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PRISONS ET DÉRIVES DJIHADISTES ???

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Mercredi 10 octobre 2012

 

Surenchère.

Suite aux récentes opérations antiterroristes contre des cellules islamistes, l’essayiste Caroline Fourest propose de mettre fin au « prosélytisme » en prison par « l’interdiction » des « livres de religion ».

 

Après l’Atlantide, le triangle des Bermudes ou le monstre du Loch Ness, un nouveau mystère reste encore à élucider : pourquoi Caroline Fourest est-elle régulièrement sollicitée dans les débats audiovisuels consacrés à l’islam ?


Conformisme des organisateurs, suivisme moutonnier des journalistes ou solidarité de réseaux idéologiques : l’énigme demeure intacte.

 

C’est ainsi que lundi soir, sur le plateau de France 24, l’essayiste a fait connaître sa solution pour lutter contre les dérives intégristes et criminelles au sein de la communauté musulmane.

Il suffirait « d’interdire la circulation de livres de propagande et de religion » en prison et de préconiser à la place «l’envoi de philosophes ».


Extrait visible de 16’ à 17’40 :

oumma.com
Robin http://www.fdesouche.com




Christiane Taubira - la Passionaria des prisons françaises ?

CHRISTIANE TAUBIRA


la Passionaria des prisons françaises ?



Michel Lhomme 
le 09/10/2012 

Les surveillants de prison sont constamment en colère et ils ne cessent d’interpeller leur ministère de tutelle pour réclamer plus de moyens. Au début de l’année, certains avaient même dressé des barricades devant  quelques établissements pénitentiaires. Rien dans les médias! 
 

Christiane Taubira, la passionaria des prisons
 
A Colmar, pendant la campagne électorale présidentielle, une soixantaine de manifestants avaient bloqué l’accès à la maison d’arrêt, une bousculade avec la police venue les déloger s’en était suivie à coups de gaz lacrymogène et avait fait un blessé parmi les gardiens, une femme tombée sur la tête, et deux parmi les policiers, blessés aux jambes. Les journaux n’en avaient pas parlé ! 
 
Les conditions de travail dans les prisons françaises sont devenues insupportables.
 
Ailleurs, ce sont les détenus qui commencent à prendre la parole et les premiers à le faire, ce sont précisément les détenus d’outre-mer, non seulement parce que Christiane Taubira, la garde des Sceaux en est originaire (Guyane) mais surtout parce qu’elle s’est illustrée depuis longtemps par des joutes oratoires lyriques contre l’esclavage et le bagne. Ses compatriotes la rappellent à l’ordre. La pasionaria anti-esclavagiste devenue architecte de prisons ! En Martinique, les détenus ont dénoncé dans une pétition, la « surpopulation » de la seule prison de l’île qui génère « bagarre et agressions » et oblige nombre d’entre eux à dormir sur des matelas au sol avec « cafards et souris », selon l’Observatoire International des Prisons (OIP). 
 
 
Dans une pétition qu’ils ont difficilement réussi à faire sortir du centre pénitentiaire de Ducos, mais aussi à travers des photos ou des vidéos qui sont parvenues jusqu’à nous, les nombreux signataires décrivent un quotidien invivable et veulent engager une procédure contre l’administration », annonce l‘OIP à Paris, qui entend « les aider à engager des recours contre l’Etat ». Selon l’OIP, 951 détenus sont actuellement hébergés dans ce centre de 574 places, implanté en bordure de mangrove, à Ducos, à 15 km au sud de Fort-de-France. Fin 2009, une équipe du Contrôleur général des lieux de privation avait visité cette prison qui hébergeait alors 858 personnes. Le rapport de visite concluait notamment : «  Le taux d’occupation des parties réservées aux hommes, de 208 % lors de la visite, entraîne une promiscuité inacceptable et des conditions de vie unanimement dénoncées». Dans sa réponse, le Ministère de la Justice avait fait savoir début 2011 que les travaux en cours allaient permettre d’augmenter le nombre de places de 160, en 2014. Cependant, pour François Bès de l’OIP, « accroître le nombre de places ne suffira pas» Mais à quoi servent aujourd’hui vraiment les prisons ? A se convertir.
 
L’Islam, première religion des prisons françaises …
 
L’Islam est la deuxième religion en France mais, déjà, en effet, la première en prison ! L’affaire Mohamed Merah nous l’a rappelé mais c’est un constat qu’avait déjà fait le sociologue Farhad Khosrokhavar dansL’Islam dans les prisons, (Edition Balland) : «Le taux des islamistes dépasse souvent les 50% de la population carcérale, avoisinant parfois les 70%, voire les 80% dans les prisons proches des banlieues, soit huit prisonniers sur dix. Or, ces hommes et ces femmes ne représentent que 7 à 8% de la population française ».
 
 
Pendant deux ans, Khoroskhavar, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, a eu le droit de mener une enquête dans trois prisons représentatives de la population carcérale française, en Ile de France et dans le Nord. Un constat se dégage : l’Islam qui n’est pas reconnu par les institutions se radicalise et l’intégrisme gagne du terrain. Le milieu carcéral est de plus propice aux conversions. Le premier contact s’établit souvent durant la promenade ou sur le terrain de sport. Puis, c’est un prêt du Coran, ou d’une cassette. Enfin, viennent les prières et surtout l’observation collective du ramadan. Ignorer l’Islam en prison et esquiver l’obstacle en plaçant la laïcité dans la constitution, c’est ouvrir le champ à une radicalisation de plus en plus dure de la question religieuse en France. 
 
De Taubira à Copé, le racisme anti-blanc 
 
Mais revenons à Christiane Taubira. Cet été, elle a reçu un drôle de paquet, le doigt sectionné d’un détenu qui réclamait, depuis des semaines, un changement de centre de détention. On ne sait si sa demande fut exaucée. De son côté, l’associationJustice dans la Citéa annoncé dans un communiqué qu’elle contestait devant la justice administrative le contrat de partenariat public-privé signé entre l’Etat et le groupe Bouygues pour construire le futur palais de justice de Paris. 
 
 
Cette association, constituée en 2005, « afin d’assurer la défense du maintien du tribunal de grande instance de Paris dans l’île de la Cité » est essentiellement composée d’avocats du Barreau de Paris. Le groupement d’entreprises mené par Bouygues avait remporté le contrat face à son concurrent, le groupe Vinci. Le futur palais, conçu par l’architecte Renzo Piano, devrait être achevé d’ici fin 2016, pour une mise en service courant 2017. En février dernier, le pâle ministre de la Justice, le centriste Mercier avait assuré que le coût de la construction était de 575 millions d’euros.
 

Le racisme anti-blanc ou le pain au chocolat : un simple slogan pour conquérir l'Ump
 
Pour revenir sur les prisons pleines, faute de places, on sait que de nombreux inculpés restent chez eux et que dans certains procès, on libère pour « maîtriser les flux », comme l’on dit dans le jargon ! Pourtant, tout indique au niveau sécuritaire que la situation ne cesse d’empirer. Un exemple, parmi d’autres - mais ô combien significatif ! -, 109, c’est le nombre d’arbitres agressés en moyenne, chaque semaine, sur les terrains de football amateur de l’Hexagone lors de la saison 2010-2011, soit 5 417 au total. 
 
On nous parlera alors du « vivre ensemble », de « règles sportives incomprises » mais on a plutôt l’impression en épelant les faits divers sécuritaires de ces dernières semaines qu’un climat d’insurrection sourde, de résistance larvée s’incruste dans le paysage français,  une rébellion, qui commence à prendre petit à petit une tournure raciale, un style anti-blanc que Jean-François Copé dans son arrivisme honteux a su quand même pointer du doigt sans jamais s’en prendre bien sûr à l’éducation de la repentance, à la mauvaise conscience coloniale dont il a  toujours été, avec Taubira, l’un des premiers propagandistes.

Source et publication:  http://metamag.fr/metamag-991-Christiane-Taubira-la-Passionaria-des-prisons-francaises--.html


DOSSIER: FAUT-IL SUPPRIMER LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE ?

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Le traité européen  - Faut-il supprimer la Banque Centrale Européenne?

LE TRAITÉ EUROPÉEN 


Faut-il supprimer la Banque Centrale Européenne?



Auran Derien 
le 01/10/2012 
modifié le 01/10/2012 à 13:23h 
Ce traité européen est une horreur.
 
Et l’organisation mondiale de banquiers à laquelle participe la Banque Centrale Européenne, qui terrorise le monde occidental, est pire qu’un soviet suprême. Il faut donc remettre à plat la construction totalitaire et obscurantiste de l’Europe.
 
L’horreur réside dans le fait de laisser à une engeance très quelconque le droit divin d’émettre la monnaie pour la zone euro, en endettant les Etats, en ruinant le peuple, en obéissant à des ordres venus de supérieurs dont le Groupe des 30  représente une des tentacules. 
 
Une infamie qui se répète 
 
Depuis les travaux de E.Mullins et la publication en français du livre de Sutton sur la réserve fédérale (Le complot de la réserve fédérale. Ed.Nouvelle Terre, 2009) chacun sait que tout le système bancaire occidental, en particulier les banques centrales des Etats, est constitué d’entités privées. 
 
Un traité Merkozy ou HollandoMer ?
 
Ces entités font le travail du dieu biblique : elles créent l’argent, la manne céleste à partir de rien, comme le dieu biblique crée le monde sans transformation de quoi que ce soit.
 
Aux Etats-Unis, le 22 décembre 1913, pendant que la plupart des députés étaient en vacances de Noël, suite à une entente entre quelques banquiers, fut voté dans des conditions scandaleuses, anticonstitutionnelles, le statut de la banque de réserve fédérale, qui émet le dollar de tous au profit du quarteron de banquiers qui la possèdent.
Lorsque le gouvernement veut financer un investissement, il demande les fonds à la réserve fédérale qui les lui “avance”. L’Etat devra payer un intérêt sur cet argent qui a été crée sans coût, et qui va engraisser ce soviet bancaire. 
 

Anthony Sutton
 
En France, ce fut Georges Pompidou, ancien directeur de la Banque Rothschild, qui fit passer la loi obligeant l’Etat, c’est-à-dire la communauté du peuple, à emprunter aux banques privées. Alors qu’avant lui l’Etat finançait des investissements par des avances de la Banque de France qui appartenait à tous, Georges Pompidou fit s’endetter le peuple auprès des banques privées.
 
Dans cette infamie on trouve aussi, pour la mettre en pratique, le ministre des finances de l’époque, V.Giscard d’Estaing et un directeur de cabinet du Président, le dénommé Balladur qui s’illustra ensuite comme grand Mamamouchi chargé de faire glisser les richesses de la France, de la collectivité vers les mains avides des usuriers et autres pirates. Tout naturellement, il fit la courte échelle à Nicolas Sarkozy.
 
La Bce n’est pas différente
 
Les membres du directoire sont nommés pour huit ans et leur mandat est non renouvelable. Il leur est interdit de solliciter ou d’accepter des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des Etats membres ou de tout autre organisme.
Une hypocrisie crasseuse. Le totalitarisme financier repose sur la centralisation du pouvoir monétaire et l’existence de groupes formels et informels dans lesquels se prennent les décisions qu’applique le petit personnel dans le cadre de ses fonctions.  
 
On connaît ainsi le groupe des 30 auquel participent les responsables de la banque européenne, sans oublier ceux qui ont un rôle dans les institutions de l’Union.
Ce groupe, dont les publications sont très générales, dicte les orientations que suivront les banques centrales et les janissaires qu’elles ont placé dans toutes les instances européennes. Un des derniers pensums, celui de Jacques de Larosière, explique doctement qu’il faut copier les Etats-Unis. Forcément! N’est-ce pas l’incarnation du paradis terrestre pour toutes les brutes enférocées d’obscurantisme ? 
 
Le fanatisme centralisateur
 
Jacques de Larosière, dans son pensum poussif, affirme qu’il sera imposé l’équilibre budgétaire à tous les pays européens, lesquels doivent imiter les divers états américains, merveilleux exemple de coopération.
Le Mécanisme Européen de Stabilité devra servir à recapitaliser les banques. Surtout, comme toujours chez les employés modèles, l’obsession permanente, jusqu’au fanatisme, est de servir les maîtres du cartel bancaire, quoique ce soit un cartel criminel dont nous sommes tous les esclaves et les victimes. Pour renforcer son pouvoir totalitaire, il est prévu d’augmenter la centralisation du système financier européen.
Le travers ecclésiastique s’affirme chaque jour davantage: tout le pouvoir entre les mains de la Bce, laquelle obéit au groupe des trente et assure la gloire des puissants néantologues, les Attila modernes, puisque rien ne repousse là où ils sont passés. 
 

Jacques de Larosière
 
Le Mécanisme de Stabilité est en plus une arme de destruction massive de la population. Ses membres sont “divinisés” à la manière des tueurs des services spéciaux américains qui ont obtenu le droit d’assassiner, de corrompre, mentir et détruire sans jamais devoir rendre des comptes. L’inhumanité est en marche.
Il faut donc empêcher ces structures de nuire. Ne pas voter le traité européen, supprimer la banque centrale telle qu’elle fonctionne permettrait d’éliminer les fonctionnaires de l’horreur globalitaire.
 
L’inutilité de la Bce
 
D’abord, rappelons que la crise qui débuta en 2007 aux Etats-Unis est la conséquence de la politique monétaire de la banque centrale américaine qui, manipulant les taux d’intérêt pour qu’ils soient presque nuls, déclancha la possiblité de spéculer.
Or, la BCE fit exactement la même chose tant la servilité sert d’excellente courroie de transmission.  
 
Les réglements qu’elle concocte apparaissent inutiles voire idiots puisqu’ils ne protègent pas la population des crises.
Au contraire, le système bancaire est toujours plus instable et plus précaire et, de plus, totalement parasitaire  puisqu’il est assuré de ne jamais supporter les conséquences de ses erreurs. Parmi les règles perverses on citera celles de la comptabilité, imposées par une coterie anglosaxonne - l’IASB (International Accounting Standards Board) - et que les employés de la BCE ont acceptées, béats d’admiration, règles qui jouent un rôle important dans les faillites d’entreprises (cf :Michel AGLIETTA et Antoine RÉBÉRIOUX : Dérives du capitalisme financier. A.Michel, 2004). Surtout, les anglo-saxons ont pris soin de construire toute une nébuleuse de paradis fiscaux, confettis de leur ancien empire, qui permet de contourner quelque réglementation que ce soit. Dans ces conditions, à quoi servent les baudruches de la Bce? 
 
Robert Jaulin
 
L’obsession de détruire les Etats, de transformer leurs politiciens en petits collabos de financiers criminels passe par la centralisation du pouvoir.
 
Le soviet suprême de la finance utilise le faux nez de la coopération, pour imposer à l’Europe une tyrannie fédérale sur le modèle américain. Rappelons la blague habituelle des économistes : les membres de la mafia ne coopèrent-íls pas? Pourquoi donc coopérer avec des fanatiques qui voient le monde comme une collection de marchandises, sans êtres humains (Cf : Robert JAULIN : L’univers des totalitarismes, essai d’ethnologie du non-être. Ed.Loris Talmart 1995),  qui pratiquent la double morale par éducation, et insultent les autres en s’auto-proclamant race supérieure en raison de la noblesse de leur activité de faux monnayeur?
 
 Le groupe des 30 qui réunit les principaux banquiers centraux, le G20 qui regroupe les dirigeants de pays, ne sont rien de plus que des cartels comparables à celui des sept sœurs du pétrole et, ainsi que l’enseigne le père des économistes, Adam Smith, chaque fois que ce type d’individus se réunit, il s’agit d’un complot contre le public. Les nuisibles doivent être écartés.
 
Repenser l'Union Européenne
 
Il est temps de repenser la structure de l’Union Européenne.
 
Nous disposons pour cela de quelques axes, en particulier les remarquables réflexions de feu Maurice Allais qui insistait, en 1992 (Erreurs et Impasses de la construction européenne. Ed.C.Juglar, 1992), sur la priorité du cadre institutionnel dans lequel les droits démocratiques fondamentaux des Etats membres seraient préservés. Quand à la monnaie unique, comme le sait tout bon économiste, elle ne peut fonctionner que lorsque la communauté européenne sera achevée tant dans sa construction politique que culturelle et économique.
 
Une banque d’émission sera alors possible, émettant directement la monnaie pour financer les équipements communs, sans que les pillards de la finance privé viennent s’interposer pour racketter les populations. 
 
 
Dans la Grèce antique, Platon a enseigné que le prix de l’apathie dans les affaires publiques est d’être dirigé par de mauvais hommes. Nous vivons ce moment.
 
 
Les mauvais s’appellent, au choix, janissaires, canailles, larbins,…
.Et on les voit s’étaler, chaque jour, sur les écrans….
 
 
 
http://metamag.fr/metamag-976-Le-traite-europeen--Faut-il-supprimer-la-Banque-Centrale-Europeenne-.html

TRIBUNE LIBRE : LIBRE PROPOS ET CONSTAT !

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MARDI 9 OCTOBRE 2012

Le régicide et le complotisme

 
Je lis Le Monde de ce samedi, et je tombe dans le supplément télévision sur un article consacré à un documentaire historique. Et le journaliste de relayer le travail des historiens selon lesquels Henri IV n'aurait pas été assassiné par le seul Ravaillac. Notre déséquilibré aurait été soutenu par de puissants cercles en France et à l'étranger, qui avaient intérêt à assassiner ce protestant converti au catholicisme et s'apprêtant à entrer en guerre contre la principale dynastie oligarchique en Europe de l'époque, les Habsbourg. Ce fut pourtant lui seul qui, au terme d'une enquête bâclée et d'un procès inique, fut écartelé en place publique.
Pourquoi la remise en question d'une VO ancienne m'intéresse tant? L'on n'attache plus assez d'importance à l'histoire, dont les principes récurrents devraient pourtant inspire des leçons au-delà de la contingence. Cette critique venant d'autorités de haut niveau a le mérite de ridiculiser le mythe du complotisme, tel qu'il est déployé par les médias pour discréditer la contestation récente à propos du 911 (pour s'en tenir au plus récent complot mensongèrement présenté comme l'oeuvre d'Oussama et de ses quarante voleurs d'al Quaeda, canal historico-afghan).
Le plus savoureux intervient quand Le Monde, qui propage les VO favorables à la loi du plus fort, se fend dans ses colonnes de ce genre de commentaire. Il a valeur d'aveu. D'une part, Le Monde reprend les travaux d'un Taguieff pour vilipender le complotisme, ne craignant ni de multiplier les articles de bas niveau sur le sujet (allant jusqu'à citer comme référence un néo-conservatuer français), ni surtout de bafouer la vérité factuelle, la fin du journalisme - en amalgamant grossièrement le complotisme rigoureux avec les complots avérés.
Cet article constitue la preuve matérielle que les complots pullulent dans l'histoire au plus haut niveau et que Le Monde reconnaît lui-même ses mensonges - à moins de considérer de manière intenable que les complots ont été abolis par la démocratie libérale, tandis qu'auparavant ils existaient. César et Henri IV auraient bien été victimes de complots d'Etat, mais le 911 serait seulement un attentat terroriste commis par des sauvages islamistes et victimes des milliers de complotistes. Lui. 
Nos médias propagent un brouet, qui fonctionne par slogans et étiquettes. Le complotisme en fait partie, au même titre que l'antisémitisme (terme impropre). Si Henri IV a été victime d'un complot d'Etat, qui implique des cercles puissants, c'est la preuve que le 911 ne peut avoir été l'oeuvre de marginaux perdus entre les montagnes de Tora-Bora et les bases militaires américaines. Cherchez l'errance.
En attendant que Le Monde reconnaisse son erreur déontologique, ce qui ne risque pas d'arriver sous sa mouture actuelle, le plus drolatique est de voir juxtaposés dans la même page l'article consacré au meurtre de Henri IV et un petit hommage à l'écrivain et sémiologue italien Umberto Eco, qui se moque à sa façon du complotisme. Eco s'il visionnait le documentaire sur l'assassinat de Henri IV en conclurait-il au complotisme paranoïaque de ses auteurs ou conviendrait-il plutôt que sa propre vision à la mode entre en contradiction avec ce qu'avance le documentaire?
Moralité : les thuriféraires du complotisme n'ont pas peur de la contradiction. Ils relayent les enquêtes qui prouvent que l'histoire est jonchée de complots, tant au niveau étatique que privé, et ils assènent des propos d'autant plus erratiques qu'ils font montre de conviction. L'anecdote rappelle au moins ce qu'est le complotisme à la mode : le label médiatique dont usent les propagandistes au service des plus forts pour empêcher de rappeler que les complots existent. Plus il y a de complots, plus la crise est forte. C'est la principale raison pour laquelle on parle autant de complotisme de nos jours dans les médias.
 
 

L' ÉDITO DE CYRANO........

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EDITO DE CYRANO

Après l’arrestation de futurs Merah, Valls peut-il interdire la manifestation du 10 novembre ?

Les animateurs de Résistance républicaine, en lançant un projet de marche contre le fascisme islamiste, le 10 novembre prochain, à Paris, ne pensaient certainement pas que l’actualité allait leur donner raison aussi vite, en mettant en lumière ce que les autorités de ce pays veulent cacher à nos compatriotes : l’existence, sur le territoire national, de réseaux terroristes et de milliers de Merah en puissance qui rêvent de massacrer un maximum de juifs, et d’imposer l’islam à l’ensemble de notre pays.

Pourtant, au lieu de se féliciter de cette initiative, qui pourrait permettre un sursaut démocratique contre le pire fascisme, le Préfet de Paris, nommé par Valls, paraît chercher tous les moyens pour l’interdire, utilisant les faux-fuyant habituels.

Les animateurs de Résistance républicaineauraient-ils mis le doigt là où cela fait mal ?

Depuis plus de trente ans, nos compatriotes subissent un double matraquage idéologique, de la part de ceux qui ont pris le contrôle de l’information, sur le racisme et sur le fascisme.

Notre pays serait peuplé de méchants gaulois blancs, nostalgiques des années Pétain et de celles de la colonisation, qui persécuteraient les pauvres juifs et surtout les innocents noirs et arabes.

On ne dit d’ailleurs plus noir ouarabe, il paraît que ce serait une autre preuve de racisme, mais on ditblack et beur, ce qui fait beaucoup plus anglo-saxon et mondialiste, donc tendance et moderne.

Pourtant, cette belle histoire commence à ne plus marcher aussi bien, l’édifice se fissure, cela craque même de partout. Il a suffi que Jean-François Copé (surnommé copé-coller), en pleine campagne pour prendre la tête de l’UMP, évoque le terme de racisme anti-blanc pour que toute la bien-pensance s’affole et lance contre lui ces procès en sorcellerie qui font partie de son charme.

Il faut se rappeler que les associations dites anti-racistes, dont principalement Sos Racisme, ont théorisé un concept ahurissant, selon lequel le racisme anti-blanc ne pouvait exister, puisque le fait de dominés contre des dominants.

Avec cette logique pavlovienne, reprise par les racialistesIndigènes de la République, le terme « Sale noir » est bien évidemment raciste, mais « Sale blanc » est un acte de résistance des opprimés contre les oppresseurs, comme l’explique dans cette vidéo le musulman militant Omar Djellil !

http://www.youtube.com/watch?v=MX8SljhtqI4

Pendant trente ans, les malheureux qui osaient signaler ces fréquentes injures raciales, « sale blanc » « sale français », sale cefran » « face de craie », mais aussi « sale juif » étaient, tout comme Copé aujourd’hui, accusés de véhiculer l’idéologie du Front national.

Le problème n’était pas que les faits soient justes ou pas. La vérité devait être niée, pour combattre au mieux « la bête immonde ».

Bien planqués dans leurs beaux quartiers, bobos de gauche et bobos de droite, aidés par des journalistes souvent logés par la Mairie de Paris et les sociologues gauchistes, insultaient quotidiennement notre peuple, accusé de mal voter, et de ne pas comprendre que les racailles étaient des victimes, et que les victimes étaient coupables des fautes présumées de leurs ancêtres.

Aujourd’hui, cela se fissure sévèrement, même chez certains fidèles du système. Ainsi, un parrain de Sos RacismeJean-François Derec, se voit-il poursuivi devant les tribunaux, et condamné, pour « racisme ». Il découvre que ceux qu’il a protégés pendant des années ont compris la combine : accuser de racisme un Européen d’origine, et déposer plainte contre lui, en France, cela ne coûte rien, et peut rapporter gros.

De même que le président de la Licra, Alain Jakubowicz, qui a déposé plainte contre Eric Zemmour, mais aussi Pascal Hilout et Pierre Cassen, découvre-t-il que la totalité des agressions antisémites vient des jeunes d’origine arabo-musulmans… alors qu’il a traîné devant les tribunaux des patriotes à qui il a reproché de stigmatiser des populations en raison de leur origine !

Bref, selon les principes Jucubowicz, dire que la majorité des agressions contre les juifs viennent des musulmans, c’est permis.

Mais dire que la majorité des délinquants et traficants sont noirs et arabes, c’est interdit ! Pire, le Mrap lui-même évoque le racisme anti-blanc, et se voit rappelé à l’ordre par les Indigènes de la République, tandis que Jakubowicz trouve légitime le droit à l’islamophobie, et se fait tancer par le Mrap !

Manuel Valls a beau, la bouche tordue de haine, accuser le député Bompard, à l’Assemblée nationale, de monter les Français les uns contre les autres, pour avoir évoqué le racisme anti-blancs (aurait-il répondu ainsi si un député, au lendemain d’agressions antisémites, avait évoqué la montée du racisme anti-juif ?), la violence des agressions des jeunes racailles, souvent teintées de racisme et de haine contre nos compatriotes, ou contre d’autres jeunes, comme à Echirolles, est devenue trop importante, et trop fréquente, pour que la carapace du politiquement correct ne vole en éclat, provoquant la panique du système et de ses vopo anti-racistes.

http://www.dailymotion.com/video/xh0xj0_melecnhon-il-n-y-a-pas-de-probleme-avec-l-islam_news

Depuis plus de trente ans, il paraîtrait que nous serions menacés par un terrible fascisme, résurgence de la bête immonde, constitué par la montée du Front national, et de ses idées jugées nauséeuses, qui rappelleraient les heures les plus sombres de notre Histoire.

Les nostalgiques d’Hitler seraient à nos portes ! Certes, à son origine, il y a maintenant quarante ans, ce parti était constitué par des fondateurs dont certains avaient collaboré sous le régime de Vichy… mais on taisait qu’il était constitué aussi d’authentiques résistants… 

De même qu’on évitait de dire, il y a 30 ans, que le président de la République, prétendument socialiste, avait été décoré de l’ordre de la francisque sous Vichy, et que le secrétaire du Parti communiste, à cette époque, avait été travailleur volontaire (STO)  en Allemagne, ce qui faisait désordre pour un parti qui se disait celui des fusillés, voulant ainsi faire oublier sa défense du pacte germano-soviétique.

Lors de la dernière campagne électorale, on a vu effectivement des méthodes de fascistes…

Celles d’organisations d’extrême gauche, d’imposteurs de l’anti-racisme, de racailles islamisés et des troupes de Mélenchon nostalgiques de Staline qui n’hésitaient pas à user de la violence contre un « fascisme » qui n’existe pas : agressionss contre des distributeurs de tracts ou contre des colleurs d’affiches, opération commando pour empêcher Marine Le Pen de prendre la parole à l’université de Dauphine.

On a même vu un disciple antillais de Mélenchon, sur un marché, qualifier de « Sales Blancs » les militants du Front national, sans que cela n’émeuve le moindre du monde Mrap-LDH-Licra-Sos Racisme.

L’imposture de la menace fasciste, version gôche, commence à apparaître au grand jour, elle aussi. Certes, quelques années après le 21 avril 2002, Lionel Jospin lui-même avait lancé une pierre dans la mare en qualifiant de « théâtre » les combats contre une menace fasciste qui, selon lui, n’avait jamais existé en France.

L’avocat Gilles-Willam Goldnadel rappelait, au lendemain des assassinats de Merah, qu’à chaque fois que des violences antisémites étaient commises en France, on commençait systématiquement par monter une campagne de presse, avant de découvrir  que les coupables se situaient ailleurs, et presque toujours dans le camp des défenseurs de la Palestine, ce qui fut confirmé dans les actes barbares d’un Fofana ou d’un Merah.

Bref, la gôche nous fait régulièrement le« coup du fascisme », mais est absente du combat contre le vrai fascisme, comme le démontrait férocement dans cette vidéo Pierre Cassen, à la veille du congrès de l’UOIF.

http://www.youtube.com/watch?v=G9XZTY9b_YI&feature=plcp

L’arrestation, ce week-end, dans différentes villes de France, de dizaines de militants radicaux islamistes, puissamment armés, qui se préparaient à passer à l’action – il a fallu abattre l’un d’entre eux à Strasbourg - essentiellement contre les juifs, montre la gravité de la situation, et où est le véritable péril fasciste en France : du côté de l’islam !

Dans une interview accordée à Christine Tasin, Bat Ye’Or explique le concept d’Eurabia, et pourquoi les dirigeants européens acceptent, sur leur propre sol, depuis bientôt quarante ans, la venue de millions de musulmans qu’aucune réalité économique ne justifie.

http://www.youtube.com/watch?v=8if4NyKKc9Y

Mais les faits sont têtus, et le déni de réalité a ses limites.

Les Français, frappés douloureusement dans leur quotidien, découvrent, certes encore bien trop lentement, mais de manière irréversible, l’ampleur du mensonge de ceux qui, depuis trente ans, qu’ils soient UMP ou Modem, PS, Verts, communistes-Mélenchon ou trotskistes, leur expliquent que l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour, et que l’immigration est une chance pour la France.

La victoire de François Hollande a été comprise par les islamistes et les racailles comme leur victoire, puisqu’ils ont été décisifs dans cette élection.

Nous assistons donc de plus en plus, sur notre territoire à une lutte entre deux logiques incompatibles : celle de l’islam, et celle de la République.

http://www.youtube.com/watch?v=gJZF-Vvv3wg

Sans un mot de condamnation de la part des forces dites de progrès, en plein Paris, pour la deuxième fois en quelques mois, une vidéo de notre ami Guy Sauvage porte à la connaissance du monde entier, des propos appelant à la violence contre les juifs.

De véritables fascistes religieux affirment clairement qu’ils veulent que leurs lois barbares et moyen-âgeuses remplacent celles de la République, et s’appliquent à tous.

Dans le monde entier, et même à Sydney, les disciples de Tariq Ramadan manifestent avec violence et fanatisme, et ne cachent plus leur haine de l’occident et de ses valeurs démocratiques. Il n’y a que des candides ou des collabos qui mélangent encore islamisme radical et islam. 

Les fanatiques mènent le jihad quotidiennement, comme le Coran demande de le faire à tous les musulmans.

En France, après avoir imposé le voile dans la rue, puis à l’école, puis le voile intégral, puis le halal, puis le ramadan, puis les prénoms non français, puis le refus de la mixité, puis les prières de rue, puis les mosquées, où on apprend aux musulmans à refuser de s’intégrer, puis les écoles coraniques où on formate les gamins dans les concepts idéologiques du prophète, ils essaient à présent de relayer l’offensive internationale de l’OCI, en interdisant toute critique de l’islam, considérée comme du racisme, bien évidemment.

Ils bénéficient pour cela, sur notre sol, de la complicité des islamo-collabo, qu’ils soient politiciens, journalistes, sociologues ou chercheurs.

http://www.youtube.com/watch?v=Q6zIX29HkSo&feature=player_embedded

La menace devient tellement visible que même Richard Prasquier, président du Crif, qui avait participé à la mise à l’écart, l’an passé, de Pierre Cassen et Christine Tasin du salon littéraire du Bnai Brith, sur injonction du stalino-mélenchonien Corbière, paraît enfin se réveiller.

En sortant de l’Elysée, il a osé comparer l’islam radical au nazisme.

Après Jakubowicz qui reconnaît le racisme anti-blanc, et admet que la presque totalité des agressions antisémites vient des musulmans, cela commence à faire beaucoup…

S’ils étaient cohérents, ce dernier retirerait sa plainte contre Pascal Hilout et Pierre Cassen, et appellerait, au nom de la Licra, avec Richard Prasquier, au nom du Crif, à manifester le 10 novembre prochain, puisqu’ils reconnaissent enfin ce que les organisateurs disent depuis des années ! C’est ainsi qu’ils défendraient la République de tous, donc les intérêts des français juifs !

Qu’ils arrêtent de fricoter sans arrêt avec Moussaoui, et prennent enfin leurs responsabilités, comme Résistance républicaine l’a fait !

http://www.dailymotion.com/video/xu5s76_manuel-valls-ignorance-ou-alzheimer_news

La menace islamiste est tellement sérieuse que même Manuel Valls, même en proférant des énormités, est obligé de reconnaître qu’il y a en France des centaines de Merah en puissance.

Ce qui n’empêche pas cette grenouille de mosquée de militer pour davantage d’immigration venue d’Algérie et du Maroc… donc pour davantage de possibles nouveaux Merah !

Dans ce contexte, pour la première fois sur le territoire français, un appel à manifester contre le fascisme islamiste est adressé à nos compatriotes, mais aussi à tous les nés-musulmans comme nos amis Pascal Hilout, Hamdame Ammar, Ahmed Ghlamallah, Karim Ouchikh, Salem Benammar, Zorah Nedaa-Amal, Hamid Zanaz et bien d’autres qui refusent la dictature des imams dans leur quotidien.

Si cette manifestation se tenait, en France, elle serait un signe d’espoir dans toute l’Europe, mais aussi de l’autre côté de la Méditerranée, pour tous ceux qui luttent contre la barbarie islamiste.

En lançant cet appel, Résistance républicaine, mais aussi les associations qui les soutiennent, ont pris leurs responsabilités. Ils font tomber les masques de ceux qui, largement subventionnés depuis trente ans, osent prétendre lutter contre le racisme et le fascisme, alors que, dans les faits ils soutiennent, en France,  les pires racistes antisémites et aux plus épouvantables fascistes qui menacent, au 21e siècle, nos sociétés démocratiques. Plus un kopek pour ces escrocs !

Les animateurs de Résistance républicaine ont donc raison, quoi qu’il arrive, de donner rendez-vous à Paris, le 10 novembre, à tous les patriotes et à tous les résistants, qui refusent l’offensive du fascisme islamiste contre nos valeurs démocratiques, et contre notre pays, la France.

Comment, après un tel week-end, Manuel Valls pourrait-il donner l’ordre à son Préfet d’interdire une initiative qui se révèle de salubrité publique ?

* Organisation, communiqué de Résistance républicaine : on va essayer d’organiser du co-voiturage, voire effectuer un ramassage en bus si c’est possible et s’il y a beaucoup de demandes (on va faire faire des devis).

Ecrivez-nous pour dire si vous souhaitez conduire, être passager, où vous habitez, si vous pouvez vous déplacer de quelques dizaines de kilomètres pour rejoindre un point de départ collectif sur Paris…

- Pour la Bretagne uniquement, envoyer un courriel à  :  covoituragedesresistants@gmail.com   

 

- Pour le reste de la France         contactmarche10novembre@gmail.com

 

 

 

AGENDA RL

Vendredi 19 octobre

Banquet républicain à Nancy à 19h30, avec Christine Tasin et Pierre Cassen.

Pour réserver,  envoyer avant le 13 octobre un chèque de 25 euros à Résistance républicaine 101 Avenue du Général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14 en donnant un courriel et un téléphone pour la communication du lieu et spécifiez si pour vous ce sera porc ou poisson (fidèles à notre mot d’ordre anti-halal, nous ne mangerons que de porc et du poisson tant qu’il n’y aura pas d’étiquetage qui nous permettra d’avoir la garantie de manger non halal.

Samedi 20 octobre, à Hayange (57), à partir de 18 h 30. A l’invitation de Résistance Républicaine Lorraine, Réunion publique, suivie d’un apéro saucisson-pinard, sur le thème : Tout ce qu’il faut savoir sur la viande halal, avec Christine Tasin et Pierre Cassen.

Café du Centre, 44, rue Foch 57 Hayange

(Participation aux frais 5 euros).

Place et rôle de la femme dans la société européenne

Samedi 27 octobre

de 9 h à 17 h en Petite Camargue

Place et rôle de la femme dans la société européenne

avec

Isabelle Turcam : la femme dans le monde gréco-romain

Christine Tasin : la femme et la religion

Sybil Vergnes, Olivia Pont de Serre, Jacqueline Quilès : la femme et la politique (table ronde)

Olivier Roudier : le rôle de la femme dans la société occitane au Moyen-Age

Philippe Lambertin : synthèse du colloque

Richard Roudier : la femme et l’esprit de résistance

Conclusion

Conférences, table Ronde, débats

Restauration rapide, buvette, stands

Garderie pour enfants

Droit d’entrée 5 E pour les jeunes, 10 E pour les adultes

Organisé par Entraide-Solidarité en participation avec la Ligue du Midi et Résistance Républicaine.

Le bénéfice de la journée ira à une femme actuellement emprisonnée, aidée par Entraide-Solidarité : Monique Guindon d’Aigues Mortes

Samedi 3 novembre

Maxime interviendra à Londres, à l’invitation de l’association « Passion for freedom ».

UNIT24 Gallery, 20 Great Guildford Street, London SE1 0FD.http://www.passionforfreedom.co.uk/

Dimanche 4 novembre

Pierre Cassen interviendra, lors de la convention du Bloc Identitaire, à Orange, à une table ronde sur le thème de l’islamisation de la France.

Samedi 10 novembre

14 heures, à Paris, place de la Concorde, marche contre le fascisme islamique, organisé par Résistance républicaine

Samedi 17 novembre

16 heures, à Toufflers (59) conférence de Pierre Cassen et Christine Tasin. Thème : Pourquoi le gouvernement Hollande accélère l’islamisation de la France ? Comment résister ?

On terminera par un apéro saucisson-pinard : participation 10 euros. S’inscrire en envoyant un chèque à Résistance républicaine, 101, avenue du Général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14. Date limite : 12 novembre.

Samedi 1er décembre

Rendez-vous le premier décembre, à midi, à Châtenois, 67730.

Banquet républicain en Alsace, avec Pierre Cassen et Christine Tasin

Pour l’inscription, envoyer avant le 24 novembre  un chèque de 25 euros à Résistance républicaine,  101 Avenue du Général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14, avant le 24 novembre. Précisez bien qu’l s’agit du banquet alsacien ainsi qu’un courriel et un numéro de téléphone pour communication de l’adresse.

Le thème sera celui de la mobilisation citoyenne et des réseaux de Résistants afin de construire un front des patriotes.

COMMANDER LES LIVRES DE RIPOSTE LAÏQUE

D’abord, bien les connaître, ce que permet cette présentation.

Commande d’un exemplaire de La faute du bobo Jocelyn, 19 euros pour un exemplaire, 30 euros pour deux exemplaires, 50 euros pour 4 exemplaires, frais de port compris (pensez à vos cadeaux de Noël mais pensez aussi que c’est peut-être l’occasion ou jamais d’offrir autour de vous, à tous ceux qui n’ont pas encore compris ce qui se passait, un roman qui peut les éclairer en douceur, par le biais de la fiction).

Commande de notre dernier livre, Apéro saucisson-pinard (édition Xénia), 21 euros.

Découvrez également le site web dédié à cet ouvrage :http://www.saucisson-pinard.com Ainsi que la page Facebook :http://www.facebook.com/pages/Ap%C3%A9ro-Saucisson-Pinard/289441557769069

Autres ouvrages de Riposte Laïque : Les dessous du voile, La colère d’un Français, Résistance républicaine, Les Assises sur l’islamisation de nos pays : 10 € pour 1 livre, 16 € pour 2 livres, 20 € pour 3 livres (frais de port compris).

Autre ouvrage à vendre : Vérités sur l’islam, de David Vaucher, 19 euros, frais de port compris.

Le plus facile est de payer directement sur notre compte paypal (en haut à droite de notre site, cliquez sur « faire un don » et précisez la commande effectuée.).

Sinon, merci d’envoyer les commandes accompagnées des chèques correspondants libellés à l’ordre de Riposte Laïque, BP 10001, 78570 Chanteloup-les-Vignes.

Vous pouvez aussi les commander par Amazon :

http://www.amazon.fr/Faute-du-Bobo-Jocelyn/dp/2953604235

ROSELYNE BACHELOT: LE RECYCLAGE RÉUSSI ???

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Mardi 9 octobre 2012


 

Si l'on ne sait toujours pas que faire des millions de doses de vaccins contre la grippe H1N1, l'ex membre du gouvernement qui les a commandés, Roselyne Bachelot a su, elle, se recycler.

A grand renfort de grossièreté, elle touche désormais un salaire de ... ministre pour animer une émission de la toute nouvelle chaîne de la TNT, D8.

 

C'est Laurence Ferrarri qui présente l'émission, dans laquelle Bachelot est chroniqueuse aux côtés de Audrey Pulvar (qui n'a toujours pas changé de lunettes), Elisabeth Bost, et une certaine Hapsatou Sy (un lien de parenté avec Omar?).

Selon le tvmag du Figaro, et malgré le respect de la diversité (deux Noires, trois Blanches, on regrette quand même qu'ils n'aient pas dégoté de "beurette"), c'est Bachelot qui constitue "l'attraction exotique" de la bande.

Les mots ne sont sûrement pas choisis au hasard.

Imaginez le scandale si le Figaro avait eu la même appréciation de la prestation de Pulvar ou de Sy.

 

http://img.tvmag.lefigaro.fr/ImCon/Arti/71988/grandinter.jpg

Elle n'a rien d'exotique, la Bachelot, mais il est vrai que son insupportable accent BCBG jure avec le rôle qu'elle endosse et la trivialité de ses propos dans la vidéo ci-dessus.

La scène du magasin de chaussures a un côté "frontières du réel".

L'amie "Roselyne" a de son propre aveu "l'air d'une pute" lorsqu'elle essaie des talons hauts (on note au passage la vacuité de ce nouveau programme).

Qu'elle se rassure, son décolleté, que la chaîne ne lui a probablement pas imposé, et dont le caméraman se régale, donnait le ton dès les premières minutes.

Autre essai de chaussures: "il y a un petit côté SM; ah moi j'aime bien." On éprouve une certaine gêne à la voir se ridiculiser ainsi, puis l'on se rappelle que c'est pour la bonne cause : 20.000 euros par mois tout de même.

La compassion fait place au dégoût.

 

Quand ils ne se gavent pas en donnant l'illusion d'une mission de service public, à l'instar de Descoings, les politiques et leurs affidés ont toujours une nouvelle corde à leur arc.

Et puisque l'électeur-téléspectateur en redemande, pourquoi se priver? La populace a les dirigeants qu'elle mérite.



Source: http://rivarol.over-blog.com/article-bachelot-recyclage-reussi-111054480.

TRIBUNE LIBRE À ÉRIC ZEMMOUR !!!

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Éric Zemmour : « L’islam est un nouveau communisme qui a lui aussi ses dérives mafieuses, terroristes… »

Le Zemmour du mardi. 

« Les convertis à l’islam font la Une des médias.

La semaine dernière, c’était la chanteuse Diam’s, ce fut hier le délinquant djihadisteJérémy Louis-Sidney.

On se souvient des footballeurs Ribéry ou Anelka, ou encore du rappeur Abd al Malik.

Enfin, rien de commun bien sûr entre tous ces cas si ce n’est leur foi nouvellement acquise mais aussi le lieu où ils ont grandi : ces banlieues des grandes villes où les populations immigrées sont devenues majoritaires.

Comme si la pression culturelle de ces quartiers finissait par imposer aux infidèles d’embrasser la foi dominante.

Là où notre époque ne voit qu’une démarche personnelle, il y aurait donc avant tout dans ces conversions l’influence du groupe : ces jeunes qui ne supportent aucune contrainte ne semblent pas effrayés par la rigueur du dogme coranique.

Après tout, l’islam est la seule religion où l’apostasie – la conversion à une autre foi – demeure punie de mort. Ce dogmatisme est même sans doute une des raisons paradoxales de son attrait : un univers ordonné dans une société où règne le désordre, une foi du charbonnier simple et accessible dans une société matérialiste qui a expulsé toute spiritualité.

Ces convertis découvrent enfin souvent la chaleur fraternelle des familles traditionnelles dans un monde où elles ont explosé.

L’islam d’importation récente en France n’a pas subi la grande lessive rationaliste et individualiste de la modernité.

Elle reste une religion où le collectif s’impose vraiment à l’individu, où on demande au converti de devenir un autre : de changer de prénom pour marquer sa nouvelle filiation, ce qu’exigeait jadis l’assimilation à la française, où les grands frères imposent sans état d’âme et s’il le faut, violemment, la loi du Coran aux sœurs et aux petits.

Une sorte de communisme, mais avec Dieu. Un communisme qui s’installe précisément dans les anciennes ceintures rouges où régnait jadis le parti des travailleurs.

Un communisme qui s’érige à son tour en contre-société sur le territoire français. Un communisme qui a lui aussi ses dérives mafieuses, terroristes : on se souvient des Brigades rouges qui faisaient des hold-ups pour financer la cause.

L’islam, comme le communisme, est un internationalisme qui fait passer l’oumma, la communauté des fidèles, avant l’attachement à la nation.

L’oumma, c’est L’Huma, disait un spécialiste de l’islam.

Une internationale qui n’a pas grand chose à avoir avec les traditions françaises que ces convertis rejettent parfois avec une rare violence, comme pour se faire mieux accepter de leur nouveau groupe.

« Sale Français »« sale juif » sont des insultes souvent synonymes.

Cet antisémitisme n’a rien à voir avec une vieille tradition nationale. Mohamed Merah ou Jérémy Louis-Sidney, les manifestants salafistes qui, devant l’ambassade américaine, protestaient contre le film sur Mahomet en criant « Mort aux juifs ! » n’avaient lu ni Charles Maurras ni Édouard Drumont. »

Et Laurent Bazin, le présentateur de la matinale de RTL, de préciser : « Éric Zemmour, on a entendu que vous n’avez pas mis tous les convertis à l’islam dans le même sac. »

 

 


http://www.ndf.fr/identite/09-10-2012/eric-zemmour-lislam-est-un-nouveau-communisme-qui-a-lui-aussi-ses-derives-mafieuses-terroristes?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.UHUFOa68tQ8
 

TRIBUNE À ROBERT MÉNARD !

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Les caïds peuvent dormir tranquilles

boulevard-voltaire-christiane-taubira

 

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Robert
Ménard

 

Journaliste. 
Fondateur de Reporters sans frontières.

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Dix suspects ont été finalement interpellés à la suite du meurtre de Kevin et Sofiane devant le lycée Marie Curie, à Echirolles, en Isère.

Une expédition punitive d’une violence inouïe, armés de battes de baseball, d’un pistolet à grenailles, de plusieurs couteaux. Kevin a reçu huit coups de couteau. Sofiane vingt-neuf. Un vrai lynchage. Et toute cette tragédie pour, semble-t-il, un« mauvais regard ».

A l’exception d’Anthony, tous les suspects — Eraba, Ibrahim, Illye, Mohamed, Abou et les autres — ont déjà eu affaire à la police. Six ont été condamnés. « Des petits délinquants de cité qui, pour certains, sont sur une voie de durcissement » explique un policier. Des vols, des violences à l’arme blanche, des outrages… Certains « sont connus pour être particulièrement violents » ajoute le procureur de la République.

Dans le quartier de Villeneuve, on ne comprend pas, nous raconte la presse. Une barre d’immeuble a été partiellement démolie, la cité a été ouverte sur la ville, les subventions destinées aux associations du quartier ont été augmentées, les équipes d’animateurs renforcées. Bref, « le boulot a été fait », pour reprendre les mots, cités parLe Monde, du responsable des « médiateurs » chargés d’intervenir à la nuit tombée pour régler les problèmes de voisinage.

Et pourtant ! Les propriétaires quittent leurs appartements « lassés des incivilités », comme on dit hypocritement, les animateurs veulent aller voir ailleurs, les assistantes sociales ont peur. « Une dizaine de caïds », raconte un policier. Qui contrôlent le trafic de drogue et organisent les cambriolages. Et ça arrange beaucoup de monde. Y compris des parents qui profitent du « business ». Les gendarmes sont allés cueillir Mohamed chez lui, craignant qu’avec son frère, ils gagnent l’Algérie. Leur père s’y était rendu précipitamment au lendemain de la tragédie…

On entend déjà les mêmes, toujours les mêmes, nous expliquer qu’on n’en fait jamais assez pour nos banlieues, que la prison n’est pas la réponse adéquate, qu’il faut davantage de policiers, d’animateurs, de « lien social », de « dialogue ». Et si on tendait l’oreille, et si on écoutait enfin ce policier d’Echirolles qui ose dire ce que tout le monde constate autour de soi : « La justice ne leur fait plus peur car elle ne les condamne pas ou peu. Ils se sentent intouchables. »

Rien ne va changer. Ils peuvent dormir tranquilles.

Christiane Taubira n’est pas décidée à troubler leur sommeil. Bien au contraire.

Robert Ménard, le 10 octobre 2012   /   http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/les-caids-peuvent-dormir-tranquilles,1521

FRANCE , IMMIGRATION: INFOGRAPHIE . ( INSÉE )

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    • France: 12 millions d'immigrés et d'enfants d'immigrés

       

      Par Stéphane KovacsService infographie du FigaroMis à jour le 10/10/2012 à 09:42 | publié le 10/10/2012 à 07:14 9
       
      7 millions de personnes nées à l'étranger résident en France.
      7 millions de personnes nées à l'étranger résident en France. Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

      INFOGRAPHIE - Selon l'Insee, la deuxième génération est plus importante en nombre que la première. Une situation originale en Europe.

      C'est une position originale en Europe: en France, les descendants d'immigrés sont plus nombreux que les immigrés. Selon l'étude «Immigrés et descendants d'immigrés en France», publiée ce mercredi par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), plus de 5,3 millions d'immigrés vivaient en France en 2008, les deux tiers natifs de pays hors UE. Leurs descendants sont près de 6,7 millions, soit 11% de la population. Au total, plus de 7 millions de personnes nées à l'étranger résident en France.


      Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

      «Jusque dans les années 1970, l'immigration est surtout économique, plutôt masculine et reste principalement limitée à cinq origines (Algérie, Espagne, Italie, Maroc et Portugal), note Gérard Bouvier, chef de division au sein du département des statistiques, des études et de la documentation du Secrétariat général à l'immigration et à l'intégration. Puis, l'immigration change avec les motivations des immigrés: de plus en plus de femmes, et une immigration familiale qui signifie l'installation définitive en France, et qui favorise la constitution d'une population de descendants d'immigrés». Tandis que s'opère une diversification des origines, avec notamment une forte croissance de l'immigration d'origine africaine (hors Maghreb), turque et chinoise, la part des immigrés dans la population augmente à nouveau: elle représentait 8,4% en 2008.

      «Depuis les années 2000, les flux annuels d'immigration sont un peu plus faibles en France que dans les principaux pays européens, poursuit Gérard Bouvier. Cette relative faiblesse, combinée à l'ancienneté de l'immigration, place la France un peu en deçà de la plupart de ses voisins au regard des personnes nées à l'étranger». En revanche, la France figure parmi les pays où la «deuxième génération» est la plus présente, tant en proportion (13,5% des 25-54 ans) qu'en nombre.

      Dans les zones frontalières, urbanisées et industrielles

      La première caractéristique de cette «deuxième génération» est sa jeunesse. Les moins de 35 ans représentent plus de 40% des descendants d'immigrés adultes, contre un quart pour les «ni immigrés, ni descendants d'immigrés».

      La moyenne 2005-2010 des premiers titres de séjour délivrés à des étrangers est de l'ordre de 190 000 par an. Hormis les étudiants (environ 60.000 en 2010), il s'agit de «migration familiale» (85.000), de migrants économiques (20.000) et d'environ 10.000 réfugiés. Parmi ces 190.000 nouveaux bénéficiaires de titres de séjour, quelque 100.000 personnes -des ressortissants de «pays tiers» s'installant durablement en France- signent un Contrat d'accueil et d'intégration (CAI). Ce contrat entre l'État et le nouvel arrivant, qui propose par exemple des formations linguistiques, est très majoritairement délivré au titre de la migration familiale (73%). Moins d'un titre sur dix est accordé pour motif professionnel.

      Où s'installent ces immigrés? Principalement dans les zones frontalières et les régions urbanisées et industrielles. Quelque 43% des immigrés et 32% de leurs descendants résident en Ile-de-France, alors que la population francilienne ne représente que 18% de la population totale. La part des immigrés dans la population active est également supérieure à la moyenne (entre 10 et 20%) dans les régions du Sud-Est (Paca, Languedoc-Roussillon, Corse) et en Alsace.


      L'Afrique en hausse

      Du milieu des années 1970 au début des années 2000, souligne l'étude de l'Insee, la part des immigrés en France est restée proche de 7,5% de la population totale. Ce chiffre, stable avant de passer à 8,4% en 2008, cache pourtant de multiples évolutions.

      Entre 1975 et 2008, la part des immigrés venus de l'ensemble de l'Europe a constamment diminué, passant de 66% à 38%. Une grande partie des travailleurs venus d'Espagne, d'Italie ou du Portugal sont rentrés chez eux. Depuis 1999, on note également une diversification des pays d'origine européens: le nombre de natifs du Royaume-Uni a augmenté de 73.000, de Serbie de 51.000 et de Russie de 40.000.

      L'immigration en provenance du Maghreb s'est elle aussi considérablement développée. De 554.000 en 1975, le nombre d'Algériens a augmenté de 28%, pour atteindre 710.000 en 2008. L'immigration marocaine a presque triplé depuis 1975: les Marocains constituent désormais 12% de la population immigrée. Celle des autres pays d'Afrique est plus récente. Si elle ne représente aujourd'hui qu'un huitième de la population étrangère, elle a contribué à raison d'un quart à son accroissement depuis 1999. Il s'agit principalement de Camerounais, d'Ivoiriens et de ressortissants de la République démocratique du Congo.

      En ce qui concerne l'Asie, l'immigration en provenance des pays autres que Cambodge, Laos et Vietnam -dont les ressortissants étaient arrivés pour l'essentiel à la fin des années 1970- a bondi de 51% entre 1999 et 2008. L'immigration d'origine asiatique est aujourd'hui principalement d'origine turque et chinoise. Le nombre de nouveaux arrivants natifs de Chine a plus que doublé depuis 1999, pour atteindre 80.000 en 2008.


      Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.


      Le poids de l'histoire

      En 2008, 3,7 millions d'étrangers et 5,3 millions d'immigrés, selon la définition proposée par l'Insee dans son rapport ont été recensés en France. Quatre immigrés sur dix avaient déjà acquis la nationalité française.

      L'étude porte également sur les descendants directs d'immigrés, ayant au moins un parent immigré. Fin 2008, parmi les plus de 18 ans résidant en France, 4,5 millions de personnes correspondent à cette définition. Parmi les enfants mineurs nés en France, 2,1 millions vivent dans une famille dont au moins un des parents est immigré. Au total, l'Insee estime donc à environ 6,7 millions de personnes le nombre de descendants directs d'immigrés nés en France, soit 11% de la population.

      La part, dans l'Hexagone, des résidents nés à l'étranger est également d'environ 11%. Cela situe la France, comme d'autres grands pays européens (Allemagne ou Royaume-Uni), et les États-Unis, dans une position médiane. C'est bien moins que dans certains États comme l'Australie, le Canada, le Luxembourg ou encore la Suisse. Mais c'est beaucoup plus que dans bien des pays d'Amérique du Sud ou les géants asiatiques (Chine, Inde, Japon).

      En Europe, les liens géographiques et historiques sont déterminants: la quasi-totalité des immigrés algériens, par exemple, se retrouvent en France, tandis que les Turcs ont choisi l'Allemagne. Le Royaume-Uni connaît un changement important: alors que ses habitants sont nombreux à être nés en Irlande, en Inde ou au Pakistan, on enregistre depuis 2004 des arrivées importantes de Polonais.

      Entre 2004 et 2008, le flux annuel de personnes ayant migré pour s'installer dans un pays de l'Union européenne, qu'elles aient la nationalité d'un pays communautaire ou non, est d'environ 3,5 millions.


      Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

      LIRE AUSSI:

      » Immigration: net recul des naturalisations

AvatarBaboune78

En 1974, à la tribune de l'ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré :
« Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».
Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre grand ami Mouammar Kadhafi déclarait :
« Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! »


ÉTUDES ET DÉBATS : LE CLUB DE L' HORLOGE

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QUELLE STRATÉGIE POUR LA DROITE ? 

XXVIIIe université annuelle du Club de l’Horloge 

samedi 20 et dimanche 21 octobre 2012,

à l'Espace Léopold Bellan
64 rue du Rocher
Paris 8
e
 


avec Jean Violette, Etienne Lahyre, Philippe Baccou, Henry de Lesquen, Frédéric Rouvillois,
Alain Mathieu, Jacques Bichot, Yves-Marie Laulan, Alain Bournazel, Jean-Yves Le Gallou.

Quelle leçon tirer des dernières élections ?
La victoire de la gauche était-elle inéluctable ?
La “stratégie droitière” de Sarkozy était-elle erronée ?
L’U.M.P. a-t-elle raison de rejeter le Front national ?

Qu’est-ce qui distingue la droite de la gauche ?
Quels principes les hommes de droite ont-ils en commun ?
Que pourrait être un programme commun de la droite ?
L’union de la droite est-elle une utopie ?

Sommes-nous condamnés à l’éternel retour
de fausses alternances politiques ?
Les partis de droite doivent-ils garder des stratégies
qui font le jeu de la gauche ?


Du samedi 20 octobre à 9 heures au dimanche 21 octobre à 18 heures.
Ces deux journées d'études et de débats apporteront des réponses claires et argumentées à la question centrale que se pose les Français de droite : que faut-il faire pour riposter à la gauche ?

Inscrivez-vous sans tarder !


Club de l’Horloge,
4 rue de Stockholm, 75008  Paris. 
Tél. : 01 42 94 14 14
Courriel : cdh@cdh.fr
 

 

TERRORISME:400 PERSONNES ÉVACUÉES EN PLEINE NUIT !

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Menace terroriste à Loos-les-Lille, 400 personnes évacuées en pleine nuit

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Le procureur de Paris a annoncé mercredi la prolongation de la garde à vue de 12 islamistes arrêtés samedi, après que du matériel pour fabriquer des explosifs ait été découvert, avec des armes, au domicile du musulman où se trouvait la liste de centres communautaires juifs, et le nom d’un responsable de la communauté.

Les terroristes appréhendés étaient prêts à passer à l’acte, a expliqué le procureur François Molins, après la perquisition, qui a duré une partie de la nuit, à Torcy, en Seine-et-Marne dans les parking de l’immeuble d’un des islamistes.

Pour cette, raison, la menace terroriste de cette nuit a été prise très au sérieux, et près de 400 habitants de la Tour Kennedy de Loos-lez-Lille, le plus haut immeuble d’habitation de la métropole lilloise, ont été évacués entre 22h15 et 1h40.

En cause, la menace de vengeance par un membre de la famille d’un islamiste arrêté ce week-end, qui a affirmé, dans une lettre anonyme, avoir posé une bombe dans la Tour Kennedy.

Fausse alerte, les habitants de l’immeuble, situé dans le territoire occupé des Oliveaux à Loos-Lez-Lille, ont été autorisés à regagner leur domicile après trois heures d’angoise.

La lettre anonyme a été confiée à la police scientifique pour rechercher des traces d’ADN.

« J’ai descendu 27 étages quatre à quatre », explique Isabelle, 45 ans, assise près d’un homme qui tient son enfant endormi dans ses bras. « On dormait tous quand ils sont venus nous chercher. Nous, on a pris l’ascenseur. J’espère que ça ne durera pas toute la nuit. Mais il faut faire avec. De toutes façons, on n’a pas le choix, non? »

Marie-Christine, Pascale et Marie-Pierre, côte à côte, en chemise de nuit et robe de chambre, sont moins sereines. Toutes trois sont folles d’inquiétude : elles ont oublié leurs animaux.

45 sapeurs-pompiers, une trentaine de policiers et une quinzaine d’urgentistes du Samu et les membres de la cellule médico-psychologique, qu’il convient de remercier pour leur mobilisation de tout instant au service de la sécurité des personnes, se sont occupé des évacués pendant la recherche de la bombe.

A 1h40, les chiens sortent de l’immeuble en frétillant de la queue : ils n’ont rien flairé.

Pour la première fois, des Français ont gouté à ce que vivent, depuis 2009, les habitants de la ville de Sdérot en Israël, qui des dizaines de fois ont dû, en pleine nuit, se précipiter dans les abris pour se protéger de la même menace : les terroristes musulmans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.nordeclair.fr/info-locale/menace-islamiste-400-personnes-evacuees-cette-nuit-de-la-tour-kennedy-a-loos-ia0b0n76957



ET AUSSI



TORCY (SEINE-ET-MARNE). La police antiterroriste mène depuis mardi soir des perquisitions dans des caves d'immeubles et des box de parking à Torcy.

TORCY (SEINE-ET-MARNE). La police antiterroriste mène depuis mardi soir des perquisitions dans des caves d'immeubles et des box de parking à Torcy. | (AFP/ MEHDI FEDOUACH.)

L'enquête sur la cellule islamiste continue. La police antiterroriste mène depuis mardi soir des perquisitions dans des caves d'immeubles et des box de parking à Torcy. Ces perquisitions dans les box ou parking utilisés par un ou plusieurs suspects sont qualifiées de «fructueuses» selon une source proche du dossier. Deux des douze personnes interpellées samedi derniers avaient été arrêtées dans une cité de cette ville de Seine-et-Marne. Cette nouvelle opération intervient à quelques heures de la fin de la garde à vue des suspects qui devraient être déférés ce mercredi devant la justice. Leur leader Jérémie Louis-Sidney a été tué, arme à la main, lorsque les policiers sont venus le chercher à Strasbourg samedi. Reste à savoir combine seront mis en examen et pour quels faits précisément.

Les perquisitions à Torcy sont menées par les enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) dans des box utilisés par un ou plusieurs des individus interpellés dans le quartier du Mail à Torcy. Des voisins ont décrit deux hommes serviables, musulmans pratiquants investis dans la vie du quartier, qui s'étaient refermés sur eux-mêmes récemment. Le premier avait été surpris par la police samedi matin, portant une arme chargée en revenant de la salle de prière, et le second dans la soirée, toujours dans le Mail.

C'est peut-être à Torcy que se sont rencontrés une partie de ces jeunes Français, arrêtés dans l'enquête sur l'attaque à la grenade perpétrée le 19 septembre contre une épicerie casher de Sarcelles (Val-d'Oise), à une demi-heure de route, qui avait fait un blessé léger. Mais le centre névralgique du groupe semble avoir été Cannes (Alpes-Maritimes), où trois hommes avaient été arrêtés. Parmi eux figure Yann Nsaku, un jeune espoir du football français. Comme les neuf autres, ces trois hommes ont été transférés en région parisienne.

V.F.
http://www.leparisien.fr

SYRIE ET DÉSINFORMATION ???

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10 OCTOBRE 2012

SYRIE... ENTRE LA BATAILLE D' ALEP ET LA DESTABILISATION TURQUE

 

SYRIE ...

ENTRE LA BATAILLE D'ALEP ET

LA DESTABILISATION TURQUE 

turquie-syrie-frontiere

 

 SOURCE par Léon Camus
04/10/12 :: 14:33
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vladimir-poutine-president

 
Le 27 septembre, Vladimir Poutine tançait à la télévision russe les Occidentaux pour avoir « semé le chaos en Syrie et n’être plus en mesure de l’arrêter » ! [Afp]. Oui en effet, en dépit des coups de boutoirs, des opérations coups de poings, des commandos qui frappent et qui s’égaillent aussitôt leur forfait accompli, le régime se maintient… contre vents et marées. À telle enseigne que les états-majors politiques, admettent navrés que rien de décisif ne devraient intervenir dans les douze mois à venir : pas de changement de régime en vue. Seul un attentat décimant les caciques du régime de Damas et le clan de Bachar et Assad pourrait changer la donne. Le double attentat à la voiture machine infernale, le 26 septembre contre le quartier général de l’armée à Damas, puis les combats qui s’ensuivirent à l’intérieur des bâtiments, s’inscrivent dans cette option de dernier recours, l’assassinat politique. L’idéal serait, de ce point de vue, de parvenir à abattre Bachar el-Assad lui-même ! Voilà quelle est la seule carte qu’il reste à jouent aux stratèges de la terreur, l’élimination physique des dirigeants syriens, surtout les têtes du « clan » Assad puisque que la tentative de « libérer » Alep semble désormais tourner à l‘eau de boudin !


La Bataille d’Alep


Jeudi 27, Abou Fourat, officier déserteur responsable de la brigade islamiste al-Tawhid, la plus médiatisée des unités rebelles d’Alep, annonçait une offensive générale contre les positions de l’armée : « Ce soir, soit Alep sera à nous, soit nous serons défaits » [InfoSyrie 29 sept. 2012]. Ce 2 octobre, non seulement Alep n’est pas tombée malgré un soutien extérieur massif 1, mais du bazar – inscrit par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité – il ne reste que cendres. Une défaite qui s’est traduite par « l’incendie des commerces de la Vieille ville : des centaines de boutiques devenues la proie des flammes. Stratégie de la ville brûlée, déjà utilisée par quelques ultras de la Commune de Paris en 1871, et qui a une double motivation : freiner l’avance de l’armée, punir une ville qui s’est refusée à la Révolution ».


Un holocauste patrimonial à mettre au compte de ces libérateurs qui n’attendent pas d’être les maîtres du terrain - et du pouvoir central ! - pour commencer à persécuter les communautés chrétiennes. Un fanatisme islamisme fanatique qui « ne fait que s’exacerber dans l’adversité : le couvent franciscain Saint-Antoine de Padoue de Ghanassié a été attaqué et incendié par une bande dans la nuit de jeudi à vendredi. Quinze chrétiens du quartier de Soulaymanieh - au centre d’Alep - auraient été enlevés puis abattus par les rebelles… Toute cette journée du 27 septembre, ceux de l’Armée syrienne libre – ASL - ont pilonné au mortier les quartiers à majorité chrétienne de Souleymanieh, Azizieh et Midane qui les ont repoussés d’où ils avaient été chassés déjà les semaines précédentes » [Ibidem infosyrie.fr].


Chrétiens et Kurdes


Mais ce n’est pas uniquement dans le brasier d’Alep que les Chrétiens sont malmenés et meurtris. À Rome, Zenit, organe officieux du St Siège, reprenant l’agence vaticane Fides, titrait le 25 septembre « Syrie : dramatique rafle des chrétiens de Rableh - 280 personnes prises en otage »… « La rafle des chrétiens intéressant la zone du village de Rableh, situé à la frontière libanaise, dans l’ouest de la Syrie, se poursuit. Après la maxi prise d’otages du 24 septembre, qui a concerné 150 personnes, aujourd’hui, 25 septembre, 130 autres civils qui ont été arrêtés et enlevés dans la zone par des bandes armées dans le cadre d’une opération qui a créé au total un groupe de 280 otages »… On ignore le sort réservé à ces malheureux, mais, quasiment depuis le début des événements voici dix-huit mois, ce type d’exaction est régulièrement intervenu indiquant une « fâcheuse tendance » de la part de la guérilla à terroriser par la violence ceux qui ne basculent pas spontanément dans leur camp. En Algérie, lors de la « guerre d’indépendance », le FLN terrorisait – au sens littéral - de la même façon ses propres coreligionnaires pour les forcer à épouser la « bonne cause » !


Quant aux Kurdes, minorité non arabe de confession sunnite, à Alep entre autres, ils n’ont pas hésité à faire le coup de feu contre les groupes de francs-tireurs. Le quotidien La Croix publiait le 27 septembre le témoignage d’un étudiant kurde d’Alep, pourtant favorable à la « révolution » qui résumait assez bien la position de sa communauté : « Les Kurdes de Syrie n’aiment pas le régime syrien. Mais ils craignent encore plus l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans, majoritaires dans les rangs des révolutionnaires. En février 1982, lors de la répression de l’insurrection des Frères musulmans contre le régime de Damas, dans la ville de Hama, les Kurdes étaient restés à l’écart. Les Frères ne l’ont pas oublié ». En clair, alors que Bachar al-Assad, ayant accordé la nationalité syrienne à 300 000 Kurdes sans nationalité au cours de l’été 2011, cette minorité forte de plus de deux millions d’âmes, ne veut en aucun cas que son territoire servent de base arrière et de point de départ pour une éventuelle offensive… comme ce fut le cas du Kurdistan irakien en 2003 qui constitua l’un des points de départ de l’assaut convergent lancé sur Bagdad. 2


Hollande souligne devant l’ONU
 
« l’urgence » d’une action en Syrie
 
et au Sahel


Observons que M. Hollande, le 24 sept. à la tribune de la soixante-septième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a placé la Syrie au premier rang de ses préoccupations et des urgences internationales, déclarant superbe, son intention de reconnaître le gouvernement de transition syrien aussitôt que constitué. Mais l’annonce n’était pas nouvelle : la position de Paris n’a pas varié d’un iota depuis le 27 août dernier [Afp] et la prétention de M. Hollande d’instaurer une « zone tampon » au nord de la Syrie. On voit à Alep que cela n’en prend guère le chemin.


Entre nous soit dit M. Hollande devrait plutôt s’intéresser en priorité au climat d’anomie – d’anarchie – qui se développe en France, et pire dans la « France profonde ». Son attention devrait à ce titre se concentrer davantage sur le démantèlement de ce qui restait de notre sidérurgie et sur la recrudescence inouïe de petits meurtres tranquilles qui émaillent aujourd’hui la vie de nos institutions scolaires… les lynchages à coup de marteaux, de pioches et de couteaux de deux jeunes gens à Échirolles dans l’Isère le 28 septembre n’en étant que la dernière, et visible, manifestation en date. Mais l’Élysée a d’autres chats à fouetter… « La France s’occupe de fournir aux rebelles syriens de l’argent et de l’artillerie pour le compte des États-Unis, qui ne veulent pas se salir les mains avant les élections présidentielles de novembre » [William Engdahl interrogé sur la chaîne Russia Today] !


Parce qu’il ne faudrait pas perdre de vue qu’en 18 mois de conflit et une trentaine de milliers de victimes – dont 8000 parmi les forces armées et de sécurité d’après le médecin général de l’hôpital militaire Tishrin à Damas. [Afp. 30 août] - aucun accord n’a été possible entre les différentes composantes de l’opposition dont les membres sont pour la plupart « extérieurs » à la communauté nationale syrienne depuis des décennies… ayant choisi l’exil et la « résistance » à Londres, Paris, Berlin ou Stockholm ! Rappelons à ce propos, que la tragédie syrienne est beaucoup moins une « guerre civile » qu’elle n’est mais une agression extérieure. À l’instar du Liban à partir de 1975, nous avons affaire à une guerre multinationale mettant aux prises des forces militarisées, financées, armées et entraînées par des puissances étrangères… Ici l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis avec l’appui logistique, l’encadrement et les armes – « non létales » affirme sans rire le Secrétaire d’État Hillary Clinton - des États-Unis, d’Israël, de la Turquie et, last but not least, de la France socialiste.


Une opposition donc, étrangère à sa terre natale et dans les profondes divisions reflètent les divergences de motivations géopolitiques des différents mentors et sponsors de ses composantes antagonistes… Turcs néo-ottomans soutenant les Frères musulmans en Syrie comme ils le font en Égypte et en Tunisie, tout en conservant un droit de regard sur la Libye voire le Yémen, mais rendus prudent par la question kurde…


Petite géopolitique turque du drame syrien


Le gouvernement turc du Parti pour la Justice et le Développement – AKP - sachant pertinemment que l’éclatement de la Syrie en entités géographiques ethno-confessionnelles pourrait entraîner – peut-être inéluctablement – la création d’un grand Kurdistan, lequel empiéterait nécessairement sur le territoire turc. Ce qu’Ankara n’a eu de cesse de combattre par le fer et par le feu depuis la proclamation de la République turque en 1923. 3 Notons que les Kurdes syriens – environ 8% des 22,5 millions de Syriens en 2011 – sont globalement neutres et, quoique le président du Conseil national syrien – qui a vu le jour le 1er oct. 2011 à Istanbul - soit l’un d’entre eux, Abdel Basset Sayda, exilé en Suède depuis 1994. Reste que cette présidence kurde toute symbolique n’a pas d’incidence notable sur une communauté qui entend demeurer extérieure aux événements en cours [voir supra].


De la même façon le gouvernement Erdogan doit prendre en compte le profond mécontentement des populations turques auxquelles sont imposées des camps de « réfugiés ». En fait des bases de transit avant de monter au front nord, Alep et sa région… que les forces djihadistes s’efforcent de « libérer » afin d’y établir une tête de pont en territoire syrien. L’incessante circulation d’hommes en armes exaspèrent les locaux dont les diverses communautés, sunnites, alaouites, chrétiennes vivent en bonne intelligence. Une crainte fondée de voir, comme au Liban maintenant, s’exporter un conflit qui bouleverserait un équilibre social jusqu’à ce jour bien établi 4. Ajoutons que les 400 000 alaouites de la région frontalière d‘Antakya multiplient les pressions sur Ankara afin d’écarter toute implication de la Turquie dans un conflit qui pourrait risquer de déborder au-delà des frontières syriennes.


En outre, le gouvernement turc ne peut pas ignorer la dimension Alévie - chiites également mais d’origine Turkmènes qui représentent 20% des 75 millions de Turcs - lesquels dans un contexte de confessionnalisation du conflit pourraient faire ressortir en Turquie même des antagonismes ancestraux et raviver des plaies encore purulentes : les deux communautés, Alévis turcs et Alaouites syriens, ethniquement distinctes, appartiennent cependant à deux communautés considérées de longue date comme des parias par les sunnites. De sorte qu’Alévis et Alaouites partagent un passé commun de persécution qui, le moment venu, pourrait les conduire à faire cause commune. On comprendra facilement que le gouvernement sunnite d’Ankara mesurera à l’aune de ce risque ses engagements dans le chaos syrien.


Les Alaouites le dos au mur
 
ne peuvent plus reculer


Quant à ces persécutions, non seulement elles ne sont pas un mythe mais elles placent aujourd’hui deux millions d’Alaouites syriens le dos au mur, ce qui devrait les conduire à se battre jusqu’au bout… parce qu’ils se verront d’avance condamnés au retour de leur ancienne condition servile ! Ou pire, ils devront faire face aux pogroms et aux vengeances que ne manqueront pas d’exercer contre eux les takfiristes dépêchés en Syrie par les monarchies wahhabites, et plus encore les Frères Musulmans autrefois massacrés à Hama par le père de Bachar, Hafez el-Assad. Dix à vingt mille morts dit-on… ce qui avait néanmoins réglé pour un moment la question de l’islamisme et assuré la paix civile.


Pour mieux comprendre les dispositions mentales des Alaouites derrières lesquels s’alignent, bon gré, mal gré, les autres minorités, druze et chrétienne qui ont elles aussi tout a craindre de la vindicte islamiste. Pour ce faire, reportons-nous au propos d’Alain Chouet 5, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, un fin connaisseur déjà cité dans ces colonnes…


Bachar el-Assad « a derrière lui deux millions d’Alaouites encore plus résolus que lui à se battre pour leur survie et plusieurs millions de minoritaires qui ont tout à perdre d’une mainmise islamiste sur le pouvoir, seule évolution politique que l’Occident semble encourager et promouvoir dans la région. Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les filles. Les Alaouites sont une communauté sociale et religieuse persécutée depuis plus de mille ans. Je vous en donne ici une description rapide et schématique qui ferait sans doute hurler les experts mais le temps nous manque pour en faire un exposé exhaustif. Issus au Xe siècle aux frontières de l’empire arabe et de l’empire byzantin d’une lointaine scission du chiisme, ils pratiquent une sorte de syncrétisme mystique compliqué entre des éléments du chiisme, des éléments de panthéisme hellénistique, de mazdéisme persan et de christianisme byzantin. Ils se désignent eux mêmes sous le nom d’Alaouites – c’est à dire de partisans d’Ali, le gendre du prophète - quand ils veulent qu’on les prenne pour des Musulmans et sous le nom de Nosaïris – du nom de Ibn Nosaïr, le mystique chiite qui a fondé leur courant – quand ils veulent se distinguer des Musulmans. Et – de fait – ils sont aussi éloignés de l’Islam que peuvent l’être les chamanistes de Sibérie. Et cela ne leur a pas porté bonheur... Pour toutes les religions monothéistes révélées, il n’y a pas pire crime que l’apostasie. Les Alaouites sont considérés par l’Islam sunnite comme les pires des apostats. Cela leur a valu au XIVe siècle une fatwa du jurisconsulte salafiste Ibn Taymiyya, l’ancêtre du wahhabisme actuel, prescrivant leur persécution systématique et leur génocide. Bien que Ibn Taymiyyah soit considéré comme un exégète non autorisé, sa fatwa n’a jamais été remise en cause et est toujours d’actualité, notamment chez les salafistes, les wahhabites et les Frères musulmans. Pourchassés et persécutés, les Alaouites ont dû se réfugier dans les montagnes côtières arides entre le Liban et l’actuelle Turquie tout en donnant à leurs croyances un côté hermétique et ésotérique, s’autorisant la dissimulation et le mensonge pour échapper à leurs tortionnaires. Il leur a fallu attendre le milieu du XXe siècle pour prendre leur revanche. Soumis aux occupations militaires étrangères depuis des siècles, les bourgeois musulmans sunnites de Syrie ont commis l’erreur classique des parvenus lors de l’indépendance de leur pays en 1943. Considérant que le métier des armes était peu rémunérateur et que l’Institution militaire n’était qu’un médiocre instrument de promotion sociale, ils n’ont pas voulu y envoyer leurs fils. Résultat : ils ont laissé l’encadrement de l’armée de leur tout jeune pays aux pauvres, c’est-à-dire aux minorités : Chrétiens, Ismaéliens, Druzes, Chiites et surtout Alaouites. Et quand vous donnez le contrôle des armes aux pauvres et aux persécutés, vous prenez le risque à peu près certain qu’ils s’en servent pour voler les riches et se venger d’eux. C’est bien ce qui s’est produit en Syrie à partir des années soixante ». 


Chacun aura compris à cette lecture dans quel pétrin la France s’est fourrée pour complaire servilement, et imbécilement, aux néoconservateurs de Washington, Londres, Tel-Aviv et Bruxelles siège de l’Otan… Supposons d’ailleurs que, sous le label usurpé de « socialistes », ce sont justement des néoconservateurs internationalistes et mondialistes qui dirigent les destinées de la France et de l’Europe… sans jamais consulter évidemment les peuples des États membre de l’Union européenne. Suivant en cela le principe énoncé par le plagiaire gauchard Alain Minc – condamnation du 28 nov. 2001 par le TGI de Paris - qui en avril 2005 voyait dans l’institution du référendum - à la veille de la consultation relative au Projet de Traité constitutionnel - une « vérole antidémocratique ». L’ex Garde des Sceaux Élisabeth Guigou, cet autre parangon de démocratisme social-libéral, lui fera écho en nov. 2008, cette fois à l’occasion d’une réunion de la Trilatérale à Paris : « Pour sauver l’Europe, il faut en finir avec les referendum qui sont un processus destructeur ». À bon entendeur, salut !
 
LEON CAMUS

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SOURCE : http://www.geopolintel.fr/
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(1) Soutien logistique destiné aux cinq autorités locales des « zones libérées » des provinces de Deïr al-Zor, d’Alep et d’Idlib selon l’Agence Reuters 5 sept. 2012.

(2) On peut voir à ce sujet un reportage à contre courant de la Radio Télévision Belge - RTBF – du 27 sept. 2012 tourné Antakya, ville qui abrite le QG de l’Armée syrienne libre. La séquence démarre sur le témoignage d’un membre connu de l’ASL d’origine syro-canadienne, qui avait déjà déclaré en août dernier à la BBC « avoir bénéficié d’une formation militaire dans un camp d’entraînement turc situé dans les environs d’Adana ». Autrement dit à proximité immédiate de l’une des plus importantes bases aériennes américaines Incirlik où se trouverait entreposé – disent les mauvaises langues – un nombre indéterminé de vecteur nucléaires de l’Otan. http://www.rtbf.be/info/media/video...

(3) Le Traité de Sèvres signé en août1920 entre les vainqueurs et la Sublime Porte démantèle l’Empire et accessoirement postulait la création d’un État kurde et d’une Arménie indépendante. Mais le sursaut national dirigé par Atatürk renverse la tendance. Le Traité de Lausanne le 24 juil. 1923 aux termes duquel l’Anatolie et la Thrace orientale sont rendues à la Turquie… 1 million 600 000 Grecs sont échangés contre 385 000 musulmans présents en Grèce. 300 000 Grecs du Pont-Euxin et Cilicie n’auront pas la chance d’être échangés et devront se convertir à l’islam et adopter langue turque. Les derniers Arméniens survivants sont expulsés. La République est proclamée le 29 octobre.

(4) « Le facteur religieux dans la politique syrienne de Recep Tayyip Erdogan depuis le soulèvement populaire contre le régime de Bachar el-Assad ». Bayram Balci - CERI-Sciences Po & Carnegie Endowment, Washington DC.

(5) Alain Chouet, « La syrie dans la tourmente de printemps arabes » IHEDN Nice le 27 juin 2012.

inv

 http://diaconescotv.canalblog.com/archives/2012/10/10/25301989.html

Posté par DIACONESCO_TV à 19:12 -

XIV ème SOMMET DE LA FRANCOPHONIE !

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mercredi 10 octobre 2012

A propos du XIVème sommet de la Francophonie qui se tiendra à Kinshasa du 12 au 14 octobre

 


En 1991, le IV° sommet de la Francophonie initialement prévu à Kinshasa fut finalement déplacé à Paris en raison des problèmes que connaissait alors le Zaïre. Depuis, redevenu la RDC, ce pays n’a cessé de s’enfoncer dans le néant. C’est pourquoi il est insolite que s’y tienne le XIV° sommet des Etats francophones ; d’autant plus que le climat s’y est considérablement tendu ces derniers jours, tant en raison des appels à manifester lancés par l’opposition, que par la détérioration des relations avec la France. Au cœur du contentieux se trouve la réélection du président Kabila en 2011, scrutin contesté en raison de nombreuses fraudes constatées par les observateurs de l’Union européenne.
Ce sommet est important pour le président congolais, personnage effacé et même falot qui compte sur lui pour s’imposer sur la scène régionale face aux trois « géants » que sont les présidents Dos Santos d’Angola, Museveni d’Ouganda et Kagamé du Rwanda. Or, à quelques heures de l’ouverture, et semblant ignorer les règles les plus élémentaires du savoir-vivre africain, François Hollande a humilié son hôte en dénonçant publiquement les violations des droits de l’homme commises dans son pays. Le président Kabila s’attendait certes à devoir essuyer des reproches de la part du président français, mais il pensait que ce dernier attendrait pour les exprimer la réunion à huis clos qui réunira la vingtaine chefs d’Etat annoncés et lors de laquelle seront abordées la question du Mali et la situation dans l’est de la RDC. Les partisans du président Kabila feront certes bonne figure au chef de l’Etat français, mais ils ne lui pardonneront pas cet affront.
D’autant plus que l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de l’opposant Etienne Tshisekedi, aujourd’hui âgé de 80 ans, veut profiter de l’occasion pour dénoncer la « mascarade électorale » de 2011 et que, dans l’entourage de François Hollande, certains s’activent depuis des semaines pour organiser une rencontre entre les deux hommes. Ainsi encouragés, les opposants vont immanquablement descendre dans la rue. Aussi, pour ne pas voir « son » sommet gâché par des manifestations, le président Kabila va donc donner des consignes de fermeté aux forces de l’ordre, ce qui risque de déboucher sur de véritables émeutes.
 
Au-delà de ce sommet dont le faste est égal à l’inutilité, quelle est encore la place de la France dans l’Afrique sud saharienne ?
Le mythe de la « françafrique » qui a la vie dure continue à être entretenu par des groupuscules ou des ONG dont il constitue le fonds de commerce. Or, les relations entre la France et l’Afrique ont considérablement changé depuis que la première n’est plus qu’une entité au sein de l’Union européenne, ce qui, par la force des choses, a enterré le bilatéralisme. La présence française en Afrique sud saharienne a  évolué dans tous les domaines :
 
- De moins en moins d’expatriés y vivent, les évènements du Congo Brazzaville d’abord, ceux de Centrafrique et du Tchad ensuite et enfin ceux de Côte d’Ivoire, ayant eu pour conséquence le départ de la plupart d’entre eux. Aujourd’hui, 50% des ressortissants français vivant en Afrique sont des binationaux.
 
- Contrairement à ce qui est affirmé par les héritiers du tiers-mondisme,  l’Afrique sud saharienne ne représente plus qu’entre 2 et 3% du commerce extérieur de la France. A eux seuls, les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) ont un poids égal au reste du continent.
 
- Les implantations françaises ne sont plus les mêmes qu’il y a une décennie. C’est ainsi que les parts de marché de la France dans la zone CFA sont tombées à moins de 20%. Cette fameuse zone présentée par certains comme étant une rente pour la France, commerce donc pour près de 80% avec d’autres pays qu’elle. Pour la France, le Maroc est à lui seul un partenaire commercial plus important que toute la zone franc.
 
- La France n’a plus de « chasses gardées » en Afrique. Ainsi, le Gabon, sur lequel tant d’inepties ne cessent d’être colportées, n’était-il en 2010 que son 74° partenaire commercial. Avec moins d’un milliard d’euros d’échanges cumulés, il ne fournissait que 0,1% de toutes les importations françaises et 0,5% de ses besoins pétroliers.
 
- Les trois premiers partenaires commerciaux de la France en Afrique sud saharienne n’ont jamais fait partie de son empire colonial puisqu’il s’agit de la République sud-Africaine, du Nigeria et de l’Angola avec lesquels Paris a un volume d’échanges plus important qu’avec toute la zone franc.
 
- Militairement, la France n’est plus le gendarme de l’Afrique. Ses effectifs au sud du Sahara qui étaient de 30 000 hommes en 1960, de 11 000 en 2006, n’étaient plus que de l’ordre de 5000 en 2009, stationnés sur ses trois dernières bases, à savoir 2900 hommes à Djibouti, 1150 à Dakar et 800 au Gabon. Depuis, plusieurs implantations ont été fermées, notamment en Côte d’Ivoire. La France est cependant toujours présente dans le cadre de missions ponctuelles d’assistance ou d’intervention.

Bernard Lugan
14/10/12
 

mercredi 3 octobre 2012

L'Afrique Réelle N°34 - Octobre 2012

 
Sommaire :

Actualité : 
- Kenya : Kikuyu contre Luo et Orma contre Pokomo
- Somalie : La victoire des Hawiyé

Dossier : Quel avenir pour la Libye ?

Editorial de Bernard Lugan :

Mali : quatre réflexions « utiles » avant le déclenchement de l’offensive

Avant de déclencher l’intervention militaire programmée et nécessaire, quatre points méritent réflexion :
1) Au long des siècles, l’Islam s’est peu à peu imposé dans tout l’Ouest africain sahélien aux dépens des peuples animistes dont les constructions politiques furent détruites et les populations régulièrement mises en servitude. Au XIe siècle, les Almoravides disloquèrent ainsi le royaume soninké de Ghana. L’islamisation s’enracina ensuite à l’époque des empires du Mali et du Songhay. Puis, à partir des XVIIe-XVIIIe siècles, vint le temps des jihad qui se succédèrent de l’Atlantique au lac Tchad. A l’Ouest, les principaux furent celui des Toucouleur qui aboutit à la constitution de l’empire d’al Hadj Omar dans la partie occidentale du Sahel et celui des Peul de Shekku Ahmadu qui s’étendit dans la vallée moyenne du Niger. Plus à l’est, l’empire Peul-Haoussa de Sokoto fut fondé par le jihad d'Osman dan Fodio au début du XIXe siècle dans le nord du Nigeria, zone actuelle d’opération de Boko Haram. Qu’il s’agisse de Boko Haram, d’Aqmi, du Mujao ou encore d’Ansar Eddine, les actuels courants fondamentalistes sahéliens s’inscrivent tous clairement dans la tradition de ces jihad.

2) À la faveur des évènements survenus dans le nord, les islamistes ont pris le contrôle du sud du Mali où, et ne l’oublions pas, il y a moins de 150 ans, le royaume animiste bambara résistait encore à l’islamisation et où la conversion intégra nombre de pratiques antérieures. Aujourd’hui, ce qui faisait l’originalité des « islams noirs » est en passe d’être éradiqué car, face au vide politique, le Haut-conseil islamique, d’obédience rigoriste, s’est en effet imposé à Bamako comme étant le vrai pouvoir. Le HCI a ouvert des négociations directes avec Ansar Eddine duquel il n’est en réalité séparé que par de légères et subtiles divergences d’interprétation du Coran. Le HCI et Ansar Eddine étant tous deux en faveur du respect de l’intégrité des frontières du Mali, un terrain d’entente a donc été trouvé et cela d’autant plus que les négociateurs du HCI ne demandaient à leurs interlocuteurs nordistes que quelques concessions de détail concernant l’application de la charia.

3) Face à l’offensive militaire de la CEDEAO, les islamistes nordistes sont donc divisés puisque, comme je viens de le dire, les plus réalistes ont déjà quasiment accepté une forme de ralliement qui isolera encore davantage la fraction la plus intransigeante désormais réduite à des groupuscules rassemblant moins de 300 « véritables » combattants. Quant aux Touaregs du MNLA, comme ils ne sont plus en mesure d’imposer leur revendication indépendantiste, ils sont donc condamnés à négocier leur ralliement à Bamako en échange de concessions politiques. Ils vont donc jouer en quelque sorte le rôle de supplétifs nordistes de la future offensive que prépare la CEDEAO. Peut-être en profiteront-ils pour régler « discrètement » leurs comptes avec les islamistes quand, dispersés dans les immensités désertiques, ces derniers chercheront à se mettre à l’abri de frontières poreuses.

4) La reprise de Tombouctou et de Gao ne changera rien au fond du problème qui est que les populations nordistes ne veulent plus être soumises à celles du Sud. A défaut d’un redécoupage frontalier refusé par toutes les parties, à l’exception des Touareg, la reconnaissance de l’autonomie des trois Azawad est donc une nécessité. Pour mémoire, il s’agit de l’Azawad touareg, de l’Azawad maure et de l’Azawad du fleuve à la population composite. Faute de quoi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le nord du Mali ne tardera pas à refaire l’actualité…
 

L' AFRIQUE RÉELLE ( BERNARD LUGAN )

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mercredi 3 octobre 2012

L'Afrique Réelle N°34 - Octobre 2012

 
Sommaire :

Actualité : 
- Kenya : Kikuyu contre Luo et Orma contre Pokomo
- Somalie : La victoire des Hawiyé

Dossier : Quel avenir pour la Libye ?

Editorial de Bernard Lugan :

Mali : quatre réflexions « utiles » avant le déclenchement de l’offensive

Avant de déclencher l’intervention militaire programmée et nécessaire, quatre points méritent réflexion :
1) Au long des siècles, l’Islam s’est peu à peu imposé dans tout l’Ouest africain sahélien aux dépens des peuples animistes dont les constructions politiques furent détruites et les populations régulièrement mises en servitude.
Au XIe siècle, les Almoravides disloquèrent ainsi le royaume soninké de Ghana. L’islamisation s’enracina ensuite à l’époque des empires du Mali et du Songhay. Puis, à partir des XVIIe-XVIIIe siècles, vint le temps des jihad qui se succédèrent de l’Atlantique au lac Tchad. A l’Ouest, les principaux furent celui des Toucouleur qui aboutit à la constitution de l’empire d’al Hadj Omar dans la partie occidentale du Sahel et celui des Peul de Shekku Ahmadu qui s’étendit dans la vallée moyenne du Niger.
Plus à l’est, l’empire Peul-Haoussa de Sokoto fut fondé par le jihad d'Osman dan Fodio au début du XIXe siècle dans le nord du Nigeria, zone actuelle d’opération de Boko Haram. Qu’il s’agisse de Boko Haram, d’Aqmi, du Mujao ou encore d’Ansar Eddine, les actuels courants fondamentalistes sahéliens s’inscrivent tous clairement dans la tradition de ces jihad.

2) À la faveur des évènements survenus dans le nord, les islamistes ont pris le contrôle du sud du Mali où, et ne l’oublions pas, il y a moins de 150 ans, le royaume animiste bambara résistait encore à l’islamisation et où la conversion intégra nombre de pratiques antérieures.
 
Aujourd’hui, ce qui faisait l’originalité des « islams noirs » est en passe d’être éradiqué car, face au vide politique, le Haut-conseil islamique, d’obédience rigoriste, s’est en effet imposé à Bamako comme étant le vrai pouvoir.
Le HCI a ouvert des négociations directes avec Ansar Eddine duquel il n’est en réalité séparé que par de légères et subtiles divergences d’interprétation du Coran. Le HCI et Ansar Eddine étant tous deux en faveur du respect de l’intégrité des frontières du Mali, un terrain d’entente a donc été trouvé et cela d’autant plus que les négociateurs du HCI ne demandaient à leurs interlocuteurs nordistes que quelques concessions de détail concernant l’application de la charia.

3) Face à l’offensive militaire de la CEDEAO, les islamistes nordistes sont donc divisés puisque, comme je viens de le dire, les plus réalistes ont déjà quasiment accepté une forme de ralliement qui isolera encore davantage la fraction la plus intransigeante désormais réduite à des groupuscules rassemblant moins de 300 « véritables » combattants.
Quant aux Touaregs du MNLA, comme ils ne sont plus en mesure d’imposer leur revendication indépendantiste, ils sont donc condamnés à négocier leur ralliement à Bamako en échange de concessions politiques. Ils vont donc jouer en quelque sorte le rôle de supplétifs nordistes de la future offensive que prépare la CEDEAO.
Peut-être en profiteront-ils pour régler « discrètement » leurs comptes avec les islamistes quand, dispersés dans les immensités désertiques, ces derniers chercheront à se mettre à l’abri de frontières poreuses.

4) La reprise de Tombouctou et de Gao ne changera rien au fond du problème qui est que les populations nordistes ne veulent plus être soumises à celles du Sud.
A défaut d’un redécoupage frontalier refusé par toutes les parties, à l’exception des Touareg, la reconnaissance de l’autonomie des trois Azawad est donc une nécessité.
Pour mémoire, il s’agit de l’Azawad touareg, de l’Azawad maure et de l’Azawad du fleuve à la population composite.
 
Faute de quoi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le nord du Mali ne tardera pas à refaire l’actualité…
 

FRANCE : LA THÉORIE DU GENDER ???

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Égalité profesionnelle entre les hommes et les femmes, théorie du gender : la vidéo norvégienne qui change radicalement la donne

La question de l’égalité entre les hommes et les femmes est devenue en France une question très politique sous l’impulsion de féministes pro-gender (ces « féministes » peuvent être des hommes ou des femmes).

Aujourd’hui les milieux féministes français défendent l’idée que les hommes et les femmes doivent obéir à une principe d’égalité réelle que des politiques publiques doivent imposer par des lois adéquates.

Derrière ce débat sur l’égalité se cache un débat essentiel : les hommes et les femmes sont-ils biologiquement, psychologiquement, physiquement différents ?

Pour les pro-gender, les différences doivent être cachées, voir niées, car le principe d’égalité doit l’emporter sur tout le reste.

La vidéo norvégienne qui suit à ouvert un débat médiatique, scientifique et politique de premier plan. Depuis ce débat, l’État norvégien a décidé de cesser toutes les subventions aux instituts et assocations pro-gender qui défendaient l’égalité homme/femme, notamment dans le domaine professionnel.

Autant dire que la situation norvégienne créé un précédent qui pourrait dans les temps à venir bouleverser l’approche des politiques d’égalité entre les hommes et les femmes tant en France qu’en Europe.

Il n’est évidemment pas question de professer sur Nouvelles de France que les hommes et les femmes doivent être enfermés dans des rôles propres à chaque sexe, des rôles stéréotypés.

Mais il conviendra peut être de mettre la valeur de liberté au goût du jour dans ces questions.

Appartient-il à des organisations pro-gender et aux politiques publiques d’influencer les femmes et les hommes dans leurs choix profesionnels au non d’une égalité dogmatique, ou chacun et chacune est-il libre avant tout ?

Nous savons tous que des hommes peuvent avoir une sensibilité empathique féminine développée, et que des femmes peuvent se comporter selon des règles de comportement masculine.

Mais ceci dit, cette vidéo apporte beaucoup d’informations sur ces questions et il est donc très fortement conseillé de la découvrir dans les plus brefs délais car les propos tenus méritent réellement d’être connus pour alimenter un débat scientifique et politique devenu nécessaire en France.

 

 

> plus d’articles sur la question du gender à découvrir sur le blog « Homme, culture et identité »

 

source:    http://www.ndf.fr/identite/10-10-2012/egalite-profesionnelle-entre-les-hommes-et-les-femmes-theorie-du-gender-la-video-norvegienne-qui-change-la-donne-de-facon-radicale?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.UHZjnK68tQ8      

 

 

SYRIE: LA TROISIÈME ARMÉE , L' OCCIDENT À ENCORE FOUTU LA M.... !

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Le Point.fr - Publié le 10/10/2012 à 13:52 - Modifié le 10/10/2012 à 23:56

Outre les soldats de Bachar el-Assad et les déserteurs de l'ASL, une troisième force se bat actuellement en Syrie. Analyse.

Le double attentat de Damas a été revendiqué lundi soir par le Front al-Nosra (Front de défense du peuple syrien), un groupe djihadiste lié à al-Qaida.

Le double attentat de Damas a été revendiqué lundi soir par le Front al-Nosra (Front de défense du peuple syrien), un groupe djihadiste lié à al-Qaida. © DR

 
 

Des dizaines de corps brûlés dans un double attentat-suicide à la voiture piégée, devant le siège des services de sécurité de l'armée de l'air, près de Damas.

La veille, c'était le quartier général de la police qui était visé par une attaque.

 Les images de ces attentats, devenus presque quotidiens en Syrie, ne sont pas sans rappeler la tragédie irakienne.

Le régime syrien, qui ne cesse depuis le début de la révolte populaire d'accuser des "groupes terroristes" de vouloir semer le chaos dans le pays, aurait-il raison ?

Ces attaques ne seraient pourtant pas l'oeuvre des déserteurs de l'Armée syrienne libre (ASL), engagée depuis un an dans une lutte sans merci contre le pouvoir syrien.

Le double attentat de Damas a été revendiqué lundi soir par le Front al-Nosra (Front de défense du peuple syrien), un groupe djihadiste lié à al-Qaida, qui affirme être derrière la majorité des attaques ciblant depuis un an les intérêts du régime.

Selon le communiqué du groupe, publié sur Facebook, "un véhicule bourré de neuf tonnes d'explosifs [...] a détruit l'immeuble" des services de renseignements, puis un autre kamikaze "a fait sauter [une] ambulance transportant une tonne d'explosifs qu'il conduisait pour détruire le reste de ce siège et tuer les survivants". 

Opérations-suicides

Fondée en septembre 2011, juste après le massacre de Hama, l'organisation réunit exclusivement des Syriens qui se réclament de la mouvance salafiste djihadiste. "Spécialisée dans les opérations-suicides, elle se focalise sur la colonne vertébrale du régime syrien : les renseignements militaires", souligne au Point.fr l'islamologue Mathieu Guidère (1).

Le groupe, qui ne compterait pas plus de quelques centaines de membres, se démarque en ce sens des autres déserteurs de l'Armée syrienne libre, dont il fustige l'inefficacité. 

"S'ils visent systématiquement des cibles militaires, ils frappent des zones habitées et infligent d'importants dommages collatéraux chez les populations civiles", précise au Point.fr Thomas Pierret (2), maître de conférences de l'islam contemporain à l'université d'Édimbourg.

"Contrairement aux autres groupes, ils n'arborent pas le drapeau de la révolution syrienne, mais le noir à calligraphies blanches, symbole du djihadisme mondial.

Ce genre d'attaques-suicides leur apporte une certaine visibilité ainsi qu'un prestige, plus important que leur force réelle", ajoute le spécialiste

"Pas peur de mourir"

Face à l'absence de réponse internationale au drame syrien, cette aide inespérée apportée à la révolution syrienne impressionne. "Ainsi, le Front al-Nosra peut espérer recruter d'autres combattants au sein de la population", note Thomas Pierret. "Leur grande force, c'est qu'ils n'ont pas peur de mourir", assure à l'AFP Jamal Addine Ibrahim, chef d'une brigade de l'ASL à Alep. "L'autre jour, nous étions sous le feu d'un sniper. Un moudjahid a foncé à découvert jusqu'au pied de l'immeuble, est entré et l'a abattu.

Aucun de mes hommes ne peut faire ça. Je viens ici pour mourir, a-t-il dit en riant", ajoute le responsable rebelle.

"Le Front al-Nosra est fabriqué par le régime syrien lui-même, pour diaboliser l'Armée syrienne libre", assure, au contraire, au Point.fr, Fahad al-Masri, porte-parole du commandement conjoint de l'Armée syrienne libre de l'intérieur. "Le régime syrien a libéré 500 prisonniers, en majorité des membres d'al-Qaida et du parti Al-Tahrir, à condition de collaborer avec lui", ajoute le porte-parole.

De là à viser ses propres services de sécurité ? "Déjà affaibli, ce régime est prêt à tout pour diaboliser la révolution", souligne Fahad al-Masri.

Outre le Front al-Nosra, les Syriens ont récemment vu émerger d'autres combattants, cette fois étrangers. 

Combattants étrangers

"Des salafistes armés sont arrivés en provenance du Maghreb, du Pakistan et de l'Afghanistan, pour mener le djihad", affirme Mathieu Guidère.

Parmi eux figureraient également des djihadistes français. Réunis par nation au sein de "sections" d'environ 80 personnes, ils seraient aujourd'hui 3 000.

Un nombre toutefois minime face aux 350 000 soldats de l'armée syrienne et aux 30 000 combattants de l'ASL.

Si les déserteurs bénéficient de livraisons limitées d'armes, de la part du Qatar et de l'Arabie saoudite, ce n'est pas le cas des djihadistes. 

"L'Arabie saoudite ne soutient que ceux qui s'inscrivent dans un cadre national syrien, souligne Thomas Pierret. Le rêve saoudien serait de favoriser en Syrie l'émergence d'un régime militaire, sunnite et conservateur, pour ainsi garantir le statu quo dans la région."

Le royaume des Saoud n'a pas oublié qu'il y a dix ans à peine il était secoué par la menace djihadiste. "Le royaume craint que, s'il renaît en Syrie, le djihad global n'atteigne vite Riyad." "Le cas Ben Laden leur a servi de leçon", renchérit de son côté Mathieu Guidère.

Toutefois, d'après l'islamologue, l'intérêt de l'Arabie saoudite se situerait surtout dans la guerre par procuration qu'elle mène contre l'Iran. 

Menaces

"L'axe sunnite Arabie saoudite-Qatar-Turquie affronte en Syrie l'axe chiite composé par l'Iran, la Syrie et le Hezbollah, explique l'islamologue. Le but de Riyad est d'attirer ses adversaires en territoire syrien." Et cela fonctionne.

Le soutien total de Téhéran à son seul allié arabe de la région ne fait plus aucun doute. Livraisons massives d'armes, envoi de forces terrestres, soutien logistique et formation des soldats, la République islamique met tout en oeuvre pour ne pas voir se briser trente ans de politique étrangère.

Elle a récemment enregistré le soutien de combattants chiites en provenance du Liban.

"Nous avons capturé 13 soldats libanais du Hezbollah à Homs, affirme Fahad al-Masri. Ils ont été profondément embrigadés et croient réellement à un complot en Syrie."

D'autre part, l'ASL détient toujours les 48 officiers iraniens appartenant à la brigade al-Qods des Gardiens de la révolution (armée idéologique de Téhéran, NDLR), qu'elle avait capturés en août à Damas. "Nous refusons de libérer ces Iraniens avant de définir nos conditions, prévient le porte-parole de l'ASL.

Si les Iraniens ne les appliquent pas, certains de leurs compatriotes, qui assassinent notre peuple, vont bientôt décrocher leur passeport pour l'enfer."

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Par 

 

(1) Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université de Toulouse-II, auteur de Printemps islamiste (éditions Ellipses). 

(2) Thomas Pierret, auteur de Baas et islam en Syrie. La dynastie Assad face aux oulémas (PUF, 2011).

 

Source et publication:  http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-troisieme-armee-10-10-2012-1515337_24.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20121011


LA CHRONIQUE D' HÉLIOS D' ALEXANDRIE .......

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L’islam et la sanctification de la violence, par Hélios d'Alexandrie

L’islam est-il intrinsèquement violent ?

Telle est la question que se posent les occidentaux depuis les attentats du 11 septembre 2001.


Plusieurs, et en particulier des juifs et des chrétiens pratiquants, relativisent le problème ou refusent de l’admettre.

Fayoum5Forts du respect et des sentiments de fraternité envers les musulmans, ils choisissent d’accorder à la vague de violence islamique peu de signification, la considérant tantôt comme passagère et tantôt comme l’expression du désespoir ou de la révolte. Ils exonèrent l’islam de la responsabilité des crimes commis en son nom, et font plutôt état d’interprétations littérales et extrémistes du coran et des hadiths.

Comme pour se convaincre du bien-fondé de leur position ils n’hésitent pas à faire le parallèle entre les violences islamiques d’aujourd’hui et celles pratiquées par les chrétiens dans le passé « au nom du christianisme »; les croisades et l’inquisition, sont ainsi mises à contribution dans leur argumentaire.

Certains passages de l’ancien testament sont également cités pour démontrer qu’il n’y a pas moins de violence dans la bible et, qu’en dernière analyse, tout est dans l’interprétation des textes sacrés. Pour illustrer mon propos je cite ici le commentaire d’un des lecteurs de Poste de veille, il l’a rédigé en réaction au billet intitulé  Un musulman converti au christianisme est décapité :

Je suis catholique, je le précise en préambule, et je trouve ces pratiques absolument horribles. Faut-il pour autant jeter l'anathème sur une religion et l'ensemble de ceux qui la pratiquent. Souvenons-nous de ce qui s'est passé dans notre propre pays il y a quelques centaines d'années, avec la croisade contre les Albigeois, l'extermination des Cathares que l'ont passait au fil de l'épée (un copié collé de la vidéo montrée) s'il n'abjuraient pas leur foi. Les atroces guerres de religion entre catholiques et protestants, la chasse au protestants dans les Cévennes, etc... Et tout cela piloté par la papauté, au nom de Dieu. Certains musulmans d'aujourd'hui ne font que du copié collé des pratiques des chrétiens d'hier. La conclusion que j'en tire, c'est que ces musulmans barbares en sont au même stade de développement mental et spirituel que ce qu'en étaient les chrétiens d'alors. Ce sont souvent des analphabètes des couches les plus pauvres de la population à qui il est très facile de faire du bourrage de crane.

Quant à la violence de certains écrits dans le Coran, il suffit de relire la Bible (Ancien Testament) pour y trouver beaucoup de similitudes. Par conséquent, gardons nous de condamner une religion parce que la lecture et la pratique de cette religion par certains musulmans est absolument détestable. Il y a dans notre pays des millions de musulmans qui ne demandent qu'à vivre leur foi dans la paix et le respect des autres.

Borji Ali

C’est, bien entendu, tout à l’honneur des chrétiens d’aujourd’hui de dénoncer voire de s’excuser, comme l’a d’ailleurs fait l’Église catholique, à propos des violences perpétrées il y a plusieurs centaines d’années; pourtant ils ne sont en rien responsables des guerres de religion ni de celles du Moyen-âge.

Leur attitude, comme on peut le constater, contraste avec celle de l’ensemble des musulmans, du fait que ces derniers continuent de s’enorgueillir et de célébrer les invasions musulmanes, lesquelles ont débuté au septième siècle, et n’ont pris fin qu’au dix-septième siècle, après la défaite des turcs ottomans à la bataille de Vienne le 13 septembre 1683.

Ce contraste flagrant entre chrétiens et musulmans n’est pas le fait du hasard; il ne peut par ailleurs être attribué à des disparités dans le niveau de développement; j’en veux pour preuve les fondamentalistes et les terroristes islamiques, ils sont très à l’aise financièrement et jouissent d’un haut niveau d’instruction, les décrire comme des « barbares, analphabètes venant des couches les plus pauvres de la population » c’est méconnaître dangereusement la réalité.

 

La doctrine de la conquête

Christianisme et islam sont fondamentalement différents; le fossé qui les sépare ne peut être comblé ni par la bonne volonté ni par l’œcuménisme.

Cette réalité, nul ne la connaît aussi bien que les chrétiens vivant en pays à majorité musulmane; ayant subi depuis quatorze siècles la domination islamique, ils sont les mieux placés pour parler de ce qui distingue l’islam du christianisme.

Il faut également mentionner les ex-musulmans dont le nombre est en constante augmentation ; ceux parmi eux qui se sont convertis au christianisme connaissent du dedans les deux religions et sont par conséquent bien placés pour en parler. Forts de leur expérience, ces chrétiens et ces ex-musulmans s’étonnent de la propension qu’ont les chrétiens occidentaux à minimiser les dangers de l’islam en tant qu’idéologie.

Car il s’agit bien d'idéologie politico-religieuse, non de foi individuelle, comme en témoigne la déclaration publique des frères musulmans à l’effet que leur constitution ce n’est, ni plus ni moins, que le coran, la sunna de Mahomet et la charia qui en découle.

L’islam politique de nos jours se propose de réactualiser le jihad conquérant sous toutes ses formes, soit le programme impérialiste des successeurs de Mahomet, et ce pour assurer partout la domination de l’islam. Au-delà des destructions et des inévitables massacres il y a l’institution de la tyrannie islamique comme régime politique totalitaire et universel.

La violence islamique est rarement gratuite, elle sert un objectif politico-religieux bien défini qui ne peut être atteint autrement que par la force et par l’asservissement des êtres humains.

Il existe donc une logique commune qui guide les agissements violents des musulmans. De la décapitation de l’apostat à l’hyperterrorisme style 11 septembre c’est le même but qui est poursuivi, soit la conservation et l’accroissement du territoire conquis.

Contrairement à ce que relate l’histoire officielle de l’islam, la doctrine de la conquête est postérieure aux invasions arabes des septième et huitième siècles, elle a été élaborée aux huitième et neuvième siècles, à travers le coran et les hadiths, pour donner aux conquêtes un caractère sacré et par le fait même irréversible.

C’est ainsi que les invasions arabes se sont graduellement transformées en possessions islamiques définitives, et en autant de tremplins pour de nouvelles conquêtes.

C’est dans ce contexte qu’il faut interpréter la réaction des musulmans aux croisades, à la reconquête de l’Espagne et des Balkans par les chrétiens, et à la création de l’État d’Israël. Si les islamistes donnent le titre de « croisés » à tous les occidentaux qui font affaire avec les pays musulmans, c’est parce que les croisades et la reconquête de l’Espagne et des Balkans ont ébranlé leurs certitudes quant au caractère sacré et irréversible des conquêtes islamiques.

Les islamistes prétendent que les nouveaux « croisés » cherchent à corrompre et à conquérir la dar al islam (la maison de l’islam) de différentes façons, entre autres par leurs produits et par leur culture.

La simple présence de non-musulmans dans un pays islamique est perçue comme une profanation punissable de mort, de là s’expliquent les nombreux attentats ciblant les touristes en Égypte, au Yémen et au Maroc, sans oublier ceux dont ont été victimes les militaires occidentaux stationnés dans la péninsule arabique.

Pour les mêmes raisons il ne faut pas se surprendre de la réaction unanime et violente des pays musulmans contre « l’entité sioniste ».

Si l’existence d’Israël leur est inconcevable, c’est parce qu’elle constitue un défi à la doctrine de conquête telle que formulée dans les textes sacrés de l’islam.

 

L’islam en tant qu’idéologie politique

La fragilité doctrinale et la vacuité spirituelle de l’islam sont la conséquence logique des choix idéologiques des califes abbassides; en effet il leur a été impossible de maintenir un pied dans la spiritualité et un autre dans la tyrannie, l’un des deux a dû céder et ce fut la spiritualité.

Voilà pourquoi l’islam se compose d’une « majeure » d’idéologie politique et d’une « mineure » de contenu religieux. Cela explique également pourquoi dans le coran, les sourates violentes dites « médinoises » abrogent les sourates dites « mecquoises », sensiblement plus tolérantes.

Les sourates dites mecquoises ont plagié abondamment le patrimoine religieux des peuples du Moyen-Orient, tandis que les sourates dites médinoises ont été composées sous les califes abbassides pour servir d’assise idéologique à l’empire.

 

La violence en tant que moyen au service de l’idéologie

D’aucuns s’interrogent sur la réaction des musulmans face aux attentats terroristes de New York, de Londres et de Madrid. La joie des uns, le silence des autres, la réprobation plus que mesurée ou nuancée de leurs représentants, contrastent étrangement avec les émeutes et les manifestations violentes qu'ils ont menées lors de l’affaire des caricatures de Mahomet.

D’où vient que de simples dessins provoquent autant de rage, alors que la mort tragique de milliers d’êtres humains aux mains de leurs coreligionnaires les interpelle si peu ?

Pour répondre à cette question il est important de comprendre la place qu’occupe la violence comme outil au service de l’islam. Les attentats terroristes sont placés sur le même pied que les razzias (en arabe ghazwas) de Mahomet. Les musulmans parlent de la « ghazwa bénie de New-York » ou de celles également bénies de Londres, de Madrid, de Bali, de Bombay (bénies par qui sinon d’Allah ?)…

Ce qui signifie que l’islam est en mode offensif, qu’il repart à la conquête, et qu’il place l’occident sur la défensive. Cette montée en puissance de l’islam ne peut être désapprouvée et encore moins combattue par les musulmans ordinaires quelles que soient leur modération et leur désir de vivre en paix, car ce serait trahir la foi islamique et renier ses fondements.

Les manifestations violentes contre les caricatures de Mahomet obéissent également à la même logique : cette fois il s’agit pour les musulmans de répondre à ce qu’ils considèrent comme des « attaques » à leur religion.

Ces « attaques » leur fournissent le prétexte d’utiliser la violence pour intimider l’ennemi et le placer sur la défensive. Comme on peut le constater il n’y a pas de contradiction dans l’attitude des musulmans.  

Mais la violence ne sert pas uniquement à terroriser l’ennemi extérieur, elle est mise à profit pour maintenir la « cohésion » à l’intérieur de la dar al islam ; c’est qu’en temps de guerre il importe de serrer les rangs, d’où la nécessité d’écraser tous ceux qui se sont laissés séduire par la culture et le mode de vie de l’ennemi et qui ne sont pas disposés à y renoncer.

Dans les faits il s’agit moins de cohésion que d’homogénéité parmi les « croyants ». Les pressions de toutes sortes, l’intimidation et le spectacle de la violence s’accompagnent invariablement d’une remontée spectaculaire de l’observance religieuse, laquelle se mesure par l’augmentation quasi exponentielle du nombre de femmes portant le voile intégral.

C’est ainsi que la réislamisation des sociétés musulmanes est décrite comme une reconquête de l’islam authentique, prérequis incontournable à la guerre contre les infidèles.

 

Le coran et les hadiths en tant que fondements de l’idéologie      

C’est au neuvième siècle, deux cents ans après Mahomet que le coran et les hadiths ont été définitivement établis comme base religieuse à la doctrine de la conquête et à la tyrannie islamique. Placées sous le patronage d’Allah et consacrées en tant qu’expression de sa volonté, la guerre et la tyrannie ont été déclarées consubstantielles à l’islam.

La sanctification, voire la sacralisation de la violence avait pour but ultime d’assurer la soumission inconditionnelle des peuples conquis, et la suprématie écrasante et permanente des conquérants. Ces derniers ont été exonérés de tout reproche et affranchis de toutes les barrières morales qui pouvaient mettre un frein à leur soif de conquête. Coran et hadiths se sont avérés extrêmement utiles comme sources de motivation.

Du moment qu’il combattait pour la cause d’Allah le musulman était assuré de gagner et ce quelque soit l’issue du combat : victorieux il se retrouvait riche d’un butin fabuleux qui comprenait de nombreuses captives, mort au combat il accédait sans formalité au paradis où l’attendaient les houris promises aux « martyrs ».

Il est remarquable que les versets qui jadis ont servi à inciter les arabes au combat, continuent quatorze siècles plus tard à alimenter la machine à tuer de l’islam.

Ces versets les « chefs spirituels » des musulmans en font peu de cas pour eux-mêmes et leurs proches, le « martyr » n’est qu’un outil parmi d’autres pour faire avancer la cause d’Allah et de ses représentants sur terre.

 

Une religion essentiellement conflictuelle

La guerre contre les non-musulmans n’aura jamais de fin : « combattez-les jusqu’à ce que cesse toute dissension et que l’islam soit l’unique religion » (coran 8 :39). Cette injonction coranique signifie que la coexistence pacifique avec les non-musulmans n’est pas une option, elle enjoint aux croyants de poursuivre la lutte jusqu’à l’atteinte de l’objectif ultime de domination. Les hadiths vont dans le même sens que le coran :

« Le messager d’Allah (Mahomet) a dit : J’ai reçu l’ordre de combattre les peuples jusqu’à ce qu’ils déclarent qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que je suis son prophète. » (Bokhari vol 4 page 196)

D'autres auteurs ont rapporté les mêmes propos: 

«Le prophète Mahomet a dit:" J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a de dieu qu'Allah et que je suis son messager et qu'ils instituent la prosternation et l'impôt religieux. S'ils le font, leur sang et leurs propriétés seront protégés.» (Muslim Chapitre 9). 

Les premiers musulmans, si l’on en croit l’histoire officielle de l’islam, semblent l’avoir bien compris :

« Ô les hommes, savez-vous à quoi vous vous engagez en faisant allégeance à cet homme (Mahomet)? Oui, en lui jurant fidélité nous nous engageons à déclarer la guerre à toute l’humanité » (Ishaq : 204) 

Ce passage fait écho à la promesse coranique :

« Allah a promis à ceux parmi vous qui ont cru et qui ont accompli de bonnes œuvres (la guerre sainte) qu’il en fera les maîtres de la terre. Il établira d’autorité leur religion, celle qu’il leur a lui-même choisie » (coran : 25 :55)

On ne peut être plus clair.

 

La terreur un instrument au service d’Allah

La devise, fort laconique, des frères musulmans est tirée d’un verset du coran : « Et préparez ! » Ce qui pour un esprit occidental est difficile à saisir. Mais pour un musulman qui connaît le verset en question le message est limpide :

« Et préparez leur (les non-musulmans) tout ce que vous pouvez réunir en armes et en cavaleries afin d’instiller la terreur dans le cœur des ennemis d’Allah qui sont aussi vos ennemis » (coran 8 :60).

Les politiciens et les médias occidentaux se sont évertués à convaincre leur public du caractère « laïc » et « pacifique » de l’organisation des frères musulmans. Après tout, dans plusieurs états européens il existe des partis qui s’affichent comme démocrates chrétiens mais qui sont laïcs jusqu’au bout des ongles, eh bien les frères musulmans c’est du pareil au même sauf qu’ils s’affichent musulmans; il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter !

Tel qu’on peut le lire dans le verset précédent, la terreur tient une place prépondérante dans la tactique de guerre islamique, cependant elle ne s’exerce pas uniquement sur le champ de bataille, les civils sont explicitement ciblés. Le terrorisme islamique n’a pas été conçu par al Qaeda, par le Hezbollah ou le Hamas, ces derniers l’on simplement adapté à notre époque. New York, Londres, Madrid n’ont pas été ses premières victimes, les précédents se comptent par milliers, les « saintes écritures » musulmanes nous le confirment :

« Combien de villes avons-nous saccagées par une attaque nocturne? Notre châtiment les a pris par surprise alors qu’ils (les non-musulmans) dormaient. Notre terreur s’est abattue sur eux et ils ont été submergés » (Coran : 7 : 3).

Allah a érigé Mahomet comme exemple à tous les fidèles, c’est clairement dit dans le coran; or Allah a donné des directives claires à Mahomet :

« Il ne convient pas à  un prophète de faire des prisonniers, à moins qu’il ait accompli un grand carnage dans le pays (des mécréants) : (coran : 8 : 67) et Mahomet a fait écho à l’injonction d’Allah : « Le messager d’Allah a dit : J’ai obtenu la victoire par la terreur. » (Bokhari : Vol 4 page 220).

À ses hommes pris soudainement de scrupules, il a tenu des propos sans ambigüité :

«Le prophète en passant s’est fait demander s’il était permis d’attaquer les infidèles durant la nuit et exposer leurs femmes et leurs enfants au danger. Le prophète a alors répondu : leurs femmes et leurs enfants sont des leurs! (les attaques ciblent les infidèles sans distinction de sexe ou d’âge) » (Bokhari : vol 4 page 256).

Confrontés aux faits les apologistes de l’islam prétendent que Mahomet s’est contenté de suivre les règles et les coutumes de son temps, rien n’est moins sûr :

« Les quoreishites se plaignaient : Mahomet et ses compagnons ont violé les mois sacrés (où toutes les tribus d’un commun accord suspendaient les hostilités) ils ont répandu le sang, ont pillé les biens et capturé nos gens… Mahomet prétend qu’il obéit à Allah, mais il est le premier à violer les mois sacrés et à tuer les nôtres. » (Tabari VII : 20, Ishaq : 288).

Avant l'islam une loi non écrite imposait aux arabes d'être généreux envers le voisin et hospitaliers envers l'étranger. Mais Allah voyait les choses différemment :

«Combattez à mort les incroyants parmi vous (parents, voisins, étrangers de passage) et faites en sorte qu'ils subissent votre cruauté.» (Coran: 9: 123)  

La terreur est un outil de guerre puissant, elle vise à briser la volonté de résistance des populations et à saper le moral des militaires qui les défendent, c’est par la terreur, plus que par les victoires acquises au champ de bataille que l’islam s’est répandu :

« Celui qui a déclaré sa foi en Allah et son Messager (celui qui s’est converti à l’islam) a eu la vie sauve et a préservé ses biens. Quand à ceux qui se sont obstinés dans l’incroyance, ils connaîtront la mort au combat. » (Tabari IX : 69).

 

La théologie de la violence ou le jihad voie royale du salut

Les soldats d’Allah aux premiers temps de l’islam comme les terroristes d’aujourd’hui ont été spirituellement programmés.

La foi en Allah, la prière, le jeûne, le pèlerinage etc. sont, en tant que moyens pour atteindre le salut, de loin inférieurs au jihad (la guerre sainte).

Le jihad est l’acte de piété le plus agréable à Allah, la mort au combat est la seule qui garantit au croyant l’accès au paradis et à ses délices. Allah admet que si le choix était laissé aux hommes ils choisiraient la paix à tout coup, cependant elle n’est pas dans leur intérêt :

« Le combat à mort vous est prescrit alors que vous l’abhorrez. Mais il est possible que vous détestiez ce qui est bon pour vous et aimiez ce qui est mauvais. Allah sait (ce qui est bon pour vous)  vous ne le savez pas. » (coran : 2 :216).

Pour ceux qui ont de la difficulté à l’accepter, Allah explique pourquoi le jihad est supérieur :

«  Ne sont pas égaux les croyants qui ne bougent pas de chez eux, qui ne risquent pas leur vie, et ceux qui luttent très fort, pratiquent le jihad dans la cause d’Allah en risquant leurs biens et leur vie. Allah accorde un rang plus élevé à ceux qui font le jihad. Bien qu’Allah ait promis une récompense pour tous les croyants, il accorde sa préférence à ceux qui se battent à mort plutôt qu’a ceux qui restent à la maison. Il a distingué ses combattants en leur accordant une immense récompense » (coran : 4 : 95).

Comme les croyants ne montrent pas assez d'enthousiasme Allah s'impatiente:

«Ô Prophète, incite les croyants au combat! Vingt volontaires parmi vous vaincront deux cents, cent d'entre les croyants massacreront mille infidèles car ce sont des gens dénués d'entendement.» (Coran : 9:5).

Et pour dissiper tout doute Allah dresse un contrat avec ceux qui s’engagent résolument dans la guerre sainte, ses termes sont simples et clairs :

« Allah a acheté aux croyants leur vie et leurs biens. Ils obtiendront en retour le paradis. Ils se battent à mort pour la cause d’Allah, ils massacrent et sont massacrés, ils tuent et sont tués. » (coran : 9 :111).   

Ce message a été martelé durant quatorze siècles, les variations sur le même thème abondent :

« Un homme vint trouver le messager d’Allah et lui dit : instruis-moi d’une bonne action équivalente au jihad en terme de récompense. Mahomet lui répliqua : je n’en trouve aucune à te proposer » (Bokhari : vol 4 page 44).

De leur côté les non-croyants et les sceptiques ne manquaient pas de bons arguments pour dissuader les croyants d’aller au combat : les douceurs du bon voisinage et de la paix ne valaient-elles pas mieux que les horreurs de la guerre ? Mahomet ne tarda pas à riposter :

« Ô musulmans, si vous prêtez l’oreille aux incroyants, vous tournerez le dos à l’ennemi et vous vous retrouverez perdants. Demandez la victoire à Allah, ne battez pas en retraite et ne vous détournez pas de sa religion. Nous allons terroriser ceux qui ne croient pas, de cette façon je vous aiderai à vous en détacher » (Ishaq : 395)

Pour bien ancrer le jihad dans la tête de ses adeptes, Mahomet a eu recours à des arguments, qui pour être farfelus n’en étaient pas moins convaincants :

« J’ai entendu le messager d’Allah dire : l’exemple que donne un combattant dans la voie d’Allah, est équivalent à celui d’une personne qui jeûne et se prosterne sans jamais arrêter (sans manger, sans dormir, sans satisfaire aux besoins naturels etc.). Allah a promis qu’il admettra au paradis celui qui pratique le jihad dans sa cause, s’il meurt au combat, mais s’il demeure en vie, il le retournera chez lui chargé de récompenses et de butin de guerre »(Bokhari : vol 4 page 46).

Ce mot de Mahomet a traversé les siècles, il continue de donner froid dans le dos :

«Le messager d’Allah a dit : sachez que le paradis est à l’ombre des épées! » (Bokhari : vol 4 page 73)

Et pour finir cette note de bas de page lue dans un coran arabe, elle traite du  jihad :

« Le jihad c’est la guerre sainte dans la voie d’Allah, à laquelle est consacrée toute la puissance disponible en termes de combattants et d’armement. Il lui est accordé une importance primordiale dans l’islam dont il constitue un des piliers. Par le jihad l’islam est établi, la parole d’Allah est élevée au-dessus de tout et l’islam est propagé. L’abandon du jihad mène à la destruction de l’islam, au ravalement des musulmans à un rang inférieur, à la perte de leur honneur, au vol de leur terre, leur pouvoir et leur autorité s’évanouissent. Le jihad est une tâche obligatoire pour chaque musulman. Celui qui tente de se défiler de cette obligation ou qui ne la remplit pas, meurt enhypocrite » (note de bas de page coran : 2 : 190)

 

Conclusion 

La violence islamique se distingue nettement des autres violences religieuses par le fait qu’elle ne peut être dissociée de la divinité qui l’ordonne, qui la sacralise et qui en fait la voie la plus sûre du salut.

Le jihad est indissociable de la foi en Allah, la terreur est son instrument de conquête privilégié.

Le musulman qui s’engage dans le jihad doit tout faire pour instiller la terreur dans le cœur du non-musulman, c’est par la terreur que l’islam conquiert et se répand.

Les musulmans d’aujourd’hui sont les descendants de ceux qui jadis ont cédé à la terreur islamique, ils ont embrassé la religion des envahisseurs pour sauver leur vie et épargner à leurs proches l’horreur de l’esclavage.

Quelques générations plus tard les vaincus se sont mués en clones de leurs vainqueurs, et ils ont à leur tour asservi d’autres peuples de la même façon que leurs pères ont été asservis.

L’arbre de la terreur et de la tyrannie a été planté il y a quatorze siècles, depuis, l’humanité n’a cessé de récolter ses fruits empoisonnés.

Les musulmans sont prisonniers du coran et de la violence dont il est rempli ; ils ne peuvent embrasser sincèrement la paix, la tolérance et le bon voisinage sans renier, en tout ou en partie, leur croyance ; s’ils lui restent fidèles, deux choix s’offrent à eux : se soumettre en silence aux  extrémistes ou se joindre résolument à eux.

TOUTE L' EUROPE A SES DJIHADISTES, MERCI QUI ???

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Après la France, filière jihadiste démantelée en Belgique, islamistes extradés de Grande Bretagne

Aucun pays d’Europe n’est épargné par l’islam conquérant, l’Europe a très largement ouvert ses portes à cette immigration de remplacement du peuple européen qui porte en elle les  soldats du jihad.

Sept membres présumés d’une cellule visant à « endoctriner de jeunes musulmans bruxellois » et à les « envoyer vers des zones de combat » en Afrique ont été interpellés lors de six perquisitions menées mercredi à Bruxelles, a annoncé le parquet fédéral belge. « Sept personnes, d’origine marocaine et africaine et un Belge ont été interpellées et privée de leur liberté en vue d’audition », selon un communiqué du parquet fédéral, chargé des questions de terrorisme en Belgique.

Lors de perquisitions, menées dans six quartiers de l’agglomération bruxelloise (Bruxelles-ville, Forest, Saint-Gilles, Molenbeek, Uccle et Woluwé Saint-Pierre), les enquêteurs de la police ont également saisi des « supports informatiques et des documents », explique encore le communiqué.

Cette vague d’interpellations est le résultat d’une enquête ouverte après l’arrestation en août 2011 d’un « ressortissant belge d’origine marocaine à la frontière somalienne qui aurait eu pour but d’aller combattre en Somalie pour le compte du mouvement jihadiste Al Shabaab, lié à al-Qaïda », précise le parquet fédéral.

Les investigations ont permis de mettre en évidence l’existence, à Bruxelles, d’une « cellule qui aurait pour but d’endoctriner de jeunes musulmans bruxellois et de les envoyer vers les zones de combat africaines », selon la même source. Des filières de recrutement de candidats au jihad dans les milieux islamistes ont à plusieurs reprises été démantelées en Belgique, mais elles concernaient jusqu’ici l’envoi de volontaires pour l’Irak ou la zone afghano-pakistanaise.

En juin dernier, six membres d’une de ces cellules ont été condamnés à des peines allant de 30 mois à huit ans de prison à Bruxelles.

Londres Aussi…

Terroristes anglais expulsés

Ahmad, 38 ans, et Ahsan, 33 ans, tous deux citoyens britanniques, sont accusés d’infractions liées au terrorisme, suite à leur participation à « Azzam Publications», basé à Londres, qui a fourni un soutien matériel aux Muhjahideen tchétchènes, aux taliban, et à divers groupes terroristes. Les deux accusés ont été extradés du Royaume-Uni et sont arrivés aux États-Unis où ils vont être jugés. Ils risquent la prison à vie.

Ils avaient été jugés coupables, en Octobre 2004, par le grand jury fédéral de Bridgeport, dans le Connecticut, de complot et de soutien matériel à des terroristes et de tentative de meurtre dans un pays étranger, ainsi que blanchiment d’argent.

Dans un dossier différent, trois autres terroristes ont été extradés vers les Etats Unis, où ils sont accusés de terrorisme dans deux affaires distinctes. Mustafa Kamel Mustafa, alias « Abou Hamza, » alias « Abou Hamza al Masri, », 54 ans, citoyen naturalisé du Royaume-Uni, est accusé d’une prise d’otage au Yémen en 1998 qui a fait quatre morts, et d’avoir tenté d’établir un camp d’entraînement terroriste à Bly, dans Oregon, en 1999, ainsi que d’avoir apporté son soutien au jihad en Afghanistan en 2000 et 2001.

Adel Abdel Bary, 52 ans, un citoyen égyptien, et Khaled al Fawwaz, 50 ans, saoudien, sont accusés d’avoir participé, avec des membres d’Al-Qaïda, à l’assassinat de ressortissants américains et d’avoir attaqué les intérêts américains à l’étranger.

Bary est également poursuivi pour assassinat en relation avec les attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, qui ont causé la mort de 224 personnes et fait des milliers de blessés.

Abou Hamza, Fawwaz, et Bary ont été extradés du Royaume-Uni et sont arrivés dans le district sud de New York la nuit dernière. Il ont été traduits en justice le 9 Octobre 2012. Ils risquent la prison à vie. 



Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info et source citée

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/765892/demantelement-d-une-filiere-de-recrutement-de-jihadistes.html

http://www.fbi.gov/newhaven

LE NUMÉRO 29 DE SYNTHÈSE NATIONAL EST SORTI !

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Le Numéro 29 (septembre octobre 2012) de Synthèse nationale est sorti !

 

 

Sommaire :    

  

● Editorial de ROLAND HÉLIE     La piteuse attitude d’un maire tombé en dhimmitude …   

  

● PIETER KERSTENS     Ensemble contre le nouveau totalitarisme…   

  

● ARNAUD RAFFARD DE BRIENNE     Jean-François Copé découvre le « racisme anti-blanc »   

  

● LUC PÉCHARMAN     Vive la Reine !   

  

● GEORGES DILLINGER     Le dilemme de...

 

 

 

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :

http://ndpiledefrance.hautetfort.com/archive/2012/10/11/le-numero-29-septembre-octobre-2012-de-synthese-nationale-es.html

DE LA " POUDRE " AUX YEUX ?

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Vendredi 12 octobre 2012

Manuel Valls et son homologue espagnol, Jorge Fernandez Diaz, viennent de signer un accord de coopération visant à couper l'approvisionnement du marché en cannabis et en cocaïne.

Après avoir aidé Madrid contre les séparatistes basques de l'ETA, Paris attend un retour.

Jorge Fernandez Diaz et Manuel Valls en mai dernier. Crédits : BARRENECHEA/EFE/SIPA

Jorge Fernandez Diaz et Manuel Valls en mai dernier. Crédits : BARRENECHEA/EFE/SIPA


Nom de code l’opération : couper les routes de la drogue. Principaux protagonistes : Manuel Valls, socialiste et ministre de l’intérieur français et Jorge Fernandez Diaz, membre du parti populaire (droite) et ministre de l’intérieur espagnol.

Les deux hommes ont la Catalogne en commun. Ils viennent de décider de mettre leurs forces en commun pour lutter contre le trafic de cannabis et de cocaïne, dont la Péninsule hibérique est l’un des principaux points d’entrée en Europe. Un accord au sommet dans lequel ils mettent tout leur poids, avec côté français un argument choc : l’Espagne n’ a eu qu’à se féliciter de la manière dont la police française l’a aidée à traquer les terroristes de l’ETA, l’organisation séparatiste basque, aujourd’hui à bout de souffle, il est temps qu’elle offre aide et assistance à la France sur le front des stupéfiants.

Une sorte de retour sur investissement.

 

« Nous avons considéré qu’il fallait passer au cran supérieur pour couper les routes de la drogue », dit Manuel Valls, qui loue « une coopération de grande qualité » entre France et Espagne.

De là à gagner la « guerre » contre la drogue, il y a encore du chemin, mais on revient de loin quand on sait que les Espagnols, au temps où l’ETA tirait sur tout ce qui portait uniforme, n’ont pas hésité à s’appuyer sur les trafiquants de drogue, notamment français, et à leur offrir une forme de protection en échange de leur appui dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’accord signé à l’occasion de la rencontre entre François Hollande et son homologue espagnol, Mariano Rajoy, a été initié par la direction centrale de la police judiciaire et négocié par l’ancien attaché du ministère de l’Intérieur à Madrid, David Skuli, promu depuis directeur de cabinet du nouveau directeur général de la police.

Police judiciaire et gendarmerie sont concernées côté français, de même que leurs équivalents côté ibérique. Un nouvel officier de liaison « stupéfiants » français devrait être nommé rapidement à Algésiras, à l’extrême sud de l’Espagne. « Un changement d’échelle », affirme Frédéric Veaux, pilier de la PJ, qui rappelle que de nombreux trafiquants français sont installés depuis longtemps sur la Costa del Sol, mais aussi dans la région d’Alicante et à Barcelone.

Au menu, au delà des symboles, l’échange de renseignements opérationnels et le renforcement des contrôles, notamment en mer, avec l’appui des douanes et de la Marine.

 

Prochaine étape, annonce Manuel Valls, des négociations à quatre, puisqu’il s’agit d’associer à l’opération, à terme, les Portugais et les Marocains, avec mission d’accélerer la saisie des avoirs criminels.

Un sujet d'acutalité avec le démantèlement, en région parisienne, d'une "machine" à blanchir l'argent des stupéfiants par dizaines de millions d'euros, avec salle forte clandestine à Genève truffée de lingôts d'or, dans laquelle a également été découverte une précieuse... comptabilité.

Une "banque" qui utilisait, c'est une première, des commercants ayant pignon sur rue à Paris, qui encaissaient l'argent de la drogue et remboursaient en Suisse, commercants parmi lesquels on dénombre un architecte, un avocat parisien installé avenue Montaigne, plusieurs entrepreneurs travaillant dans la confection et... un (petit) élu parisien.

Où l'on retrouve la trace, déjà signalée ailleurs, d'une connexion entre un milieu juif spécialisé dans la finance parralèlle et le milieu maghrébin issu des cités.

A suivre.


 
Frédéric Ploquin

http://www.marianne.net

L' EUROPE DE LA RIGUEUR .......

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Europe : Il y a rigueur et « rigueur » !

L’IREF fait la distinction entre plusieurs politiques de « rigueur » en Europe.

Pour conforter – si besoin était – l’analyse de Jean-Yves Naudet, une étude est publiée cette semaine par l’Institut de recherches économiques et fiscales dans laquelle Lucas Léger dresse un tableau récapitulatif des politiques, toutes dites « de rigueur » menées par cinq pays européens. Le tableau retient les données suivantes :

- Baisse des dépenses publiques : France NON, Espagne OUI (35 milliards d’euros), Irlande OUI (30 milliards), Italie OUI (35 milliards), Angleterre OUI (600 milliards de £ sur 7 ans) ;

- Baisse des impôts : France, Espagne, Irlande, Italie, NON, Angleterre OUI (Baisse du taux marginal de 50 à 45 % sur la plus haute tranche de revenus (> 150.000 £ par an) et baisse du taux maximal (bouclier fiscal) de l’imposition de 45 à 40%. Diminution de l’impôt sur les sociétés de 26 à 22% d’ici à 2014) ;

- Réforme de l’État et baisse du nombre des fonctionnaires : France NON, Espagne OUI (Baisse des budgets des ministères de 26% entre 2012 et 2013), Irlande OUI (nombre de fonctionnaires abaissé de 9% et leurs salaires de 10% en moyenne), Italie OUI (Réforme des retraites des fonctionnaires et libéralisation du marché du travail), Angleterre OUI (suppression de 700.000 postes de fonctionnaires d’ici 2017).

- Hausse des impôts : France OUI (25 milliards), Espagne OUI (environ 5 milliards d’euros), Irlande NON (s’est battue pour garder son taux d’impôt sur les sociétés à 12,5%), Italie OUI (augmentation de certaines taxes), Angleterre NON.

L’étude précise également la situation de pays qui ont maîtrisé la crise de leurs finances publiques, comme la Suède (budget en excédent) et diminué leurs impôts (taux d’imposition sur les sociétés ramené de 26 à 22%). La rigueur : pour l’État ou pour le contribuable ?

> Cet article est publié en partenariat avec l’ALEPS.

 

Source: http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/11-10-2012/europe-il-y-a-rigueur-et-rigueur

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