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TRIBUNE LIBRE, LIBRE PROPOS ........

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« L’UMPlosion » devrait enfin susciter l’ajustement d’une offre politique à la croisée de l’UMP et du Front national.

C’est ce positionnement que recommande J.H. d’Avirac, invitant chacune des parties à s’exonérer point par point d’un certain esprit d’épicier de quartier afin de bâtir une réelle alternative.

 

Reste à savoir comment faire émerger une telle offre politique dans un système qui reste sous contrôle de l’oligarchie médiatique ?


Polémia

 

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Face à la décomposition de l’UMP qui se confirmera (ou pas !?!) dans les semaines qui viennent, la posture de l’épicier qui reste ouvert le soir et souriant sous les bombes, attendant les clients du supermarché d’en face ravagé par les flammes, n’est certes pas satisfaisante. Ne nous y trompons pas : si l’UMP devait survivre à ce psychodrame révulsant pour tout patriote et tout démocrate, son image sera provisoirement entachée mais sa notoriété préservée. Pire : le risque, faute d’alternative structurée, est bien que le client revienne à ses habitudes, une fois les plaies pansées, ou tout simplement qu’il quitte définitivement le quartier, c’est-à-dire tout ce qui touche de près ou de loin à la politique.

Concevoir un espace compatible avec les positions du FN et celles de la droite « forte et populaire » n’est jamais à ce point tombé sous le sens, d’autant que nous connaissons la nature des pas que les uns pourraient faire vers les autres sans renier leur famille d’origine et leurs valeurs. Au-delà de ce qui, à l’évidence, les rassemble d’ores et déjà (vigilance sur l’islam, révision des politiques d’immigration, tolérance zéro en matière de délinquance, identité, valeurs de la famille, …), la vraie droite de l’UMP et le FN devraient pouvoir remettre en question :

  • – Côté FN : une position trop expéditive sur l’Europe, où dans l’expression on aura tendance, par souci de simplification, à jeter la Civilisation européenne avec l’eau du bain de l’Europe de Bruxelles, alors même que réaffirmer l’intérêt d’une Europe forte, Europe des Nations (où il n’est pas concevable d’observer le cousin germain avec le même regard que le concurrent chinois ou américain) suffirait à désamorcer l’image d’un nationalisme étriqué, europhobe, se réjouissant par avance de la fin de l’euro.

  • Sans tomber pour autant dans la soupe tiède, proscrire à cet égard certains jugements et sourires carnassiers ne pourrait que donner de la crédibilité aux femmes et aux hommes de ce mouvement qui a, du reste, déjà fait beaucoup de chemin.
 
  • – Côté Droite « forte et populaire » : il est sans doute des concepts et des mots qu’il serait bienvenu de s’approprier. Même si pour une famille issue d’un tonneau libéral, le terme « protectionnisme » reste un gros mot, il conviendra, à n’en point douter, d’intégrer avec force au cœur des idées et du discours la thématique de l’Euro-protectionnisme.
  •  Refuser le dumping social et environnemental imposés par un Système matérialiste, mondialiste, à la dérive, c’est casser l’idée absurde que la droite se limiterait au réceptacle éternel des nantis et de l’esprit bourgeois. 
  • Cette droite serait de ce point de vue bien inspirée de s’inscrire sans complexe dans le virage social opéré depuis quelque temps par le Front.

Alors, camarades, encore un effort ! Laissez donc au vestiaire les égos dont on voit chaque jour les désastres sur la scène politique et retrouvez-vous sous la même bannière, celle des Nations d’Europe désireuses de prendre en main leur destin afin que naisse enfin une véritable alternative.

A moins, évidemment, que chacun n’ait d’autre ambition que de rester replié sur sa petite épicerie de quartier avec pour unique objectif de fidéliser la veuve du 5e étage, le retraité du premier et l’indigné du 3e pour un ou deux actes d’achat par décennie.

J.H. d’Avirac

 

Source : Polémia

Crédit image : blogcpolitic via Flickr (cc).

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]


TRIBUNE LIBRE: LE BILLET DE SCRIPTOR ........

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Des salles de shoot pour les islamistes ?

Un billet de Scriptor

Au moment où l’on se prépare peut-être à installer des salles de shoot dans certaines villes de France afin de considérer la question de la drogue d’une manière moins répressive et plus « ouverte », je suggère qu’on adopte une démarche comparable avec cet autre fléau qui menace la France, à savoir la menace « islamiste ».

 

On pourrait ainsi créer des salles de shoot islamiste, islamique, musulman ou mahométant comme on disait au temps de Voltaire, qu’on les appelle comme on voudra.

Dans ces lieux, viendraient méditer les jeunes des banlieues en mal de repères, issus de l’immigration nord-africaine qui hurleraient les sourates les plus meurtrières du Coran avec un simulateur d’attentat, bref le moyen virtuel de gagner le paradis (tout aussi virtuel) en faisant semblant de se faire sauter sur un marché de Seine-Saint-Denis ou dans une rue de Jérusalem selon ses préférences idéologiques.

 

Il conviendrait que le tout soit supervisé par un spécialiste de l’islam, genre Tariq Ramadan, pour éviter que cette démarche virtuelle ne devienne une sanglante réalité.  `

Le tout se terminant, une fois le candidat ayant déchargé sa foi véhémente, autour d’une tasse de thé et de gateaux au miel.

Le « terroriste » pourrait ainsi apaisé, regagner ses pénates paisiblement, ayant le sentiment du devoir accompli sans les inconvénients mortels d ‘un attentat réel.

À charge à lui de revenir pour une autre séance où soulager une nouvelle fois son trop plein de haine…

 

http://www.ndf.fr/identite/08-12-2012/des-salles-de-shoot-pour-les-islamistes

DOSSIER : HOLOMODOR: LA CONSTRUCTION DU MENSONGE

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 “Holomodor”, le génocide par famine de millions d’américains
 
 

© Dedefensa via Fortune Desouche

 

NB: Traduction libre réalisée par FORTUNE.

 

La Rédaction porte à la connaissance de ses lecteurs cette thèse méconnue à titre informatif.

A chacun de se forger sa propre opinion quant aux propos et conclusions de l’auteur.

Le terme Holodomor (“extermination par famine”) est d’ordinaire employé pour la Grande Famine d’Ukraine, des années 1930, qui reste une des plus terribles périodes du stalinisme, avec un bilan qui se compte en millions de morts.


Un chercheur et historien russe, également économiste et démographe, Boris Borisov, développa en 2008 une thèse, traçant un parallèle entre cet événement tragique de la Grande Famine d’Ukraine et celui de la Grande Dépression aux USA, du point de vue des pertes humaines attribuées aux pressions de la situation économique (il recense 7,5 millions de morts aux USA, entre 1932 et 1937, qu’il attribue à la crise économique).

Les États-Unis d’Amérique aiment à donner des leçons à la Russie au sujet de l’Holomodor ukrainien.


Pourtant l’Histoire de l’Amérique est entachée d’un crime grave contre son propre peuple : le grand Holomodor de 1932/33, qui coûta la vie à des millions de ses citoyens.

Une commission spéciale, crée par le Congrès des États-Unis en 1988, arriva à la conclusion que durant l’Holomodor, 25% de la population ukrainienne, soit des millions de gens, furent exterminés par le gouvernement soviétique de manière intentionnelle, davantage victime d’un génocide que des conséquences de la famine.

Le 20 octobre 2003, la chambre des représentants du Congrès américain adopta une résolution relative à l’Holomodor ukrainien de 1932/33, établissant qu’il s’agissait d’un acte de terreur et d’un meurtre de masse visant la population ukrainienne.

En novembre 2005, la chambre des représentants du Congrès américain adopta une résolution permettant aux autorités ukrainiennes de reconnaître l’Holodomor et de lui consacrer un monument dédié aux victimes. Aujourd’hui en 2008, le Congrès américain pourrait adopter une nouvelle résolution sur l’Holomodor ukrainien de 1932/33.

Ces nouvelles font les gros titres. Elles sont martelées par la presse avant d’être véhiculées par les télévisions et les institutions. Elles sont ainsi imposées à des millions de personnes à travers toute la planète.

A l’écoute de telles nouvelles, une question vient à l’esprit. Pourquoi le Congrès américain accorde-t-il autant d’attention à ce qui s’est passé il y a 75 ans dans un pays lointain ?

 

Pourquoi ne dit-il rien des protestations américaines de l’époque ?

Est-ce par simple intérêt politique pour l’influence de la Russie sur les territoires de l’ère post-soviétique, ou pour tenter de diviser pour toujours Russes et Ukrainiens que les Américains ressassent à l’envi la propagande fasciste du Dr Goebbels des années 30 affirmant que : “des millions d’Ukrainiens ont été intentionnellement exterminés par le gouvernement soviétique” ?

La compassion et la justice ultime ressenties par les membres du Congrès américain est à peine croyable. Essayez juste de trouver une résolution du Congrès (une, pas trois), où le génocide des Amérindiens serait honnêtement nommé comme tel ou du moins reconnu comme un « meurtre de masse ». Et ce, même si la plupart des peuples qui habitaient le territoire des États-Unis ont été totalement anéantis et leur nombre total radicalement réduit.

L’Histoire américaine comporte un autre crime contre son propre peuple – Le grand Holodomor américain, également en 1932/33. Lorsque les États-Unis ont perdu des millions de citoyens.

Vous ne trouverez aucune résolution critique là-dessus, exactement comme vous ne trouverez rien sur le génocide des peuples indigènes. Les hommes politiques américains ne font pas de passionnant discours sur ce sujet, aucun mémorial n’est construit pour marquer l’anniversaire d’un meurtre de masse.

Cette mémoire là est cachée dans des rapports statistiques falsifiés, des archives, débarrassées de toutes les preuves du crime imputé à « la main invisible des marchés », passée sous silence par des chants de louange au génie du président Roosevelt et la joie du travail communautaire, organisé par lui, et pas vraiment différent du goulag ou de la construction du canal de la mer Baltique.

Bien sûr, selon la version américaine de l’Histoire, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants devinrent les victimes du cruel et criminel régime totalitaire de l’Union Soviétique. L’histoire américaine ne saurait être décrite en ces termes.

 

Réfutons ce mythe, en utilisant les sources américaines.

Une tentative pour accéder à des statistiques démographiques est immédiatement suivie par de nombreuses surprises. Les statistiques de 1932 ont été détruites ou sont très bien cachées. Elles n’existent tout simplement pas. Aucune explication n’est donnée. En fait elles apparaissent plus tard dans les rapports statistiques sous la forme de tableaux rétrospectifs.

Tout d’abord, si vous en croyez les statistiques américaines, dans les 10 années comprises entre 1931 et 1940, 8.553.000 personnes ont disparu. Et ce qui est intéressant, c’est que la croissance de la population varie par deux fois d’un point, exactement entre 1930 et 1931. elle chute et stagne au même niveau pendant 10 ans. Et tout aussi soudainement, une décennie plus tard, elle remonte.

Le rapport détaillé du « relevé des statistiques des États-Unis » du Département du commerce n’apporte aucune explication à cette observation. Alors même qu’il regorge de nombreux commentaires sur d’autres faits de moindre importance.`

 

Le sujet est simplement évité. Il n’en est pas question.

Tout démographe digne de ce nom et indépendant du Département d’État américain et du Mossad vous dira qu’un double changement aussi rapide dans la dynamique d’une population d’un pays de cents millions d’habitants n’est possible que dans le cas d’une mortalité massive.

Il est possible que les gens se soient déplacés, qu’ils aient émigré, qu’ils aient échappé aux horribles conditions de la Grande Dépression.

Utilisons les données précises et détaillées relatives à la population des migrants et à l’immigration aux États-Unis – qui pourront être aisément vérifiées par comparaison croisée avec celles des autres pays, et voyons si elles sont dignes de confiance. Malheureusement, les statistiques migratoires ne peuvent étayer cette version. Au plus fort de la Grande Dépression, le nombre de ceux qui ont quitté le pays est plus grand que celui de ceux qui y sont entrés, probablement pour la première fois dans l’Histoire des États-Unis.

Dans les années 30, le solde migratoire entre les entrants et les sortants est négatif de 93 309 ; pendant que sur la décennie précédente, ce même solde est positif de 2 960 782. Après correction, la perte démographique des États-Unis durant les années 30 s’élève à 3 054 000 personnes.

Quoiqu’il en soit, si l’on considère toutes les raisons, y compris la migration, il faut encore ajouter 11,3% à la baisse de la population dans les années 30 en raison de la croissance de la base démographique et de l’augmentation de la population dans les années 20.

D’après les calculs, et au regard de la tendance démographique précédente, la population américaine aurait dû totaliser au moins 141 856 0000 habitants dans les années 40. Mais en réalité, en 1940, la population était de 131 409 000, la différence de 3 054 000 pouvant être expliquée par un changement dans la dynamique migratoire.

Ainsi, il manque en fait 7 394 000 personnes pour l’année 1940. Il n’y a aucune explication officielle à ce fait. Et je suppose qu’il n’en sera jamais donné. Quand bien même, la destruction des données statistiques pour 1932 et les traces visibles de falsification des rapports les plus récents pour cette période interdisent tout commentaire relatif à cette question auprès du gouvernement des États-Unis.

Quoiqu’il en soit, les Américains ne sont pas les seuls à vouloir détruire de manière systématique les informations compromettantes et dissimuler les pertes humaines résultant de famines. C’est là une caractéristique héréditaire de la politique anglo-saxonne procédant de l’empire britannique. En 1943, le gouvernement britannique n’empêcha pas la famine au Bengale, avec pour résultat plus de 3,5 millions de morts, comme il l’avait précédemment opéré en Irlande avec un certain succès.

L’organisation d’une famine de masse en Inde fut la réponse du gouvernement britannique aux émeutes de 1942 et du soutien de la population à l’Armée Nationale d’Inde. Mais vous ne trouverez pas une telle information dans les sources anglaises de ces années. Ce n’est qu’après que l’Inde a obtenu son indépendance qu’il a été possible de recueillir et de publier ces documents.

Sans quoi le monstrueux Holomodor britannique de 1943 n’aurait jamais été mis en évidence. L’ensemble des faits et des preuves auraient été cachés ou détruits comme cela s’est produit pour les documents relatifs aux victimes de la Grande Dépression. En fait, les placards des pouvoirs coloniaux renferment tous les mêmes cadavres.

Ce n’est que lorsque les États-Unis s’effondreront que nous serons en mesure d’apprendre des faits intéressants sur les crimes du gouvernement américain sur sa propre population, y compris le génocide des populations primo-occupantes locales. Et il est possible que le lecteur averti sera surpris de voir comment le sage Roosevelt est comparable au maléfique Staline – tout comme nous sommes aujourd’hui surpris de savoir comment un gouverneur d’une époque ancienne et cruelle est loué au détriment d’un autre, alors que nous savons que tous avaient du sang sur les mains.

Mais nous vivons aujourd’hui, où le monstrueux Staline, affameur de toutes les nations, fait face à un glorieux et resplendissant ange du bien estampillé “Made in the USA” , criant de désespoir à propos des millions de gens délibérément affamés en Ukraine. Comment le Congrès compte-t-il le nombre des victimes de l’Holomodor ? Ce n’est pas une mince affaire.

Les chercheurs de l’Holomodor se plaignent souvent des carences des données statistiques, du fait qu’elles sont incomplètes et que le nombre des affamés doit être calculé en utilisant le système que nous avons ici appliqué. Sur la base de ces calculs, le congrès américain et ses adeptes adoptent régulièrement de nouvelles résolutions blâmant l’URSS, la Russie et le communisme d’être à l’origine de millions de victimes.

De tels calculs constituent un défi pour les États-Unis, celui d’appliquer les mêmes principes à sa propre histoire. Et la citadelle de la démocratie et de droits de l’homme ne parvient pas à le relever.

Aussi, mesdames et messieurs : Où sont les 7 394 000 personnes disparues des rapports statistiques des années 30 ? De toutes façons, nous connaissons la réponse.

 

Le contexte du grand Holomodor.

Le début des années 30 fut une vraie catastrophe humanitaire pour les États-Unis. En 1932, le nombre de chômeurs atteignit les 12,5 millions. La population totale des États-Unis, incluant les enfants et les personnes âgées était de 125 millions. Le pic de chômage survint en 1933 quand le nombre de sans emploi atteignit les 17 millions; lorsque vous additionnez ce chiffre à celui du nombre de familles dont les membres sont sans emploi, il représente les chiffres du chômage de la France et de la Grande Bretagne réunis !

Quand, dans les années 30, une compagnie soviétique « Amtorg » publia une annonce de postes vacants en URSS avec un petit salaire soviétique, plus de 100.000 demandes furent reçues en provenance d’Amérique. Il semblerait qu’un Américain sur deux (parmi ceux qui lisaient la revue Amtorg) ait soumis une demande.

Au plus fort de la crise économique, une personne sur trois a été licenciée. Le chômage partiel devint une véritable catastrophe. Selon la fédération américaine du travail, en 1932 seulement 10 % des travailleurs connaissaient le plein emploi. La loi sur l’assurance-vieillesse et le chômage n’a été acceptée qu’en 1935, cinq ans après le début de la crise, lorsque la majeure partie de ceux qui ne cadraient pas avec le marché étaient déjà morts de faim.

Quoiqu’il en soit, l’assurance ne protégea pas les intérêts des fermiers et d’autres catégories de travailleurs.

En regardant en arrière, au plus fort de la crise, le pays était dépourvu de tout système – ce qui signifie que les gens ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. L’aide aux chômeurs n’a commencé qu’au milieu de l’année 1933. L’administration fédérale n’avait développé aucun programme contre le chômage et les problèmes à résoudre furent laissés aux autorités des États des municipalités. Mais presque toutes les villes étaient alors en faillite.

Les clochards, les pauvres, y compris les enfants sans-abri, sont devenus les symboles de cette période. Les villes fantômes firent leur apparition à mesure que les gens les quittaient à la recherche de nourriture et de travail. Environ 2,5 millions de personnes perdirent leurs maisons et furent jetés à la rue.

La famine commença dans les villes. Même à New-York, l’endroit le plus riche et le plus prospère du pays, il y avait une famine de masse. Les autorités de la ville commencèrent à distribuer des soupes aux sans abris.

« Nous troquâmes notre alimentation habituelle pour une plus disponible… Au lieu du chou, nous utilisions des feuilles de buissons, nous mangions des grenouilles… En l’espace d’un mois, ma mère et ma sœur aînée moururent ». (Jack Griffin).

Mais tous les États ne pouvaient pas se permettre une distribution de soupe gratuite pour tout le monde.

C’est une chose étrange que de voir les photographies de ces longues files devant ces cuisines de campagne : visages respectables, vêtements décents, encore en bon état, typique de la classe moyenne. Ils semblent avoir perdu leur emploi et avoir été mis à la rue la veille. Je n’ai rien trouvé de comparable à cela, excepté peut être les photos de Berlin libérée par l’Armée Rouge, où l’occupant russe nourrissait les citoyens pacifiques qui avaient survécu. Mais les regards sur ces images sont différents : Dans ceux-là il y a de l’espoir car le pire est derrière eux. « Allemagne ravagée » – c’est quelque chose.

 

La construction du mensonge.

Au sein des pertes démographiques, la mortalité infantile se distingue plus particulièrement. En l’absence de système de passeport interne ou d’enregistrement résidentiel, il était facile de dissimuler le taux de mortalité infantile (par exemple, il est supérieur à Cuba), et en 1960 année prospère, 26 bébés sur 1000 meurent au cours de leur première année. En outre, le taux de mortalité des enfants afro-américains a atteint 60 pour 1000.

Il est intéressant de constater que les données statistiques officielles américaines (celles a posteriori) ne montrent pas une augmentation mais une diminution de population entre 1932 et 1933.

Cela est clair dans un contexte de plus de 5 millions de réfugiés, 2,5 millions de sans-abris et 17 millions de chômeurs – ce qui prouve définitivement le caractère factice des statistiques officielles américaines pour la période. Ceux qui ont falsifié les statistiques américaines dans cette période ont tellement exagéré qu’au plus fort de la crise, en 1932-1933, ils ont produit un taux de mortalité inférieur à celui de l’année 1928 qui était prospère.

Les registres de la mortalité des États est plus impressionnant. En 1932, Washington DC affiche un taux de 51,1 morts pour 1000, confirmant la hausse de cette dernière. Le calcul a été fait pour la capitale et c’est pourquoi il semble authentique. Mais la mortalité du Dakota du Nord pour l’année 1932 est prétendument de 7,5 pour 1000 – deux fois moins élevée que dans la capitale et moins importante que dans ce même Dakota du nord pour l’année 1925, année prospère.

La Caroline du sud est indubitablement la championne du mensonge : Pour les 3 années de 1929 à 1932, les chiffres du taux de mortalité ont été ramené de 14,1 à 11,1 morts pour 1000 habitants.

Selon le rapport, la situation de la mortalité infantile dans le pays au plus fort de la dépression s’est amélioré en comparaison avec celle des années prospères. Ces rapports nous donnent l’impression que le taux de mortalité infantile en 1932-1933 s’est avéré être le plus bas de toute l’histoire statistique des États-Unis entre 1880 et 1934.

Pouvez-vous encore croire de tels chiffres ?

 

Combien d’enfants sont morts ?

Où sont les 5.570.000 personnes ?

Les statistiques américaines pour l’année 1940 contiennent des données sur la répartition selon l’âge des enfants survivants. Et, si en 1940, le nombre de personnes nées en 1920 était de 24.080.000, la même tendance démographique aurait dû se poursuivre dans les années 30 et atteindre au moins 26.800 000 enfants. Mais dans les années 30, il y a un manque flagrant de 5.573.000, pas moins !

Peut-être y a t-il eu une baisse dans le taux de natalité. Mais même dans les années 40, durant la seconde guerre mondiale, en dépit des pertes et des millions de naufragés, le taux de natalité retrouva presque le même niveau. Les énormes pertes de population des années 30 ne peuvent pas être expliquées par une baisse du taux de natalité. Elles ont été le résultat de l’addition de beaucoup de morts, les cicatrices laissées par des millions de vies perdues, la marque noire de la Grande Dépression.

Nous pouvons aussi utiliser ces chiffres pour estimer l’effet global de la famine sur la population américaine, constituant la différence entre la diminution du nombre de gens nés dans les années 30 et la réduction de la population globale. La population adulte ne pouvait simplement échouer à se reproduire ! Nous pouvons définitivement affirmer qu’il y eut au moins 2 millions de morts sur une période de 10 ans et que la moitié des 2,5 millions d’enfants décédés relève pour une partie de la mortalité, pour une autre partie de la baisse du taux de natalité.

 

Ainsi, nous pouvons dire que l’Holomodor des États-Unis a fait environ 5 millions de victimes en 1932/1933.

Un taux de mortalité extrêmement élevé a été enregistré parmi les minorités ethniques des États-Unis. Ils n’ont jamais reçu beaucoup d’aide de la part des États, mais qu’en advint-il durant la Grande Dépression qui confine au génocide ? Après le premier génocide de la population indigène, qui avait duré presque jusqu’au début du 20e siècle, la population des minorités ethniques et des autochtones a augmenté de 40 % dans les années 20.

Elle a ensuite chuté de façon drastique à partir des années 30 à 40. Cela ne peut signifier qu’une seule chose : dans les années 1930 les minorités ethniques ont perdu une part considérable de leur population d’origine.

 

Si ce n’est pas un génocide, qu’est-ce que c’est ?

La spoliation, façon américaine : Des « Kulaks » aux griffes du Beriya américain

Grâce à TV Anchor et au commentateur politique Nicolay Svanidze, tout le monde en Russie connait l’histoire des 2 millions de « kulaks », ces riches fermiers dépossédés et déportés par les communistes (qui les appelaient « migrants spéciaux »). En fait, les kulaks obtinrent soit des terres, soit du travail dans les endroits où il furent envoyés. Mais peu de gens savent que près de 5 millions de fermiers américains (soit environ 1 million de familles) furent à la même époque expropriés de leur terre par les banques réclamant leurs créances. Ils n’obtinrent rien de la part du gouvernement américain. Pas de terre, pas de travail, pas d’aide sociale, pas de pension, rien.

C’est la spoliation à la manière américaine – même si justifiée par la nécessité de renforcer l’agriculture – et elle peut vraiment être comparée aux déportations qui survirent en URSS exactement à la même époque, à la même échelle, dans la perspective de relever le même défi économique, celui de la nécessité de développer et de mécaniser l’agriculture et d’augmenter sa productivité à la veille de la guerre.

Un fermier américain sur six devint une victime de l’Holomodor. Les gens erraient, leur terre, leur argent, leur maison et leur propriété, spoliées. Ils étaient en proie à l’incertitude, le chômage de masse, la faim et le crime.

Cette vaste population devint le catalyseur de la politique de « New deal » de Roosevelt. De 1933 à 1939, de manière permanente, plus de 3,3 millions de personnes participèrent aux travaux publiques, tels que la construction de canaux, de routes, de ponts dans des zones inhabitées et marécageuses. Ils furent encadrés par l’administration des travaux publiques et celle du génie civil. En tout, plus de 8,5 millions de personnes, hormis les condamnés, prirent part au Goulag américain.

 

Les conditions de travail et la mortalité font encore l’objet d’études attentives.

Louer la sagesse de monsieur Roosevelt engageant sa politique de grands travaux, c’est à peu près la même chose que louer celle de monsieur Staline, lançant la construction du canal de Moscou et autres grands projets de l’aire communiste. En fait, la similitude systématique entre les deux dirigeants avait été notée par le camp républicain dans les années 40 : Ils critiquaient alors Roosevelt pour son approche « communiste ».

Il y a une autre chose qui explique la ressemblance quasi démoniaque entre le PWA et le GULAG. L’administration était dirigée par le Béria américain en personne, secrétaire des affaires intérieures, Harold Ickes, qui, dès 1932, envoya plus de 2 millions de personnes dans des camps de jeunes chômeurs ! Leur salaire mensuel était de 30 $ , somme sur laquelle ils étaient obligés de payer 25 $ à l’État.

Cinq dollars pour un mois de travail éreintant dans un camp infesté par la malaria. Une digne récompense pour les citoyens libres d’un pays libre.

 

Destruction alimentaire de l’État : avantages pour le marché, plus de main-d’œuvre esclave de la faim.

Le gouvernement américain fut également accusé d’avoir systématiquement détruit une large partie des réserves de nourriture de l’État pour satisfaire aux intérêts du lobby des entreprises agricoles et de tout ce qui se produisait en rapport avec la famine et les décès d’une population excessive. Bien sûr, le gouvernement n’employait que les méthodes du marché.

La nourriture était détruite de nombreuses manières à grande échelle : le grain était brûlé et déversé dans l’océan. 6,5 millions de porcs furent par exemple détruits et 10 millions d’hectares de récoltes mûres furent labourées. L’objectif n’était pas un secret. Il s’agissait, dans l’intérêt du grand capital agricole, de doubler les prix de la nourriture.

Bien sûr, c’était pleinement conforme aux intérêts des grands capitalistes de l’agriculture et des détenteurs de stocks, mais ce n’était pas très populaire parmi les masses affamées. Les « marches de la faim », même dans les grandes villes, devinrent une partie de la vie quotidienne pendant le mandat d’Hoover. Mais tout ce qu’apporta le New deal de Roosevelt fut plus de profit pour les capitalistes et le Gulag des travaux publiques pour les affamés. A chacun le sien.

Encore, le gouvernement américain ne se soucia-t-il jamais réellement de sa population mourant de faim. Contrairement aux victimes des autres Holomodors, ou des famines, qui avaient pu être employés pour atteindre un objectif politique.

“Je n’ai pas peur pour l’avenir de notre pays. Il est lumineux d’espérance“. Dit le président Hoover à la veille de la grande dépression. Et nous n’avons aucune peur pour le passé des États-Unis – “pour la version Made in USA” – tout comme la femme de César, il est toujours au-dessus de tout soupçon.

Il est important de noter que jusqu’en 1988, lorsque un comité d’étude de l’Holomodor ukrainien fut créé par le congrès américain, l’Amérique n’essaya pas de faire trop de publicité autour de cette question, pas plus qu’autour des autres faits de la collection d’or de Goebbels tel que “Katyn” ou “l’Allemagne ravagée par la guerre“. Les États savaient qu’ils avaient leur propre cadavre mort d’inanition dans le placard et que la contre-offensive idéologique soviétique serait rapide et précise et que ce serait une bataille que l’Amérique ne remporterait pas.

La profondeur de la chute de la démographie des années 30 en URSS et aux États-Unis était parfaitement comparable. Leur silence mutuel sur cette question glissante constituait un aspect tacite de la guerre froide. Ce n’est qu’à partir de 1988 que Washington commença à faire de l’Holomodor ukrainien une histoire publique, après avoir obtenu d’un groupe d’agents de haut rang du Kremlin, conduit par Mikhaïl Gorbatchev, avec un Yakovlev à esprit libéral en remplacement de Souslov, « l’homme de fer” comme garant idéologique, l’assurance que les soviétiques ne répliqueraient pas. C’était une parfaite synchronisation.

Ne nous attendons pas à ce que les États-Unis révèlent tous les faits relatifs à leur propre Holodomor et publient des documents d’archives et des confessions, comme ceux initiés – et probablement fabriqués- dans les années 80 par l’équipe de Gorbatchev au prétexte de « rétablir la vérité historique ». Il n’y a aucun espoir que la justice soit rétablie avant que l’empire maléfique de l’Ouest ne s’effondre.

La dissimulation de la vérité au sujet de l’Holomodor de la Grande Dépression est une volonté de l’élite politique américaine dans son ensemble, à la fois Démocrates et Républicains. Les administrations Hoover et Roosevelt partagent une responsabilité égale dans les décès de masse des années 30. Chacune est responsable, au regard de leur politique sans pitié, de la mort de millions de personnes. C’est la raison pour laquelle le système politique américain fait bloc dans le déni de l’Holomodor américain et de ses millions de morts.

La cinquième colonne des activistes des Droits de l’Homme le dément aussi avec la même force, des activistes, partie intégrante du système, appointés par le département d’État Américain. Mais la vérité historique surgira, tôt ou tard.

En fait, au lieu d’aboyer après la Russie comme ils ont coutume de le faire, les États-Unis devraient se renifler le cul.

 

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Notes

Le titre du texte de Borisov, “Golodomor ad usum externum”, signifie : Holodomor, applied externally, – “‘Extermination par famine’ pour application extérieure”.)

Il faut également préciser que la thèse de Borisov est apparue alors que la polémique centrale à propos de la Grande Famine d’Ukraine était née et faisait rage. Cette polémique porte moins sur le crime lui-même que sur la cause et l’objet du crime. L’Ukraine estime que la Grande Famine, événement favorisé et même organisé par l’OGPU (ex-Tchéka), était destinée à détruire la nation ukrainienne, tandis que le courant général officiel en Russie est de nier cette dimension génocidaire spécifique.

Selon ce second point de vue, la Grande Famine d’Ukraine s’inscrit dans le vaste mouvement de “dékoulakisation”, ou “industrialisation forcée”, entrepris par Staline à la fin des années vingt, et qui conduisit effectivement à des victimes par millions, dont ceux de la Grande Famine. (Voir, par exemple, Russia Today du 12 décembre 2008, sur ce sujet de la polémique. Sur le sujet de la “dékoulakisation” incluant la Grande Famine d’Ukraine selon la thèse russe, avec un total de pertes humaines de 8,5 millions pour l’ensemble, voir l’analyse de l’historien Krill Alexandrov, le 22 novembre 2008.)

Cette polémique n’est certes pas le centre de notre propos, mais elle confirme combien ces famines “artificielles” ont en grande partie à voir avec une conception et une doctrine économique, ce qui rend encore plus pertinente l’initiative de Borisov de faire un parallèle avec la Grande Dépression. Il est évident qu’il y avait, du côté des forces capitalistes et idéologiques US, une attaque contre la population déshéritée et pauvre, notamment au nom de conceptions suprématistes et social-darwinistes, qui a largement alimenté les terribles conditions faites à cette population, et les pertes humaines allant avec.

Le climat à cet égard était très extrémiste dans les années 1920 et 1930 aux USA. L’intérêt du propos est bien entendu que l’on retrouve aujourd’hui cette même tendance, dans les mêmes USA (avec extension dans le monde, comme cadeau pour la modernité), avec l’opposition fameuse des “1% versus les 99%”.

Dans cette perspective, il nous paraît intéressant de mettre en ligne ce qui semble être le texte original de Boris Borisov, en date du 4 avril 2008. Il s’agit ici de l’édition par Russia Today, le 15 octobre 2012. Les détails donnés par Borisov, notamment les efforts faits par les autorités diverses aux USA pour masquer les disparités importantes dans les décès, – tout cela rappelle les élections démocratiques aux USA, – contribuent à renforcer l’idée qu’on doit avoir de la complète virtualisation, ou “potemkinisation” des USA, pour cette période comme pour toutes les autres. Les USA ne sont pas pour rien l’“empire de la communication”.

Le texte de Borisov, qui est présenté par Russia Today sous la seule responsabilité de l’auteur, permet, à notre sens, d’explorer plusieurs domaines à la fois historiques, sinon métahistoriques, et à la fois d’une complète actualité, – simplement en considérant le fait, selon nous tout à fait acceptable, de la validité de la thèse présentée.

- La puissance que peut éventuellement prendre l’entreprise faussaire générale des USA, et, d’une façon plus générale, de la modernité& et du Système. A partir de là, on doit pouvoir mesurer l’extraordinaire puissance éventuelle, et même assurée à notre sens, des falsifications de l’histoire courante, notamment et essentiellement sous l’empire du Système, c’est-à-dire depuis le phénomène du “déchaînement de la Matière.”

- La capacité de destruction, de déstructuration et de dissolution, qui caractérisent les doctrines économiques et, d’une façon plus générale, ce qu’on pourrait nommer l’“économisme”, en tant que tendance à tout considérer d’un point de vue économique et à tout faire évoluer selon le point de vue économique.

Dans le cas envisagé, nous sommes avec deux doctrines économiques qui se font face, qui sont toutes les deux quasiment d’essence religieuse, ou plutôt de pseudo-essence religieuse, avec tous les vices possibles des religions (passion, aveuglement, intolérance, etc.), mais bien sûr sans leurs vertus fondamentales. Et voilà que ces deux doctrines se retrouveraient à agir exactement de même, dans la façon de faire évoluer les choses par l’élimination et l’extermination. Effectivement, le cas historique devient très actuel…

Fortune   /       http://www.nouvelordremondial.cc/2012/12/10/holomodor-le-genocide-par-famine-de-millions-damericains/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+LeNouvelOrdreMondial+%28Le+Nouvel+Ordre+Mondial%29

LAURENT FABIUS ET LA MENACE DES NARCOTERRORISTES .......

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Fabius pointe la «menace narcoterroriste»

 

Par Alain BarluetMis à jour le 09/12/2012 à 21:27 | publié le 09/12/2012 à 20:39 
Laurent Fabius, dimanche au «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI.
Laurent Fabius, dimanche au «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI. Crédits photo : bukajlo@me.com
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Le chef de la diplomatie était dimanche soir l'invité du « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI.

Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCILaurent Fabius n'a pas échappé à une salve nourrie de question sur les otages du Mali. «Nous agissons mais nous le faisons dans la discrétion», a déclaré le ministre des Affaires étrangères en réfutant les critiques des familles d'otages qui se plaignent de ne pas être tenues au courant par le Quai d'Orsay.

Avons-nous des preuves de vie? Savons-nous qui les retient? «Oui», s'est borné à indiquer le ministre. Celui-ci a surtout mis en exergue le danger d'une «montée du narcoterrorisme».

Des mouvements terroristes, forts seulement de «plusieurs centaines de personnes très lourdement armées, sont liés au trafic des otages et de la drogue», a-t-il expliqué. «Si on les laisse faire, c'est l'ensemble de l'Afrique, de l'Ouest comme de l'Est, et l'Europe qui sont menacées», a mis en garde Laurent Fabius. «Si on veut éviter que d'ici quelques mois nos pays soient sous le coup du narcoterrorisme, il faut agir», a répété le chef de la diplomatie en n'écartant pas la menace d'attentats sur le sol européen.

Entre l'urgence liée à ces menaces et le tempo d'une intervention, l'écart semble se creuser.

Le ministre n'a pas démenti que le volet militaire de la reconquête du nord du Mali tenu par al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) pourrait ne pas avoir lieu avant septembre 2013, comme l'a concédé l'ONU.

En revanche, la reconstruction de l'armée malienne interviendra «d'ici les prochaines semaines», a affirmé le ministre en détaillant les trois types d'action (politique, économique, sécuritaire) qui se préparent au Mali. «C'est aux Africains d'agir, nous serons en soutien», a une nouvelle fois souligné le ministre, comme pour dissiper les multiples hypothèques qui planent sur l'équation malienne.

 

Avec l'Algérie, pays clé avec lequel la France s'apprête à sceller un «partenariat d'amitié», «nous sommes d'accord pour ne pas admettre tout groupe qui ne souscrirait pas au respect de l'intégrité du Mali et au refus du terrorisme».

Sur l'autre crise internationale majeure, la Syrie, Laurent Fabius, s'est dit partagé entre l'«horreur et l'espoir», ce dernier étant motivé par la laborieuse mise sur pied d'une «alternative» politique au pouvoir de Bachar el-Assad. L'horreur a pris la forme, ces derniers jours, des alertes aux armes chimiques.

Des informations «pas expressément confirmées mais qui doivent être prises au sérieux», a dit Laurent Fabius. Il a cité l'existence de 31 sites et de «1000 tonnes» de substances létales, tels les gaz sarin ou VX. La question d'une levée de l'embargo sur les armes pour la rébellion «est posée», a indiqué le ministre.

À qui pourrait-on livrer des armes sans risquer de les voir passer en de mauvaises mains? «C'est parce que nous n'avons pas de réponse à cette question que nous ne livrons pas d'armes», a répondu Laurent Fabius.

 

Source et publication:  http://www.lefigaro.fr/international/2012/12/09/01003-20121209ARTFIG00205-fabius-pointe-la-menace-narcoterroriste.php?m_i=6t56yjE4K6LeqTJSn2lCpJRQ4cE35JBTkm7t2SE8BbwvBAUAy

VERS DES STATISTIQUES ETHNIQUES.......

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Manuel Valls et le Conseil représentatif des associations noires sont favorables aux statistiques ethniques

10 décembre 2012

Manuel Valls et le Conseil représentatif des associations noires sont favorables aux statistiques ethniques

 

 

 
 

10/12/2012 — 16h00
PARIS (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation) —

 En débat face à Marine Le Pen jeudi dernier, Manuel Valls avait affirmé qu’il était favorable à la réalisation de statistiques ethniques.

Selon le ministre de l’Intérieur : « Il faut mieux connaître la réalité de notre pays ».

Vendredi, le Conseil représentatif des associations noires (Cran) lui a emboîté le pas.

 

L’association communautariste va même plus loin : « La loi à venir devrait avoir pour but non pas de rendre possibles les statistiques ethniques, mais de les rendre obligatoires »avant de préciser, prudente, « dans tous les domaines où elles sont pertinentes ».

Crédit photo : Jackolan1 via Wikipédia (cc).

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • les Francais sont EN DROIT DE SAVOIR de quelles nationalites est composée leur territoire , quelles sont les populations qui y vivent ,ca aiderait grandement a resoudre bien des problémes , alors oui mr Valls , faites cette étude .

  • Question de néophyte: où commence la négritude par exemple et où s’arrête l’albitude, en cas de métissage? Au début évidemment 50/50 cela peut paraître simple, même si le 50% de blanc est classé (volontairement ou par les diverses pressions tant d’un côté que de l’autre) du côté des noirs et non pas des blancs.
    Le problème se complique quand on arrive aux générations suivantes et même si à la 10ème génération par exemple avec 1 seul ancêtre noir, l’on a toujours la peau foncée ne serait que la peau des ongles…et pourtant le sang que l’on a est très majoritairement issu d’ancêtres blancs.
    L’on a aussi la possibilité de métissage entre des blancs, des améridiens, des jaunes, des noirs, des polynésiens, etc…
    Comment déterminer son appartenance? Par une analyse scientifique de l’ ADN, ce serait plus juste. Mais il y aurait de grosses surprises notamment pour es Français de souche, nos politiciens qui ne rêvent que de mélanges des peuples et des cultures verraient que les Français de souche ont un ADN à 90% d’origine stables depuis avant même l’arrivée des Celtes vers le 6ème siècle avant JC, le reste étant des infimes pourcentages des celtes, latins, germains, scandinaves). L’on peut aussi faire sur la déclaration des individus (c’est ce qui se fait par exemple aux EU – là encore problème car les hispanophones peuvent être parfaitement blancs hispaniques ou bien améridiens ou bien métissés blancs hispaniques, et mieux encore, si je suis espagnol venant d’Espagne et immigré je suis classé “caucasien” et pas hispanique, mais si je suis Porto-ricain complétement d’origine espagnole et pas indienne ou noire, je suis classé hispanique blanc!!!!).
    Comme dans toutes choses, les statistiques peuvent être utilisées à des fins mauvaises et si c’est en plus pour favoriser les minorités, cela n’améliora pas la convivialité. Et plus il n’y a pas besoin de statistiques il suffit de se promener dans la rue ou d’amener ses enfants à l’école!
    En même pour un brillant sujet, avec des statistiques et des revendications minoritaires, l’on dira il a eu son poste parce qu’il était de telle origine. On le dit déjà des femmes quand elles sont dans des certains postes et quand en plus l’on se trouve dans un situation de précarité pour l’emploi. Même pour avoir un poste au smic et moins l’on pourra le penser.

  • Les déclarations du ministre de l’intérieur ne sont sûrement pas pour améliorer la situation en France. C’est comme ses grandes déclarations pour gérer les clandestins et leurs régularisations!!!!

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Le problème de ces clubs coloristes, c’est qu’ils se prennent pour des Africains-Américains et s’imaginent faire partie en Europe de la minorité majoritaire, comme en Alabama.

 

Or, en France, il y aura bien d’autres groupes en lice pour les couinements victimaires et pour la chasse aux avantages raciaux : nord-africains, turcs, vietnamiens, chinois, nomades, par exemple. Toutes les multitudes issues du Tiers-monde voudront une part grandissante d’un gâteau qui risque de rétrécir. Et ces groupes sont eux-mêmes complètement imperméables aux chantages dolosifs de ces noirs.

 

En effet, la propagande orwellienne qui vise à déposséder l’indigène blanc n’a strictement aucun impact sur les autres. Pour des maghrébins ou des asiatiques, ces noirs ne forment que des populations bigarrées en compétition avec eux pour des ressources limitées, et qu’ils approchent seulement quand la RATP l’impose. Il existe un monde silencieux de “racisme” mutuel assez impressionnant entre nos hôtes.

 

Alors ces noirs se font peut-être donner des salamalecs de temps en temps sous les ors de la république par bas calcul électoral, mais c’est juste le bruit de la cour du roi Pétaud. Le multi-racisme inhérant à la société métissée réduira forcément considérablement leurs ambitions grotesques. Trop de diversité tue le favoritisme, et c’est donc déjà mort pour eux.

 

 

 

 

 


 

 

Via une maladie génétique, la drépanocytose, voilà des statistiques ethniques qui donnent le nombre de nouveaux nés par région ayant au moins un parent africain (maghreb ou sub saharien).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dr%C3%A9panocytose
Région et % de nouveau-nés à risque par
rapport au total des naissances (2010)

 

Île-de-France: 60
Provence-Alpes-Côte d’Azur: 43,2
Languedoc-Roussillon: 41,6
Rhône-Alpes-Pays de Savoie: 31,5
Alsace: 31,2
Midi-Pyrénées: 30,6
Picardie: 22,5
Limousin: 21,7
Franche-Comté: 19,7
Bourgogne: 19,1
Lorraine: 18,3
Centre Val de Loire: 17,8
Auvergne: 16,3
Nord-Pas-de-Calais: 15,6
Champagne-Ardenne: 14,9
Aquitaine: 14,5
Normandie: 13,8
Pays de la Loire: 12,7
Poitou-Charentes: 9,8
Bretagne: 5,5
France métropolitaine (2010): 31,5
Comme cela croit de 1% minimum par an, nous sommes au tiers des nouveaux nés uniquement pour l’Afrique)







TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE .......

ITALIE ET SES CLANDESTINS EN DIRECTION DE TOUTE L' EUROPE !

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Italie : 22 passeurs nigérians font entrer 10.000 clandestins criminels

10 décembre 2012

Italie : 22 passeurs nigérians font entrer 10.000 clandestins criminels

 

 
 

10/12/2012 — 11h00
ROME (NOVOpress) — « Opération Charon », d’après le passeur des Enfers : c’est le nom que la Guardia di finanza (la police des frontières) de La Spezia, en Ligurie, a donné à une vaste enquête terminée vendredi, sous la direction du pôle anti-mafia de Gênes.

22 individus, tous Nigérians, ont été arrêtés dans toute l’Italie, du Piémont à la Calabre, en passant par la Lombardie, l’Emilie, la Ligurie et la Campanie. Ils sont accusés d’association criminelle aux fins d’aide à l’immigration clandestine et de réduction en esclavage.

 

 

L’enquête a établi que, au cours des trois dernières années, la bande avait fait entrer en Europe au moins 10.000 clandestins.

Après un voyage par les déserts du Niger et de la Libye, les immigrés étaient mis dans des bateaux en direction de Lampedusa. Le temps d’être pris en remorque par les gentils garde-côtes italiens,convoqués par téléphone satellitaire  selon une procédure éprouvée, les voilà en Europe, « prêts à être employés dans des activités illicites ».

« Les passeurs établissaient depuis le Nigéria un quota de leurs compatriotes à envoyer en Europe, via les flux migratoires qui traversent régulièrement l’Italie en passant par Lampedusa ; une fois les clandestins arrivés, ils les employaient dans les activités criminelles les plus diverses pour se faire rembourser les frais du voyage et de l’immigration clandestine », qui atteignaient 60 à 70.000 euros.

 

Les femmes étaient mises sur le trottoir, certaines d’entre elles montant ensuite d’un grade dans l’organisation criminelle pour devenir « protectrices des nouvelles arrivées ».

Les hommes étaient intégrés dans le réseau du trafic de stupéfiants.

Les enquêteurs travaillent à présent sur les flux financiers qui permettaient le retour au Nigéria « des sommes immenses obtenues par ces trafics ».

Problème d’arithmétique élémentaire, façon robinets, pour les écoliers italiens : si 22 Nigérians en font rentrer 10.000 en trois ans, combien de temps faut-il pour que toute la population nigériane soit installée sur notre continent ?

Le Nigéria compte 170 millions d’habitants (estimation de 2012).

Crédit photo : DR.

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

ÉGYPTE: DANS LES " CHAMBRES DE TORTURES " DES ISLAMISTES !

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LE PRINTEMPS ARABE ET LE SILENCE DES " DROITS DE L' HOMME " ???

QUI SÈME LE VENT, RÉCOLTE LA TEMPÊTE !


jmlb




 

Le Point.fr - Publié le 10/12/2012 à 12:57 - Modifié le 10/12/2012 à 13:07

Les militants islamistes se seraient livrés à de violents interrogatoires sur les manifestants dans des cellules improvisées en face de la présidence.

 
 
 

Pendant que des milliers de partisans du président égyptien Mohamed Morsi chassaient mercredi soir ses opposants qui assiégeaient le palais présidentiel, faisant cinq morts, d'autres scènes tout aussi sanglantes se déroulaient près de cette même enceinte. 

D'après le quotidien égyptien Al-Masry Al-Youm (proche de l'opposition), les manifestants arrêtés ont été envoyés dans des "salles de torture", en face du palais.

Façonnée à la main grâce à des barrières de fer, la "chambre centrale de torture" se trouvait face à la mosquée Omar Ibn Abdel Aziz, sur la rue al-Merghany. 

"Ces salles étaient interdites aux journalistes, raconte au Point.fr le journaliste Mohamed el-Garhi. J'ai pu m'y infiltrer, car je connaissais bien un confrère de Misr 25 TV, une chaîne appartenant aux Frères musulmans."À l'intérieur, des policiers en uniforme, mais aussi des agents en civil, du poste de police de Nozha.

Outre les forces de sécurité figurent 15 membres de la confrérie des Frères musulmans, qui répondent aux ordres de 3 individus barbus. "Ce sont eux qui décident qui doit être là ou pas", raconte Mohamed el-Garhi dans son article.

Comprenez : leurs ordres surpassent ceux des forces de la sécurité centrale.

Chambres improvisées

D'après le journaliste, il existait plusieurs "chambres" de ce type. "Les chambres étaient improvisées, et il n'était pas évident de déterminer leur nombre", explique Mohamed el-Garhi dans son reportage. "Lorsqu'un individu était arrêté, une chambre était édifiée près du bâtiment."

Une dizaine de manifestants est jetée dans la pièce où se trouve le reporter. Ils viennent d'être arrêtés lors du rassemblement de mercredi réclamant l'abrogation du décret présidentiel du 22 novembre, ainsi que l'annulation du référendum sur la nouvelle Constitution. 

Les opposants sont vite pris à partie par les Frères, qui les frappent violemment au visage et sur le corps à l'aide de bâtons. Avant de déchirer leurs vêtements, les militants islamistes prennent soin de leur confisquer leur carte d'identité, téléphone portable ou argent. "Tout cela s'est déroulé devant les yeux des forces de police duministère de l'Intérieur, qui ont laissé faire", assure le journaliste au Point.fr.

Déjà blessés, les opposants sont alors soumis au véritable interrogatoire.

Les cris résonnent

Son but : amener le manifestant à avouer qu'il est un "voyou". Les questions fusent. Les coups aussi : "Pourquoi vous êtes-vous rendu dans la rue ? Avez-vous reçu de l'argent pour manifester ? À quel mouvement appartenez-vous ? Celui de Mohamed El Baradei, celui de Hamdeen Sabbahi ou l'ancien parti de Hosni Moubarak(aujourd'hui dissous, NDLR) ?"

Des cris résonnent dans la cellule improvisée. "Je suis ami avec tous les cheikhs (sages), jure l'un d'entre eux. Je suis un musulman comme vous."

À ses côtés, un homme en sang hurle : "Je suis une personne éduquée. J'ai une voiture. Est-ce que je ressemble à un voyou ?"

Dans la même pièce, un autre prisonnier est molesté, car accusé d'être un proche de l'ancien porte-parole du Parlement sous Moubarak, Fathi Sorour.

Si les détenus persistent à nier, les coups et les insultes pleuvent d'autant plus. D'après Mohamed el-Garhi, certains des détenus sont frappés si violemment qu'ils ne peuvent bientôt plus répondre aux questions de leurs geôliers.

Pourtant, aucune aide médicale ne leur est apportée. "Il y avait du sang visible sur le sol, à l'extérieur des chambres,raconte le journaliste d'Al-Masry Al-Youm. 

Certains Frères ont essayé de le cacher en le couvrant de poussière, mais il restait parfois visible." 

"Complicité de la police"

La torture achevée, un membre de la confrérie transmet les cartes d'identité et les effets personnels des prisonniers à un haut responsable de police. Certains des Frères ont affirmé avoir retrouvé sur les détenus des armes.

Mais les geôliers savent se montrer cléments. Ils ont offert aux prisonniers des bouteilles d'eau. Sans compter que le haut responsable de la police a demandé aux trois chefs islamistes de les aider à transférer les 10 détenus au poste de police Nozha. Il craint en effet qu'ils ne soient de nouveau pris à partie par les partisans de Mohamed Morsi à l'extérieur du palais.

Toutefois, dès que ce groupe est évacué, un autre fait son entrée dans la chambre centrale.

"Outre notre journaliste, ces chambres de torture ont été citées par plusieurs manifestants, hommes et femmes, qui affirment en avoir été victimes", assure au Point.fr Lina Attalah, rédactrice en chef de la version anglaise du site Al-Masry Al-Youm. "Ce qui est inquiétant dans cette histoire est que les policiers n'ont rien fait pour empêcher les Frères musulmans d'agir, ce qui dénote une certaine complicité."

De leur côté, les Frères musulmans ont strictement démenti l'existence de toute "chambre de torture". "Les photos que j'ai prises prouvent que cela est bel et bien arrivé", répond Mohamed el-Garhi.

http://www.lepoint.fr/monde/egypte-dans-les-chambres-de-torture-des-freres-musulmans-10-12-2012-1548418_24.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20121210

TRIBUNE LIBRE, LIBRE PROPOS ........

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10/12/2012

Guignol’s band !

Le billet de Patrick Parment

J’admets volontiers que Nicolas Sarkozy n’a pas laissé au camarade Hollande un pays au cordeau dans sa version économique et sociale. J’admets qu’aujourd’hui un Etat est une machine complexe difficilement contrôlable aux prises avec l’Europe et le vaste monde. Mais, entre gouverner et partir à la dérive, il y a quand même une marge. On avait un président excité comme une puce venant d’avaler un tube de Maxiton, on hérite d’un président ataraxique et d’un gouvernement tétanisé par l’ampleur des problèmes qui leur tombent sur la tête. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, l’avoue d’ailleurs : « le Président est incapable de prendre une décision. » Ou alors, s’il en prend une, c’est pour nous coller le mariage des folles de France et de Navarre qui se rêvent en ménagères, avec enfants, poussettes et sortie d’écoles. Quand ce n’est pas Duflot, sous ministre au Logement, qui veut réquisitionner les biens du clergé comme en 1789 ! Sauf que face à l’Eglise, elle fait pas le poids, l’écolo-poireau-dingo !

D’ailleurs à ce sujet, et pour nous éclairer sur les mœurs de cette république bananière, j’ai relevé une anecdote révélatrice. Concernant le mariage gay, les députés voulaient entendre toutes les autorités religieuses. Débarquèrent donc les grands Mamamouchis catholique, protestant, juif, musulman et … bouddhiste lequel devait se demander ce qu’il foutait là. Respectueux avec le juif, of course, les députés ne prêtèrent qu’une oreille discrète à la plupart d’entre eux. Et, le seul qui s’est fait tirer dessus comme un lapin, c’est le catho, Monseigneur Vingt-Trois ! Révélateur de l’ambiance qui règne dans ce claque à cloportes. Heureusement, le cardinal, qui ne manque pas d’humour, leur a filé l’extrême-onction !

Il ne faut pas s’étonner si Arnaud Montebourg, qui a le sang chaud, dérape. Comme de vouloir nationaliser le site de Florange, quand le groupe auquel il appartient, Mittal, emploie 20 000 personnes en France. L’erreur qui a été faite, c’est d’avoir bradé Arcelor, une belle entreprise, européenne de surcroît (franco-luxembourgeoise), à l’Indien Mittal, n°1 de l’acier dans le monde aujourd’hui. Elle est là, l’erreur.

Quant à Florange, on est d’accord pour une fois avec Jacques Attali. Florange n’est pas viable pour la bonne raison qu’aujourd’hui les aciéries sont implantées à proximité des ports pour des raisons d’approvisionnement en matière première, le fer en l’occurrence. Quant aux ouvriers de Florange, qu’ils arrêtent de brailler, ils ne seront en rien maltraités. Et comme le dit Jacques Attali, il y a plus urgent, les 50 000 nouveaux chômeurs, eux, bien dans la mouise. Mais voilà, les médias donnent la parole aux grandes gueules de la CGT ou de la CFDT, manière infaillible d’enterrer une affaire. Une belle image et puis plus rien. Rien comme la fameuse représentativité syndicale !

Pendant les travaux socialo, nos élus continuent de jeter l’argent du contribuable par les fenêtres. Eternelle ancienne me direz-vous, tant le gaspillage de tous ces chefaillons de province, va bon train, histoire de flatter leur ego. Alors que les mômes qui sortent de l’école ne savent même plus qui est Vercingétorix, Louis XIV, Molière et compagnie, on installe un sous-Louvre à Lens. Etait-ce bien utile d’installer un tel bazar dans une ville sinistrée où pas un mec n’ira mettre 9 € dans un musée alors que le paquet de clopes est à 6 €. Ah, mais voilà, c’est le grand Mamamouchi, Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord (sinistré) qui veut laisser une trace dans l’histoire. Il aurait mieux fait d’investir dans une chaîne de bistrots pour que les mecs noient leur chagrin.

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J-M AYRAULT FUSTIGENT LES EXILÉS FISCAUX !

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LES ÉXILÉS FISCAUX !

Il faut peut-être se demander " POURQUOI " ? Il y en a de plus en plus !

 

Jean-Marc Ayrault fustige les exilés fiscaux qui veulent "devenir encore plus riches"

Jean-Marc Ayrault a fustigé aujourd'hui les exilés fiscaux qui veulent "devenir encore plus riches" et qui cherchent à "s'exonérer de la solidarité avec les autres Français", lors d'une conférence de presse à la clôture de la conférence nationale contre la pauvreté.



"Ceux qui s'exilent à l'étranger, ce ne sont pas ceux qui ont peur de devenir pauvres. C'est parce qu'ils voudraient devenir encore plus riches", a lancé le premier ministre lors d'une conférence de presse, en réponse à une question faisant allusion à l'installation en Belgique de l'acteur Gérard Depardieu. "On ne fera pas reculer la pauvreté si ceux qui ont le plus, et parfois beaucoup, n'acceptent pas un peu de solidarité et un peu de générosité.

Heureusement, ils sont peu nombreux à vouloir s'exiler pour tout simplement s'exonérer de la solidarité avec les autres Français", a poursuivi Jean-Marc Ayrault.

Evoquant le pouvoir précédent, Jean-Marc Ayrault a déclaré par ailleurs que pour sa part, il voulait "lutter contre toutes les formes de fraude, les petites comme les grandes, mais d'abord contre les grandes et les grosses, et contre la fraude fiscale". "Si on veut résoudre les problèmes de la pauvreté et les inégalités sociales, il faut faire des choix politiques.

Et faire des choix politiques, c'est faire aussi le choix d'une politique fiscale", a-t-il insisté, en défendant son bilan et les mesures à venir.

 Un effort est "demandé aux plus riches" et aux "très grandes entreprises", tout en "ménageant les classes moyennes, les classes populaires et les PME", a-t-il dit.

 

Source et publication: Le Figaro.fr

LYBIE: LA NOUVELLE DONNE GÉOPOLITIQUE ! ( JEAN FLEURY )

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« Crise libyenne : la nouvelle donne géopolitique » de Jean Fleury

10 décembre 2012

« Crise libyenne : la nouvelle donne géopolitique » de Jean Fleury

 

 
 

Le 19 mars 2011, la France et la Grande-Bretagne bombardaient la Libye pour soutenir les insurgés qui voulaient abattre Kadhafi, l’homme qui dirigeait le pays d’une main de fer depuis quarante ans.

 

Quelles ont été les causes de ce conflit ?

Comment l’intervention étrangère a-t-elle été rendue possible ?

Quelles ont été les forces en présence ? Comment fut menée la conduite des opérations militaires?

Quelles seront les conséquences de ces évènements ?

Dans son dernier ouvrage, « Crise libyenne : la nouvelle donne géopolitique » (Jean Picollec ed.), Jean Fleury apporte son point de vue sur un conflit dont les conséquences sont loin d’être terminées.

Ancien chef d’état-major de l’armée de l’air pendant la première guerre du Golfe, ancien conseiller de François Mitterrand à l’Elysée, le général Fleury connait bien son sujet.

 

Après avoir expose les ferments qui ont provoqué cette situation de crise, décrit les manœuvres  - plus ou moins occultes – diplomatiques, les jeux des divers lobbies, l’auteur relate les combats des tribus rebelles opposées aux forces fidèles à Kadhafi et les opérations militaires de la coalition.

Jean Fleury souligne qu’ « à l’ONU, les pays dits émergents, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, se sont retrouvés sur une position commune, celle de l’abstention. » Cela confirme, selon lui, « l’apparition d’une nouvelle catégorie de puissances qui entendent prendre la tête du développement mondial et estiment en conséquence qu’ils ont leur mot à dire dans les grands débats de la planète. »

Quant aux Etats-Unis, partagés sur l’opportunité d’une intervention, ils préfèreront transférer la responsabilité des opérations à la structure intégrée de l’Otan.

L’auteur, malgré un certain conformisme – « l’opinion internationale a été horrifiée de l’utilisation par Kadhafi de ses avions et de ses hélicoptères pour réprimer les manifestations » – n’en demeure pas moins lucide quant aux conséquences du conflit pour la Libye : « Les combats entre les katibas ayant libéré le pays du joug du dictateur montrent que beaucoup reste à faire ».

Sans parler de la déstabilisation de toute la région, à commencer par le Mali.

Mais la nouveauté la plus intéressante que révèle l’affaire libyenne, souligne Fleury, c’est que « le centre de gravité des intérêts américains s’est déplacé de l’Atlantique vers le Pacifique, de la vieille Europe qui n’arrive pas à trouver sa voie vers une Asie en pleine expansion. » 

Une situation nouvelle, dont l’Europe, si elle voulait s’en donner les moyens, pourrait tirer partie en s’émancipant – enfin – de la tutelle américaine.

Au final, l’ouvrage très clair et très bien documenté de ce fin connaisseur des forces en présence permet au lecteur de mieux comprendre le déroulement du conflit libyen et de ce qu’il a révélé de la nouvelle donne géopolitique.

 

« Crise libyenne : la nouvelle donne géopolitique » par Jean Fleury, Editions Jean Picollec, 18,50 €

Cet article a été publié initialement sur Novopress Breizh.

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

TURQUIE: UNE AVOCATE COURAGEUSE ......

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11/12/2012

IMMIGRATION CLANDESTINE ET SYNDICATS .....

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Mardi 11 décembre 2012


Avec seulement 7% de syndiqués, les syndicats français tirent seulement entre 20 et 30% de leur budget des cotisations de leurs membres. Les syndicats dépendent de l’argent public, sont financés directement grâce aux subventions publiques ou indirectement en se servant dans les caisses des retraites, des mutuelles ou des organismes de formation, ou bien en profitant des « gentillesses » des élus locaux leur accordant des locaux et des bureaux, voire des immeubles, à titre gracieux.

Contrairement à leurs homologues européens, ce sont les seules personnes morales non tenues par la loi à tenir une comptabilité, alors que tout organisme qui reçoit des subventions publiques doit publier ses comptes.

Les revendications des clandestins, soutenues par les syndicats ? C’est avec votre argent.


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Lire :
la Mafia des syndicats
- EDF, la poule aux oeufs d’or de la CGT et du PCF
Financement des syndicats : à quand la transparence ?

 

 

http://www.citoyens-et-francais.fr/article-les-revendications-des-clandestins-soutenues-par-les-syndicats-c-est-avec-votre-argent-113202764.html

IMPÔTS :LES MAUVAISES NOUVELLES POUR 2013

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impots 2013

Les trois lois de finances votées en fin d’année accumulent les mauvaises nouvelles pour le contribuable français, qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’un particulier.

Alourdissement de tous les impôts, traque fiscale renforcée, extinction progressive des niches fiscales, tout et tout le monde y passe.

Pour les ménages, création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 45 %, baisse du quotient familial, retour à l’ancien barème ISF avec en prime la fin de la réduction d’impôt pour charges de famille et augmentation de la redevance audiovisuelle.

Pour les gros revenus, création d’une contribution portant l’impôt à 75 %.

Pour les retraités, création d’une nouvelle contribution dépendance au taux de 0,3 %.

Pour les salariés, application d’un forfait social de 20 % sur les indemnités versées en cas de rupture conventionnelle du contrat de travail.

Pour les épargnants, intégration des plus-values mobilières et des stock-options dans le barème progressif de l’impôt sur le revenu, calcul des intérêts de placement également selon le barème progressif (mais avec maintien du prélèvement libératoire qui devient un acompte obligatoire !) et disparition de l’abattement forfaitaire sur les dividendes.

Pour les propriétaires de terrain à bâtir, alourdissement de la taxe foncière et de la taxe sur les friches commerciales, suppression dès 2013 de l’abattement pour durée de détention dans le calcul de la plus-value et intégration en 2015 de cette même plus-value dans le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Pour les constructeurs de maison individuelle, création d’une redevance d’archéologie préventive, sans doute pour protéger les ruines au détriment des logements neufs…

Pour tous les propriétaires, création d’une surtaxe sur les grosses plus-values portant l’imposition totale à plus de 40 % et aggravation de la taxe sur les logements vacants.

Pour les adeptes de l’optimisation fiscale, plafonnement à 10 000 € secs des niches fiscales, fin de la purge des plus-values mobilières par la donation, lutte contre l’apport-cession de titres et fiscalisation de la cession d’usufruit.

Pour les inconditionnels du placement exotique, taxation d’office à 60 % des comptes bancaires et des contrats d’assurance vie dissimulés à l’étranger.

Pour les assoiffés, augmentation de 160 % de la taxe sur la bière.

Pour les automobilistes qui souhaitent que leur voiture dépasse les 50 km/h en ligne droite, aggravation du malus automobile.

Pour les employeurs à domicile, augmentation des charges sociales avec l’interdiction de payer sur la base du forfait.

Pour les travailleurs indépendants et les exploitants agricoles, augmentation des cotisations sociales, assujettissement sous condition des dividendes aux charges sociales et disparition pour les gérants majoritaires de la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels.

Pour les entreprises, durcissement des règles d’imputation des charges afin d’augmenter l’impôt sur les sociétés.

Pour tout contribuable, présomption élargie de délinquance fiscale avec le renforcement de la flagrance fiscale, du droit de visite et de saisie et de la procédure judiciaire d’enquête fiscale.

Pour tous, la TVA augmentera en 2014 car si le taux de 5,5 % est ramené à 5 %, le taux de 19,6 % passera à 20 % tandis que le taux sera porté de 7 % à 10 %.

Tout le monde est donc victime ?

Du moins presque, car :

- Le cinéma français bénéficiera d’une niche SOFICA intacte.

- La taxe de séjour des nouveaux immigrés diminue avec même de nouvelles exonérations en la matière.

- Les personnes emprisonnées affiliées au régime général seront dispensées de l’avance de frais pour la part remboursée par l’assurance maladie et l’Etat prendra en charge la fraction correspondant au ticket modérateur.

- L’avortement sera désormais intégralement remboursé par la Sécurité sociale…

Comme dirait Gérard Depardieu, sans doute insensible aux efforts du contribuable français en faveur du cinéma français : vive la Belgique !

Olivier Bertaux

Note. Les trois lois de finances votées en fin d’année :  la loi de finances pour 2013, la 3ème loi de finances rectificative pour 2012 (il y en a déjà eu 2 dans l’année…) et la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013…

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  1. Projet de loi de finances : de mauvaises nouvelles pour la fiscalité locale
  2. Budget 2013 : hausse d’impôts et rigueur au menu
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  4. Comme les impôts, le nombre de fonctionnaires flambera en 2013
  5. Budget 2013 : Hollande opte pour la fiscalité punitive

Source:   http://www.lecri.fr/2012/12/11/impots-les-mauvaises-nouvelles-2013/37827

LA GÉNÉROSITÉ DE BRUXELLES POUR L' ALGÉRIE ???

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Mardi 11 décembre 2012

serrer-la-ceinture

L’UE soutient la transition démocratique.

La Commission européenne a débloqué jeudi quelque 45 millions d’euros dans le cadre de programmes de coopération destinés à favoriser la bonne gouvernance et la diversification de l’économie algérienne.

Le commissaire européen chargé du dossier, Stefan Füle, a assuré vouloir « soutenir l’approfondissement du processus de réformes en Algérie, notamment l’élargissement des libertés fondamentales », promettant de faire profiter le pays de son expérience en matière de « transition vers une démocratie solide, une économie durable qui profite à tous ».

Un premier programme, doté d'un budget de 15 millions d'euros, interviendra "en faveur de la diversification de l'économie algérienne et appuiera le développement durable du secteur de la pêche et de l'aquaculture", a précisé l'exécutif européen dans un communiqué.

Le deuxième programme, doté d'un budget de 30 millions d'euros, "soutiendra la pleine mise en oeuvre de l'Accord d'association et visera à renforcer la bonne gouvernance au sein de l'administration publique"

(…) Europe 1


Pourquoi donner de l'argent à l'algérie qui se fait 178 MD$ de réserves financières ???


sourcehttp://www.citoyens-et-francais.fr/article-bruxelles-45-millions-d-euros-a-l-algerie-qui-a-pourtant-des-excedents-commerciaux-superieurs-a-17-113202384.html


TRIBUNE LIBRE, LIBRE PROPOS ET CONSTAT ........

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Dimanche 9 décembre 2012

Parler de la paix dans le monde s’entend aujourd’hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses.

« Du peu que nous pouvons connaître des événements du futur, une chose est certaine : les forces du mouvement du futur ne seront rien d’autre que celles du passé : la volonté du plus fort, les instincts vitaux, la race, la volonté de posséder, et le pouvoir.

Il y a une immense différence, que la plupart des gens ne comprendront jamais, entre voir l’histoire future comme elle sera et la voir comme on aimerait qu’elle soit.

La paix est un souhait, la guerre est un fait, et l’histoire n’a jamais prêté attention aux désirs et aux idéaux humains.

Parler de la paix dans le monde s’entend aujourd’hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses.

 

 Quand des penseurs individuels et des idéalistes parlent de paix, comme ils l’ont fait depuis des temps immémoriaux, l’effet est négligeable.

Mais quand des peuples entiers deviennent pacifistes, c’est un symptôme de sénilité. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes.Adopter une telle position, c’est abandonner le futur, car l’idéal pacifiste est une condition terminale qui est contraire aux faits de base de l’existence.

Aussi longtemps que l’homme continuera à évoluer, il y aura des guerres.

Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle. Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Même si le monde était unifié sous une seule autorité, il y aurait toujours des guerres, qu’on nommerait des rébellions : distinction purement verbale.

 

Si les races blanches sont décidées à ne plus jamais faire la guerre, les races de couleur agiront différemment et deviendront les maîtresses du monde.

L’abondance des naissances dans les populations primitives est un phénomène naturel, dont l’existence même ne peut être remise en question, quels que soient ses avantages ou ses désavantages.

Lorsque les raisons de s’interroger sur l’existence de la vie entrent dans la conscience humaine, la vie elle-même est déjà remise en question.

Dans l’histoire ce n’est pas l’idéalisme, la bonté ou la moralité qui règnent — leur royaume n’est pas de ce monde — mais plutôt la résolution, l’énergie, la présence d’esprit, et l’aptitude pratique. On ne peut pas effacer ce fait avec des lamentations et des jugements moraux.

C’est la manière dont l’homme est fait ; c’est la manière dont la vie est faite, c’est la manière dont l’histoire est faite. »

Oswald Spengler, 1880 -1936 à Munich, philosophe allemand.

Son œuvre majeure, Le Déclin de l’Occident, rédigée avant la Première Guerre mondiale lui valut une célébrité mondiale.

 

sourcehttp://www.citoyens-et-francais.fr/article-parler-paix-dans-le-monde-s-entend-parmi-les-peuples-blancs-et-pa

JUSTE UN RAPPEL !!! TRIBUNE LIBRE, LIBRE PROPOS !

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ISF, musée et foreclosures

Publié le 4/10/2010

Ce week-end, alors que la presse bruissait de mille petits papiers sur une grève dont on peine réellement à voir ce qu'elle va changer dans le paysage politique ou social français, se sont accumulés quelques nouvelles croustillantes qui, évidemment, ne passent pas le barrage de la première page ; il est certain que les crétineries affolantes de Montebourg sur TF1, le lapsus débile de Chatel, et la découverte stupéfiante d'un Pétain antisémite concourent largement à occuper les premières places dans la course effrénée que se livrent les journaux pour enfumer leur lectorat dans le nuage opaque et pestilentiel de leur pensée confuse.

 

Exception cependant : cette même presse, qui adore coller un gros micro sous le nez baveux des politiciens en attendant sournoisement la bourde, s'est tout de même penchée sur les dernières déclarations de Fillon.

 

Consternation dans la presse de gôche, frétillement dans la presse de droâte : il serait question de supprimer le bouclier fiscal ET l'impôt de solidarité sur la fortune.

 

Évidemment, même si d'après lui, le sujet n'est pas tabou auprès de son patron, cette petite opération, dit-il, diminuerait de trois milliards les recettes du trésor qui, en cette période, ne sont pas fameuses fameuses. On peut sourire en se demandant combien de milliards sont perdus, sans espoir d'être retrouvés un jour, par la fuite des fortunes due à cet ISF que la France semble décidément bien seule en Europe à avoir conservé.

Mais ce qu'il y a de plus intéressant dans les déclarations du premier ministre, décidément positionné dans le demi-teinte entre dernier salut avant départ et présentation d'un bilan de pré-candidature, c'est cette volonté affichée de vouloir remettre à plat toute la fiscalité française : si on n'avait pas à faire à l'un de ces pipoteur de grand chemin que notre pays produit tous les ans par brassées entières, on pourrait se dire qu'enfin, le problème dantesque du code de la fiscalité, des milliers d'articles tous plus confus les uns que les autres, les centaines de niches, les milliers de dérogations, les centaines de taxes différentes allaient pouvoir être remis à plat, remplacés par un système simple et limpide, permettant à chaque contribuable de pouvoir calculer, à l'euro près, le montant de ses impôts.

Sans être le rêve, ce serait la fin du cauchemar Arbitraire & Aspirine sponsorisé par Bercy à chaque déclaration. Mais voilà : de droite comme de gauche, ces mêmes pipoteurs de grand chemin sont en réalité en pleine phase d'aiguisage de leurs arguments pré-électoraux. Peu importe, en réalité, la situation catastrophique du pays et les gros nuages noirs (dettes, crise monétaire, ...) qui s'accumulent à l'horizon : ils ne voient, de cet horizon, que le mois de mai 2012.

Il y a donc fort à parier que cette "refonte fiscale" ne verra jamais le jour. Mais bon, comme la presse a daigné mettre sur le tapis l'éventualité d'un soupçon de potentialité d'une ébauche de réflexion sur la possibilité d'envisager la suppression éventuelle de l'ISF, le débat est ouvert. Gageons qu'il durera exactement dix-neuf mois, en tâche de fond très discrète.

Parallèlement à ces petites poussées d'urticaire, on apprend dans la presse alternative (mais de gôche toujours - nous sommes en Fraônce, ne l'oublions pas) que Borloo souhaite récupérer les locaux en haut de l'Arche de la Défense.

Jusque là, rien de bien violent et on comprendrai presque que ni Libé, ni Le Monde, ni le Fig n'en parlent dans leurs pesantes colonnes. Cependant, quand on prend connaissance de l'article de Rue89, on comprend que la situation est un peu plus tendue : en réalité, ce que veut Jean-Louis, c'est récupérer le haut de la Grande Arche pour ses réceptions et cocktails. Et comme c'est déjà occupé, il faudra en virer les actuels bénéficiaires, c'est-à-dire un Musée de l'Informatique et du Jeu Vidéo dont le gérant lui-même explique qu'il est pourtant bénéficiaire et emploie 50 personnes.

De côté des ministères et des hommes politiques, c'est évidemment le mutisme. Jean-Louis, voguant calmement du pas de l'habitué d'un Johnnie Walker on the rocks vers un Four Roses bien tassé, ne s'est pas prononcé sur les remarques de Philippe Nieuwbourg, le gérant du Musée. Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine, rouspète vaguement, sentant bien que l'affaire va tourner au vinaigre si cela se sait. Mais globalement, tout le monde semble s'en ficher, de ce musée : on ne peut pas, décemment, bloquer les Petits-Fours De La République dans les coursives grisâtres d'une obscure galerie d'exposition destinée à des technologies barbares et électroniques que seuls quelques geeks poussiéreux comprennent, voyons mon brave !

Jean-Louis Borloo

D'une certaine manière, cette affaire et son peu de retentissement dans la presse nationale illustre parfaitement le mépris décontracté et parfaitement innocent de nos élites pour les choses qui ne les concernent pas ; ainsi, je suis absolument certain que le petit Jean-Louis ne nourrit aucune espèce de méchanceté à l'égard de ce musée, mais que dans sa plus parfaite ignorance de ce qui s'y passe et des enjeux derrière, il a jugé, entre deux papiers ennuyeux à signer, que ça pouvait bien disparaître pour son confort personnel.

Au passage, on se demandera pourquoi le Ministère de la Développitude Durable organise des cocktails. D'une part, c'est carbono-irresponsable. Et d'autre part, en ces périodes de disette, toutes les dépenses correspondantes devraient absolument disparaître ; le pays n'a que faire de diplomatie et de représentation alors qu'il est aux abois.

Bref : irresponsabilité, méconnaissance du sujet, décisions idiotes et dépenses somptuaires débiles, nous touchons ici encore aux habitudes de travail des politiciens du pays. Je vous encourage à relayer l'article (le mien ou celui de Rue89, une fois n'est pas coutume), histoire de faire connaître ce véritable scandale - dont on peut être sûr que, s'il venait à prendre de l'ampleur, il se dégonflerait mollement tant le manque de courage se dispute en plus à celui de lucidité dans "l'élite" du pays.

Et pour continuer sur le registre des petites nouvelles passées sous le radar de la presse franchouille, évoquons rapidement la catastrophe immobilière en cours aux Etats-Unis, et qui semble n'inquiéter absolument aucun journaliste tant ce qui se passe outre-atlantique n'est évidemment pas possible en France, pays où tout est bel et bon.

Pour résumer l'affaire dont vous pourrez lire le détail chez mon éminent confrère Vincent Bénard ici et ici pour l'article initial au complet, les banques US ont prêté un volume d'argent d'un assez beau gabarit pour de l'immobilier, et ont commencé à se racheter entre elles, à se passer les créances douteuses les unes aux autres, se les repackager gentiment, et, dans la foulée, perdre un peu en route le sens des procédures et des petits papiers légaux. Pas assez paperassiers, ces amerloques.

Bilan des courses : les droits de propriétés ont été plus ou moins égarés ou perdus dans la tuyauterie légale des remous importants que la crise financière a engendré sur le marché bancaire ces deux dernières années.

Le souci se fait jour lorsque les banques doivent récupérer les biens hypothéqués, ce qui arrive de plus en plus fréquemment, crise aidant : n'étant pas légalement propriétaires (ou ne pouvant le prouver), l'imbroglio tourne à la pièce de boulevard. Comme le résume Vincent :

certaines banques semblent s'être décidées à aller défendre devant les juges leur reprise de possession de maisons en défaut... "au flan", avec la complicité des foreclosures mills, dont la charge de travail est devenue telle que les procédures internes de vérification de la validité des titres de propriété sont devenues au mieux laxistes, au pire frauduleuses

Mmh, vous sentez cette petite odeur de soufre ? Eh oui : l'ampleur du problème (qui se chiffre maintenant en dizaine de milliards de dollars) risque bel et bien de faire capoter de très grosses institutions bancaires, et, en bout de chaîne, Freddie et Fannie, les deux institutions de crédit "en dernier ressort" de l'immobilier américain.

Par effet de bord, il est donc plus que probable que les développements de ces affaires auront des conséquences graves sur l'économie américaine puis mondiale... donc française.

Bulle Immobilière

Heureusement, nos politiciens s'y préparent. Nos journalistes enquêtent. Nos syndicalistes, nos forces vives et nos députés planchent sur la question.

Tout va bien.
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Sur le web      http://www.contrepoints.org/2010/10/04/2838-isf-musee-et-foreclosures

F. HOLLANDE À OSLO, LA MÉTHODE COUÉ .......

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Adrien
Abauzit

 

Ecrivain et juriste.

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Ce lundi, à Oslo, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à l’Union européenne, François Hollande a réitéré son propos tenu au Monde le 17 octobre dernier : la crise de la zone euro « est derrière nous ». Écoutons-le :

La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d’être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient. […] Et donc, tout ce que nous avons à faire ce n’est plus simplement de sortir de la crise de la zone euro: c’est fait.

Méthode Coué quand tu nous tiens.

N’en déplaise à notre président, la crise de l’euro est plus que jamais devant nous. Explication : les États de l’UE sont endettés pour une seule et unique raison, raison d’ailleurs ignorée ou occultée par nos grands médias : l’article 123 du traité de Lisbonne, ex-article 104 du traité de Maastricht, dont l’objet est la privatisation totale de la création monétaire des États. Au titre de cet article, il est interdit aux États d’emprunter des capitaux à taux zéro auprès d’une banque centrale. Conséquence : pour financer leur déficit, les États sont contraints d’emprunter auprès des marchés financiers. Petit problème, contrairement aux prêts contractés auprès d’une banque centrale, les prêts contractés auprès des marchés financiers comportent des intérêts.

Pour ne parler que du cas français, chaque année, les intérêts de la dette sont équivalents aux recettes de l’impôt sur le revenu, soit près de 50 milliards d’euros. 1 Compte tenu de l’occultation médiatique sur le sujet, la chose paraît difficile à croire, mais il en est ainsi : la dette des pays de l’UE n’est rien d’autre que le résultat de l’accumulation, durant des décennies, d’intérêts gigantesques dont le paiement a rendu impossible le remboursement du capital de la dette. Pas de taux d’intérêt, pas de dette.

Moralité ? Les dettes des États membres de l’UE ne seront pas remboursables tant que de nouveaux intérêts viendront s’empiler toujours plus lourdement d’année en année sur des finances publiques déjà sur les rotules. Autrement dit, tant que les États de l’UE resteront liés à la politique de dette dictée par les traités européens, leur dette ne pourra structurellement qu’augmenter. Sauf cas de banqueroute partielle, tout remboursement de la dette est absolument inenvisageable.

Si les États de l’Union européenne se résolvent à rembourser leur dette, et ce sera le cas pour éviter un chaos social généralisé à l’échelle de l’Europe, alors, tôt ou tard, ils seront forcés par les circonstances de quitter l’Union européenne.

 

Or, en quittant l’UE, c’est aussi l’euro qu’ils abandonneront.

Tous les efforts budgétaires prévus par la TSCG n’y pourront rien, tous les« quantitative easing » de la BCE ainsi que tous les prêts du MES resteront coups d’épée dans l’eau. Les jeux sont déjà faits.

L’euro a été condamné à mort par la privatisation de la création monétaire.

On peut aujourd’hui l’affirmer sans trembler : l’euro est un mort-vivant.

Source et publication:  Adrien Abauzit, le 12 décembre 2012    /       http://www.bvoltaire.fr/adrienabauzit/un-mort-vivant-nomme-euro,5756

MISS FRANCE, TROP BLANCHE ? ON DOIT S' EXCUSER ???

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Encore trop de blanches à l’élection de Miss France, on s’excuse !

Décidément, les préjugés raciaux trouvent encore une certaine vigueur chez certains Français indécrottables mais heureusement encore assez minoritaires.

D’ailleurs, ce matin encore j’ai entendu deux Maghrébins discuter dans la supérette où je fais mes courses, et l’un d’eux a dit à l’autre « les Maliens, ils sont comme les fourmis, ils nous envahissent. Ils ne peuvent pas rester chez eux ? ».

Oui, vraiment, le racisme c’est tendance.

On le croyait pourtant disparu comme les vieilles maladies d’antan, hélas il n’en est rien.

L’obsession pour la race et la couleur de peau est en effet un phénomène à l’expansion inquiétante et de plus en plus décomplexée, comme le prouve cette affaire bien peu honorable concernant l’élection de Miss France, une jolie et fraîche Bourguignonne.

 

En effet, le CRAN vient de se distinguer par la voix de son président, Louis-Georges Tin, qui a dénoncé « un manque de représentativité de la population française contemporaine », ajoutant que la victoire de Marine Lorphelin n’était due qu’à la négation des Françaises d’origine africaine, dont le comité des Miss aurait sans doute dû davantage forcer la participation puisque désormais il semble que la couleur de peau et l’origine ethnique soient devenues de nouveaux quotas de sélection à prendre en compte.

Dans un état de grande panique manifestement, il a ajouté que les Français d’origine africaine auraient disparu « le temps d’une soirée de notre territoire ».

Qu’il se rassure, dans mon quartier il en survivait encore en grand nombre. Ouf !

Alors bien sûr, a contrario il est extrêmement malvenu de dire que l’équipe de France de foot est trop noire ou que les détenus blancs sont encore trop sous-représentés dans nos prisons.

On pourrait rétorquer à ce monsieur que lors de l’élection de Miss Black France aucune blanche n’était représentée, que l’on aurait pu s’offusquer d’un manque de représentativité de la population française d’autrefois, et que nous avions craint le temps d’une soirée que les Français d’origine française aient disparu de notre territoire.

Mais par bonté d’âme nous n’en ferons rien. Il serait malséant de se moquer de quelqu’un dont la raison et le sens du ridicule ont, dans un moment d’égarement, déserté l’esprit aveuglé et sans doute perturbé par tant d’odieuse blancheur, laissant échapper un complexe d’infériorité autoalimenté qui régalerait les plus purs freudiens.

L’argument de la sous représentation des jeunes femmes d’origine maghrébine est assez cocasse si l’on considère qu’elles pourraient être de confession musulmane, et donc soumises à des pressions communautaires telles que leur année de rêve risquerait de se transformer en année de cauchemar (sans parler du bon vouloir de leur divinité).

Et que si tel n’était pas le cas, elles pourraient comme toutes les autres postuler sans pour autant réclamer un quelconque traitement de faveur. Que l’on sache, l’origine n’est pas un critère de choix dans ce concours, mais seulement les critères d’âge, de taille, de beauté, de grâce, de morale.

Bien entendu, cela élimine d’office les femmes rondes, les boutonneuses, les velues, les moches, les ridées, les tatouées, les engrossées, les ménopausées, les transsexuelles, les pré-pubères, les thons, et j’en passe.

Car oui, le concours Miss France est un concentré de discriminations. Et pourtant aucune récrimination n’est jamais venue de la part des femmes suscitées qui, elles, en ont parfaitement compris le principe.

Et que l’on sache, les femmes noires ou métisses n’en sont en aucun cas exclues, pour preuve plusieurs d’entre elles ont déjà porté le précieux diadème.

Les miss non blanches sont régulièrement représentées avec les Dom-Tom notamment. Et d’ailleurs cette promotion a vu la présence de Miss Tahiti et de Miss Martinique parmi les cinq finalistes, c’est à dire deux jeunes femmes non blanches sur cinq. On peut difficilement être plus ouverts à la pigmentation !

Il se trouve que la gagnante a été élue par les téléspectateurs, par le peuple donc (enfin, par ceux qui s’intéressent à ce concours), et non par un jury partisan, consciemment ou non, et que ceux-là jugent selon les critères esthétiques qui leur sont propres. C’est humain.

Les années précédentes, des miss de couleur ont gagné le concours pour leur beauté, il se trouve que cela n’a pas été le choix cette année.

Et alors ? On ne peut tout de même pas créer un quota pigmentaire et ethnique pour complaire aux minorités complexées, dont de nombreux membres, rappelons-le avec commisération, dévalisent les rayons des crèmes blanchissantes des magasins afros.

Wikipédia nous explique de manière limpide que « les candidates sont les «Miss régionales», choisies pour représenter les diverses régions de France métropolitaine et d’outre-mer ». Ré-gio-na-les !!!

Les miss représentent les régions de France, or le Maghreb ou l’Afrique noire ne sont pas à proprement parler des régions de France, même si de plus en plus d’habitants de ces lointaines anciennes colonies continuent d’affluer chez leur ancien colonisateur bien-aimé et manifestement regretté.

Car les représentants de nos anciennes colonies semblent en effet supporter si mal l’acquisition de leur majorité légale et de leur indépendance qu’ils n’ont de cesse, tels des Tanguy attardés, de revenir se blottir dans notre giron protecteur et salvateur.

L’autonomie leur est si insurmontable et effrayante qu’ils se comportent en perpétuels mineurs infantiles et trop gâtés, exigeant toujours plus de nous.

Ainsi, nous sommes condamnés à supporter ces éternels suceurs de nos généreuses mamelles qui nous détestent pourtant de toutes leurs forces sans pour autant avoir le courage de nous lâcher pour vivre leur propre destin.

A Louis-Georges Tin, auteur de l’ouvrage intitulé L’invention de la Culture Hétérosexuelle et désireux de faire sortir l’hétérosexualité de « l’ordre de la nature », qui s’afflige de ce que Miss France soit « aussi blanche que la neige de fin d’année déposée sur les clochers de notre France éternelle », nous pourrions, si nous étions racistes et imbéciles, lui rétorquer en reflet de sa phrase que « votre Miss Black France, quelle dommage qu’elle soit aussi noire que la plage de St Pierre depuis l’éruption de 1902 », seulement voilà, nous ne sommes ni racistes ni imbéciles.

 

Caroline Alamachère     http://ripostelaique.com/encore-trop-de-blanches-a-lelection-de-miss-france-on-sexcuse.html

EGYPTE: MORSI FAIT VENIR DES DJIHADISTES ÉTRANGERS EN RENFORT ........

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12/12/2012

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