Communiqué d’Yvan Bénédetti,président de l’Œuvre française
Manuel Valls a annoncé vendredi 24 mai, à la veille des grandes mobilisations de dimanche, son intention d’interdire le « Printemps Français ».
Il s’appuie pour cela sur les menaces réelles ou supposées dont serait l’objet « la Barjot ».
Il ne faut pas s’étonner pour autant qu’après avoir trahi ceux qui ont cru en elle,
ceux-ci nourrissent rancune et ressentiment à son égard.
Nous, elle ne nous a ni trahis, ni surpris, nous ne l’avons jamais ni crue ni suivie.
Après avoir été utilisée par l’UMP,
elle est aujourd’hui utilisée par le parti socialiste dans les opérations d’intimidation
des nationalistes.
Manuel Valls, nourri aux
mamelles de la guerre
d’Espagne, faisant parler
son sang mais également
son cœur en s’inspirant des
bonnes vieilles méthodes
du Front populaire, tente de
tout mettre en œuvre pour
faire interdire l’existence de
ceux qu’il ne parvient à faire
plier. Après s’être servi
de l’institution judiciaire et
policière au service d’une répression inique, le gouvernement ne peut que constater son
échec tendant dès lors à resserrer encore l’étau autour de ceux dont la détermination
n’est en rien entachée par son action.
De source bien informée, nous savons que le pouvoir envisagerait l’éventualité
d’interdire l’Œuvre française et les Jeunesses Nationalistes, voulant s’appuyer sur des
incidents pouvant intervenir lors de la manifestation, sciemment orchestrés par les
forces de police politique infiltrées dans le service d’ordre de la « manif pour tous ».
Il serait utile de rappeler au ministre Valls que cet héritage dont il se fait fort n’est autre que celui invoqué par le poète Lamartine rappelant que « le drapeau rouge n’a jamais fait que le tour du Champs de Mars, traîné dans le sang du peuple, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ».
Voilà les héritages que chacun de nous poursuivrons, jusqu’à la victoire.
On n’arrête pas le printemps M. Valls.
Le printemps succède toujours et inexorablement à l’hiver… quand bien même
vous couperiez une branche de l’arbre, vous n’empêcheriez pas la sève de monter.
Taillez l’arbre et il en poussera renforcé.
Ce qui nous fait tenir ça n’est pas d’être durs, c’est de savoir pourquoi nous le sommes :
pour la France, par un beau jour de printemps…
Quoi de mieux qu’un parti politique pour canaliser les protestataires de la manifestation de dimanche prochain ?
Rien selon la gauche…
D’ailleurs Copé l’a déjà annoncé, ce sera la dernière manif de l’UMP contre la loi Taubira.
Lu sur le Figaro :
A gauche, si l’on critique la « tentative de récupération du mouvement par l’UMP », on espère toutefois que l’opposition parviendra à canaliser la colère du peuple de droite.
Après tout, ce serait la première fois en trente ans qu’il descend dans la rue sans obtenir satisfaction.
La dernière fois que la droite est descendue dans la rue remonte à 1984 pour défendre les écoles libres face au projet de François Mitterrand de les intégrer dans un grand service public.
C’est ainsi que malgré ses critiques, la gauche ne verrait pas d’un mauvais œil la droite réussir à prendre la main en proposant une alternative. « Le meilleur moyen de tuer un mouvement social, c’est qu’un parti politique en prenne la tête.
En revanche, après, il est tout à fait logique d’offrir une continuité politique pour faire descendre la pression », explique un socialiste. Ce sera aussi l’enjeu de la journée de dimanche.
Catholiques et patriotes de France, ne tombons pas dans le piège tendu par la République.