Jacques Peyrat dévoile ses premiers co-lisitiers. L’ancien maire de Nice se lance sous l’étiquette "Entente républicaine" (son microparti) avec le soutien du Parti de la France de l’ex-FN Carl Lang.

Il mènera la liste "Nice Rassemblée"épaulé par ses anciens adjoints du temps de ses précédents mandats : Brigitte Ferrari, Jean-Claude Mari et Guy Geles-Ducarme.

On y retrouvera aussi des transfuges du Front national comme Lucette Deville, Jean-Jacques Amiratti et surtout Jean-Pierre Gost, qui fût tête de liste FN à Nice lors des municipales de 1995… et battu à l’époque par un certain Jacques Peyrat.

La liste comptera enfin des représentants de la société civile comme Dominique Haumant (magistrate) et Marie-Edith Cattet (contrôleur des impôts).

Patrick Allemand non plus ne bluffait pas avec ses co-listiers issus des réseaux sociaux. 

Deux "Facebook fans" du leader socialiste seront bien candidats, et même en position éligible sur sa liste "Un Autre Avenir Pour Nice". Il s’agit de Sophie Carpio, professeur d'italien, et de Guillaume Cernier, concepteur-développeur en informatique.

Patrick Allemand, qui présidait le "jury de sélection", précise qu’il avait reçu 37 candidatures. "Plus que le profil, c'est la motivation des candidats et leur vision de la politique qui a fait la différence".

Ce mode de recrutement original, brocardé par certains de ses adversaires qui y voyaient un moyen désespéré de pallier au manque de candidats, a inspiré Philippe Vardon qui propose à ses followers sur Twitter de devenir ses co-lisitiers.

Christian Estrosi parmi les "roitelets". Les chapitres de "Les Roitelets, où la France des fiefs", ouvrage collectif dirigé par Olivier de Lagarde (édition L'Archipel, 224 pages, 17,95 euros) ne font pas dans la langue de bois.

Particulièrement celui consacré à Nice, signé par deux journalistes qui ont travaillé récemment dans les médias locaux de la capitale azuréenne avant de voguer vers d’autres horizons : Marine Laugénie à la rédaction de France Bleu Azur et Aurélie Selvi à metronewsNice notamment.

Elles y décrivent des adjoints au maire de Nice "condamnés à jouer les porte-dossiers", un duo Estrosi-Ciotti comparé à César contre Brutus ou encore Nice Matin qualifié d’"outil de propagande, victime d’une OPA lancée par le député-maire (…) rebaptisé par beaucoup ‘Estro-Matin’".