Discours prononcé le 5 mai 2012 à Rennes.
Bonjour à tous, je m’appelle Jean-Pier Delaume-Myard.
Je suis porte-parole du Collectif HomoVox qui donne la parole aux homosexuels qui sont contre la loi Taubira comme Clément Borioli qui m’a demandé de vous saluer et qui est à Lyon aujourd’hui.
En tant qu’homosexuel, depuis le début de mon engagement, je ne me bats pas pour une communauté, je hais le communautarisme, je me bats en mon âme et conscience pour que chaque enfant ait un père et une mère.
Si j’avais été hétérosexuel, je me serais battu tout autant à vos côtés. C’est-à-dire du côté de la raison.
Mon engagement n’a rien à voir avec mon orientation sexuelle.
Je me suis engagé parce que si l’on a un minimum de compassion, et j’utilise ce terme à bon escient, pour l’être humain, on ne peut pas décemment accepter de priver un enfant de ses repères sociétaux.
Je me suis engagé parce que si dans vingt ans, je croise un jeune homme ou une jeune femme issu d’un couple de même sexe, je ne veux pas qu’il ou qu’elle m’accuse de lui avoir ôter la possibilité d’avoir un père et une mère comme tout enfant qu’il soit issu de parents divorcés, recomposés ou unis, mais un père et une mère !
Je me suis engagé parce que mon manque d’enfant ne doit pas avoir pour conséquence de priver un enfant de l’affection d’une mère.
Je me suis engagé parce que je ne veux pas, parce que je suis un être responsable, répondre un jour à mon enfant qui me demandera qui est sa mère, que celle-ci n’a pas d’autre identité qu’un numéro de talon de mon carnet de chèque.
Je me suis engagé parce que de donner la possibilité à des personnes de même sexe d’avoir un enfant ne doit pas être la volonté d’une poignée de militants gays de vouloir créer volontairement des orphelins de père ou de mère ce qui n’est en rien un progrès de civilisation.
Je me suis engagé parce que depuis des mois, je sais, nous savons tous, que la loi Taubira est l’arbre qui cache la forêt de la PMA et de la GPA.
Je me suis engagé parce que cette loi n’est en réalité réclamée en rien par les homosexuels.
Les bonnes âmes, et elles ne manqueront pas, relayées par les media-complices de ce futur génocide sociétal, nous dirons que nous avons perdu… mais ce n’est pas nous qui avons qui avons perdu…
C’est la démocratie qui a perdu lorsqu’il y a déni des plus hautes instances de la Nation sur les chiffres réels du peuple qui descend dans la rue. C’est la démocratie qui a perdu lorsqu’il y a déni des plus hautes instances de la Nation lorsqu’on dépose 700 000 signatures dans la troisième assemblée de France et qu’elles restent sans réponse ; C’est la démocratie qui a perdu lorsqu’il y a déni des plus hautes instances de la Nation sur ce que souhaitent réellement les Français et leurs représentants en faisant voter à mains levées les sénateurs ou en présentant à la hâte à l’Assemblée nationale la loi Taubira en deuxième lecture sous prétexte fallacieux de préserver la paix sociale. C’est la démocratie qui a perdu, lorsque le sondage de ce jour de l’IFOP montre que 37 % des Français sont pour la loi Taubira, c’est-à-dire 63 % pour contre.
C’est l’enfant qui a perdu en le privant sciemment de père ou de mère. C’est l’enfant qui a perdu en lui confisquant son droit à une légitime filiation. C’est l’enfant qui a perdu en privant sa descendance de tout repère. C’est l’enfant qui a perdu en le privant de son égalité vis-à-vis des autres enfants reconnus d’un père et d’une mère.
Ce sont les prétendants à l’adoption qui ont perdu. Pour eux, il était déjà très difficile de pouvoir adopter un enfant. Désormais cela leur sera impossible. Les pays fermants un à un les portes de l’adoption.
Ce sont les homosexuels qui ont perdu. Cette loi et je dis bien cette loi, pas ceux qui descendent dans la rue pour la combattre, à créer de l’homophobie. Chaque jour, les faits-divers malheureusement le démontrent. Ce sont les homosexuels qui ont perdu, en nous faisant croire que nous sommes différents en droits. Oui, en son temps, une loi pour reconnaître l’homosexualité était nécessaire. Oui, en son temps, une loi pour combattre l’homophobie était nécessaire. Non, aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de revêtir une robe de mariée ou que sais-je pour avoir les mêmes droits que tout à chacun. Des textes de loi nous donnant les mêmes avantages en matière de santé, de logement, de retraites sont nécessaires. Pas cette manipulation législative par un groupuscule communautariste.
Le désir d'enfant, et je le sais, est une réalité sincère et douloureuse, mais nous homosexuels, nous n’avons pas à demander, pour autant, à la société de bricoler quelque chose pour transformer cette réalité-là.
Nous citoyens, hommes et femmes de raisons, nous avons levé des consciences, nous avons dit haut et fort que la femme n’est pas une marchandise.
Nous citoyens, hommes et femmes de raisons, nous voulons poursuivre le combat en faveur de l’Homme. L’enfant tout comme la femme n’est pas une marchandise, pas plus que l’embryon et son exploitation honteuse et avalisée par les mêmes gouvernants.
Nous citoyens, hommes et femmes de raisons, que nous soyons homosexuels ou hétérosexuels poursuivons et poursuivrons notre droit chemin. Le sujet n’est pas notre sexualité, mais celui d’êtres humains responsables qui veulent laisser derrière eux une planète où l’Homme avec un grand « H » ne devient pas une valeur marchande comme le souhaite Pierre Bergé en disant : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? »
La Gauche pour ceux qui en doutaient encore n’a plus, depuis longtemps, le monopole du cœur. Il est quand même effarant que ce soit sous leur quinquennat que soit instituée l’exploitation de l’homme par l’homme. Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, la GPA va créer une importante discrimination d’ordre social en spoliant de leur intégrité physique les femmes les plus défavorisées culturellement et financièrement.
Monsieur le président de la République, vous qui avez accepté de nous recevoir il y a quelques mois. Le soir de votre élection, le 6 mai, à Tulle vous avez demandez, je vous cite « À être jugé sur deux engagements majeurs : la justice et la jeunesse. »
Si vous voulez respecter un engagement, respectez alors celui-là. Soyez réellement le Président de la Justice et de la Jeunesse. Justice pour tout enfant à avoir droit à une filiation. Et donnez la chance à la Jeunesse à venir d’avoir une boussole dans une société assez chamboulée pour ne pas en rajouter davantage.
Monsieur le président de la République on vous le demande aux noms des générations à venir et dans l’intérêt moral de notre Nation, ne promulguez pas cette loi !
En tant qu’homosexuel, depuis le début de mon engagement, je ne me bats pas pour une communauté, je hais le communautarisme, je me bats en mon âme et conscience pour que chaque enfant ait un père et une mère.
Si j’avais été hétérosexuel, je me serais battu tout autant à vos côtés. C’est-à-dire du côté de la raison.
Mon engagement n’a rien à voir avec mon orientation sexuelle.
Je me suis engagé parce que si l’on a un minimum de compassion, et j’utilise ce terme à bon escient, pour l’être humain, on ne peut pas décemment accepter de priver un enfant de ses repères sociétaux.
Je me suis engagé parce que si dans vingt ans, je croise un jeune homme ou une jeune femme issu d’un couple de même sexe, je ne veux pas qu’il ou qu’elle m’accuse de lui avoir ôter la possibilité d’avoir un père et une mère comme tout enfant qu’il soit issu de parents divorcés, recomposés ou unis, mais un père et une mère !
Je me suis engagé parce que mon manque d’enfant ne doit pas avoir pour conséquence de priver un enfant de l’affection d’une mère.
Je me suis engagé parce que je ne veux pas, parce que je suis un être responsable, répondre un jour à mon enfant qui me demandera qui est sa mère, que celle-ci n’a pas d’autre identité qu’un numéro de talon de mon carnet de chèque.
Je me suis engagé parce que de donner la possibilité à des personnes de même sexe d’avoir un enfant ne doit pas être la volonté d’une poignée de militants gays de vouloir créer volontairement des orphelins de père ou de mère ce qui n’est en rien un progrès de civilisation.
Je me suis engagé parce que depuis des mois, je sais, nous savons tous, que la loi Taubira est l’arbre qui cache la forêt de la PMA et de la GPA.
Je me suis engagé parce que cette loi n’est en réalité réclamée en rien par les homosexuels.
Les bonnes âmes, et elles ne manqueront pas, relayées par les media-complices de ce futur génocide sociétal, nous dirons que nous avons perdu… mais ce n’est pas nous qui avons qui avons perdu…
C’est la démocratie qui a perdu lorsqu’il y a déni des plus hautes instances de la Nation sur les chiffres réels du peuple qui descend dans la rue. C’est la démocratie qui a perdu lorsqu’il y a déni des plus hautes instances de la Nation lorsqu’on dépose 700 000 signatures dans la troisième assemblée de France et qu’elles restent sans réponse ; C’est la démocratie qui a perdu lorsqu’il y a déni des plus hautes instances de la Nation sur ce que souhaitent réellement les Français et leurs représentants en faisant voter à mains levées les sénateurs ou en présentant à la hâte à l’Assemblée nationale la loi Taubira en deuxième lecture sous prétexte fallacieux de préserver la paix sociale. C’est la démocratie qui a perdu, lorsque le sondage de ce jour de l’IFOP montre que 37 % des Français sont pour la loi Taubira, c’est-à-dire 63 % pour contre.
C’est l’enfant qui a perdu en le privant sciemment de père ou de mère. C’est l’enfant qui a perdu en lui confisquant son droit à une légitime filiation. C’est l’enfant qui a perdu en privant sa descendance de tout repère. C’est l’enfant qui a perdu en le privant de son égalité vis-à-vis des autres enfants reconnus d’un père et d’une mère.
Ce sont les prétendants à l’adoption qui ont perdu. Pour eux, il était déjà très difficile de pouvoir adopter un enfant. Désormais cela leur sera impossible. Les pays fermants un à un les portes de l’adoption.
Ce sont les homosexuels qui ont perdu. Cette loi et je dis bien cette loi, pas ceux qui descendent dans la rue pour la combattre, à créer de l’homophobie. Chaque jour, les faits-divers malheureusement le démontrent. Ce sont les homosexuels qui ont perdu, en nous faisant croire que nous sommes différents en droits. Oui, en son temps, une loi pour reconnaître l’homosexualité était nécessaire. Oui, en son temps, une loi pour combattre l’homophobie était nécessaire. Non, aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de revêtir une robe de mariée ou que sais-je pour avoir les mêmes droits que tout à chacun. Des textes de loi nous donnant les mêmes avantages en matière de santé, de logement, de retraites sont nécessaires. Pas cette manipulation législative par un groupuscule communautariste.
Le désir d'enfant, et je le sais, est une réalité sincère et douloureuse, mais nous homosexuels, nous n’avons pas à demander, pour autant, à la société de bricoler quelque chose pour transformer cette réalité-là.
Nous citoyens, hommes et femmes de raisons, nous avons levé des consciences, nous avons dit haut et fort que la femme n’est pas une marchandise.
Nous citoyens, hommes et femmes de raisons, nous voulons poursuivre le combat en faveur de l’Homme. L’enfant tout comme la femme n’est pas une marchandise, pas plus que l’embryon et son exploitation honteuse et avalisée par les mêmes gouvernants.
Nous citoyens, hommes et femmes de raisons, que nous soyons homosexuels ou hétérosexuels poursuivons et poursuivrons notre droit chemin. Le sujet n’est pas notre sexualité, mais celui d’êtres humains responsables qui veulent laisser derrière eux une planète où l’Homme avec un grand « H » ne devient pas une valeur marchande comme le souhaite Pierre Bergé en disant : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? »
La Gauche pour ceux qui en doutaient encore n’a plus, depuis longtemps, le monopole du cœur. Il est quand même effarant que ce soit sous leur quinquennat que soit instituée l’exploitation de l’homme par l’homme. Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, la GPA va créer une importante discrimination d’ordre social en spoliant de leur intégrité physique les femmes les plus défavorisées culturellement et financièrement.
Monsieur le président de la République, vous qui avez accepté de nous recevoir il y a quelques mois. Le soir de votre élection, le 6 mai, à Tulle vous avez demandez, je vous cite « À être jugé sur deux engagements majeurs : la justice et la jeunesse. »
Si vous voulez respecter un engagement, respectez alors celui-là. Soyez réellement le Président de la Justice et de la Jeunesse. Justice pour tout enfant à avoir droit à une filiation. Et donnez la chance à la Jeunesse à venir d’avoir une boussole dans une société assez chamboulée pour ne pas en rajouter davantage.
Monsieur le président de la République on vous le demande aux noms des générations à venir et dans l’intérêt moral de notre Nation, ne promulguez pas cette loi !