sont les trafiquants présumés ?

L'Office central de répression du trafic de stupéfiants, qui mène l'enquête depuis février, pointe la responsabilité du clan El-Maleh, selon le Journal du dimanche. Cette fratrie d'origine marocaine vivrait entre Paris et Genève. 

Le Parisien évoque lui "des Français d’origine marocaine et algérienne ayant vécu en région parisienne avant de repartir au pays. Ils sont âgés de 35 à 40 ans et sont à la tête de fortunes colossales."

Sans les nommer, le commissaire François Thierry, de l'Office central de répression du trafic de stupéfiants, décrit des "voyous qui vivent comme des hommes d'affaires", dans une interview à France 2. "Ils ont un train de vie important, des investissements, ils peuvent acheter de l'art, des montres de collection." 

Au Maroc, le trafic

Le cannabis part du Maroc par vedettes rapides pour transiter par l'Espagne avant d'atteindre Paris par go-fast, ces voyages en grosses cylindrées remplies de drogue.

Le cannabis est finalement écoulé en banlieue dans le secteur de Mantes-la-Jolie et Garges-les-Gonèsses, selon Le Parisien.

C'est à Marrakech et Casablanca qui résiderait la vraie tête du réseau, selon le Journal du Dimanche.

A Paris, l'argent liquide du sac plastique au sac Hermès

Selon le JDD, Mardoché El-Maleh, trentenaire, serait le membre de la fratrie responsable des mouvement d'argent en France.

Il arrive des points de vente en banlieue et prend rendez-vous dans les hôtels de luxe de la capitale comme dans les cafés bobos de l'Est parisien pour des rencontres qui "durent rarement plus d'une minute, le temps de glisser un sac de supermarché dans un attaché case ou un sacHermès", raconte le journal.

Bref, l'argent de la drogue aurait directement était versé à des notables. C'est la spécificité de ce trafic. Le cash ne quitte pas le territoire.

Ceux qui touchent le liquide croient percevoir l'argent qu'ils ont débloqué de leur compte suisse et veulent faire rentrer en France sans faire un voyage douteux. Ils ne savent pas qu'ils blanchissent en realité l'argent du trafic de drogue.

Qui sont les notables ? Ils seraient une trentaine, et sept d'entre eux auraient été interpellés.

A part Florence Lamblin, élue Europe Ecologie-Les Verts et architecte-urbaniste, peu d'identités ont été révélées.

La presse parle aussi d'un avocat de la rue Montaigne, un dentiste, un marchand d'art, un ingénieur du son, un entrepreneur dans le textile et un entrepreneur spécialisé dans l'immobilier corse.

A Genève, une lessiveuse et des réinvestissements

A Genève, le frère cadet des El-Melah, Nessim, a travaillé pour la HSBC et monté GPF S.A. C'est cette société, présidée par Meyer El-Maleh, 48 ans, qui était chargée du blanchiment de l'argent.

Elle touche l'argent  des exilés fiscaux en proposant des fausses facture, et garde un pourcentage de 8%.

Puis la société transfère les sommes dans plusieurs sociétés écrans.

Enfin l'argent est réinvesti dans des biens immobiliers au Maroc et en Espagne. Mais pour passer inaperçus en France, "les trois-quarts des marques extérieures de niveau de vie sont à l'extérieur" du pays, confirme le commissaire François Thierry.

Source et publication:  FTVi  /     http://www.francetvinfo.fr/ce-que-l-on-sait-du-blanchiment-de-l-argent-de-la-drogue_155199.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20121015-[lestitres-coldroite/titre5]

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ET PENDANT CE TEMPS

 

Vincent Peillon relance le débat sur la dépénalisation du cannabis

Publié le 15/10/2012 | 06:49 , mis à jour le 15/10/2012 | 07:17
  

POLITIQUE – Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, rouvre une brèche sur la question de la dépénalisation du cannabis, dossier qui divise la gauche. Dimanche 14 octobre, il s'est prononcé pour un débat sur le sujet, défendant la dépénalisation comme moyen de lutter contre les trafics dans les cités.

"C'est un sujet majeur", a-t-il déclaré sur France Inter. "Je vois maintenant quasiment tous les soirs sur nos chaînes de télévision des reportages pour montrer les trafics illicites de nos banlieues et le danger dans lequel vivent nos concitoyens, y compris les enfants des écoles." 

Et d'ajouter : "On peut lutter par les moyens de la répression – je suis absolument pour – mais en même temps je vois que les résultats ne sont pas très efficaces."

Pour appuyer ses propos, Vincent Peillon a rappelé la position de l'ancien ministre socialiste de l'Intérieur Daniel Vaillant.

Ce dernier a rouvert le débat début octobre en proposant notamment une légalisation du cannabis à usage thérapeutique. "Je lui avais donné raison à l'époque, je le fais encore aujourd'hui", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

 

Le débat sur la dépénalisation du cannabis comme moyen d'enrayer les trafics avait divisé le gouvernement socialiste début juin, avant que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, n'y mette fin. 

Source:  FTVi avec Reuters      http://www.francetvinfo.fr/vincent-peillon-relance-le-debat-sur-la-depenalisation-du-cannabis_155377.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20121015-[lestitres-coldroite/titre2]

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COMMENTAIRE

 

Monsieur Vincent Peillon oublie les morts et blessés des accidentés de la route à cause de l' alcool, mais aussi de la drogue , voir des deux !

Bien sûr qu'il faut supprimer le trafic de drogue, s' il n'y avait pas de consommateurs, il n' y aurait pas de trafics ! Donc les consommateurs sont aussi responsables que les trafiquants .....

 

jmlb 


Du jamais vu !!! Un ministre de l'éducation "nationale" irresponsable prêche la dépénalisation du cannabis... Quel impact sur l'échec scolaire ?

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